[ DOUZE ]

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Paris, FR.

Je suis assise sur le divan de William qui me rapporte un café bien chaud avec quelques gâteaux, je ne peux m'empêcher de repenser à ses « retrouvailles » horrible, mon cœur ne fait que se serrer et les larmes ne font que couler.

"– Je sais que ce n'est pas facile.. je redoutais que tu vives ça un jour mais il fallait que ça arrives."

"– Pourquoi il est comme ça ? C'est pas Clément ça ! »

"– Depuis qu'il est sur Paris il est devenu quelqu'un d'autre, l'alcool la drogue et les filles s'est devenus ses meilleurs amis, il fait que sortir et enregistrer il part complément en vrille je ne fais que lui répéter mais tu le connais, il s'en fou."

"– Je ne pourrais pas m'y faire."

"– Tu sais je pense pas qu'on arrivera à le retrouver comme avant.." son téléphone sonne "– excuse moi deux petites minutes."

Il prend son appel et s'éloigne dans la pièce d'à côté alors que je bois mon café désemparée encore sous le choc de ce que je viens d'entendre.

"– Clément arrive."

"– Je vais m'en aller si bien, merci pour tout ce que tu m'as dis. Je ferai avec." Je commence à me lever mais William se poste devant moi.

"– Reste, tu en as besoin il faut que tu l'affrontes sinon tu n'y arrivera jamais Alix."

Je n'ai même pas le temps de répondre que le concerné entre dans l'appartement son joint à la main me dévisageant de haut en bas.

"– Qu'est ce que tu fais la ?"

"– J'essaie de comprendre pourquoi t'es devenu aussi con."

Il se rapproche de moi en empoignant ma main alors que son souffle glisse sur mon nez me forçant à sentir son parfum, mon préféré, je fonds en larmes alors qu'il glisse ses doigts sous mon menton le forçant à me regarder.

"– Clément s'est terminé maintenant c'est 100% Hatik ma chérie."

"– Arrête Clément ! Tu vois pas qu'elle est pas bien ? Faut que tu en rajoute en plus ?"

J'arrive même plus a suivre la conversation les deux garçons se crient dessus alors que je fais une grosse crise d'angoisse depuis deux mois je les enchaîne c'est horrible je peux plus je suis à la limite d'en finir mon corps est à bout et mon cerveau aussi.

21:40

Depuis ma crise d'angoisse Clément n'est toujours pas parti il squatte la play de William qui tente de me changer les idées comme il peut le pauvre.

Je n'arrive même plus à le regarder rien qu'à entendre sa voix je tremble, je n'y arrive plus je n'étais pas préparée à se changement aussi radicale, William est parti prendre sa douche me laissant seule avec ce petit con qui ne fait même pas attention à moi. Enfin.. du moins de ce qu'il montre car il pose sa manette avant de s assoir plus près de moi en déposant sa main sur ma jambe et de littéralement plaquer ses lèvres contre les miennes pour échanger un baiser langoureux.

Je peux pas, je peux pas, je peux pas.

Je recule froidement avant de le pousser du canapé, non mais ça va pas ?

"– La baise ça marche pas avec moi."

"– Pourtant a une époque ça marchait bien." Il se relève et vient devant moi me tirant par ma main me forçant à me lever. "– Aller oublie tout, je suis comme je suis si tu m'aimes accepte moi comme ça."

"– Jamais de la vie plutôt crever."

"– Alix." Il me serre contre lui alors que je sens son cœur battre fort, très fort. "– tu me manques."

C'est trop pour moi mes larmes refont surfaces je craque à nouveau.

"– Je peux pas, tu me fais trop mal Clément, j'y arriverai pas 100% Hatik je déteste je veux pas c'est pas toi c'est pas nous."

Je m'en vais de ses bras pour mettre un mot à William que je pars me coucher usée par cette journée, mais monsieur Clément en a décidé autrement puisqu'il vient avec moi dans la chambre.

Je n'ai même pas le courage de le repousser je suis épuisée, sous le choc, vidée ; je me couche habillé alors que j'observe monsieur retirer son tee-shirt ainsi que son jogging avant de se coucher près de moi.

Nous n'avons aucun contact malgré tout je n'arrive pas à le détester, j'ai qu'une envie me jeter dans ses bras mais non je ne peux pas craquer pour un gars comme ça.

EvidenciaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant