[ DIX SEPT ]

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Marseille, FR.
5:30.

Je me fais réveiller par un tambourinage incessant à ma porte qui me tire de mon sommeil me forçant à me lever voir ce qu'il se passe.

En ouvrant la porte je découvre Clément un poil éméché qui est obligé de se tenir pour réussir à rester debout, son tee shirt est légèrement arraché et ses cheveux sont complètement ébouriffé.

"– Clément ? Ça va ? Il est un peu cinq heures du matin là tu sais..?" Dis-je la voix encore endormie.

"– Chuuuuuuuut ! J..je sais." Il rigole. "– Tu me manquais trop bébé.."

Avant qu'il ne réveille tout l'hôtel je le tire à l'intérieur de ma chambre en prenant soin de bien refermer derrière moi alors que monsieur s'est littéralement jeter dans mon lit, hilare.

"– Sérieux tu pouvais pas attendre demain?"

"– Bébé ... viens..."

Je le fixe sans bouger j'ai pas envie qu'il se passe quoi que ce soit le temps que je ne sais pas me souvenir de notre relation, je lui fais confiance à 100% mais je préfère garder certaines distance.

Il se lève avec du mal mais il se lève et vient agripper ses mains contre mes hanches me forçant à me retrouver dos contre le mur alors que son visage n'est seulement qu'à quelques centimètres du mien, je frisonne alors que ses yeux fixe les miens.

"– Clément s'il te plaît la situation est déjà assez compliqué, tu fou un malaise là.."

"– Viens on s'taille, on va voir ailleurs..."

Il entoure mon corps de ses bras et se met à danser m'entraînant avec lui alors qu'il pose sa tête dans le creux de mon cou alors que je me demande clairement ce que je fou ici pendant que lui semble vivre son meilleur moment.

"– Je suis fatiguée s'il te plaît, arrête.."

Il recule et me fixe avant de fondre en larmes par terre, il a l'air réellement mal et je ne sais quoi faire pour l'aider.

"– Je suis désolé de ne pas me rappeler de toi ni même de notre couple, j'aimerais tellement me souvenirs de tout.."

Je me baisse à son niveau en prenant sa main dans la mienne alors qu'il ne parvient pas à se calmer, je passe une main dans ses cheveux en déposant un baiser sur sa joue.

"– Laisse-moi le temps de tout me souvenirs."

"– Je vais t'aider.."

Il essuie ses larmes avant de prendre ma tête entre ses deux mains glacés alors qu'il frotte ses doigts contre mes joues, ses yeux me désirent je le vois, je le sens, ses lèvres se rapprochent dangereusement des miennes et je n'ai pas envie à cet instant de lutter, après tout qui a dit que ça ne m'aiderai pas ?

Ses lèvres touchent les miennes se rejoignant dans un baiser sensuel alors que mes mains tentent de dompter sa chevelure bouclés, je sens des milliers de papillons m'envahir encore et encore alors que le baiser prend fin ses yeux sont remplis de joie.

"– Elles m'avaient tellement manqués." Dit-il en regardant mes lèvres. "– J..j'peux dormir ici ce soir ? J'ai paumer ma carte et impossible de me rappeler qu'elle est ma chambre."

"– C'est vraiment ce soir hein."

Je n'ai pas le temps de prononcer un mot de plus qu'il se lève avant de retirer ses affaires et de glisser dans le lit en caleçon alors que moi je me retrouve rouge tomate toute gênée pour m'installer dans le lit.

Il ne prend que deux secondes à s'endormir alors que mes yeux se pose sur lui, j'observe les moindres détails de son visage, son corps qui est chaud mais qu'est ce qu'il est beau, 

23:00

Le showcase est terminé on s'est donc posé tout les deux au bar de l'hôtel avec Clément alors que William lui est parti se coucher, on doit en être à notre quatrième verre il y'a une bonne ambiance, on rigole bien.

"– Bonsoir."

Un homme d'une trentaine d'année vient s'assoir à côté de nous et commande un verre de Jack Daniel's pendant que nous discutons alors que je sens son regard persistant envers ma personne.

"– Tu peux arrêter de fixer la demoiselle ? C'est gênant et déplacé."

Je vois Clément qui commence à s'énerver puisqu'il tape des doigts sur la table et son regard change, devient plus dur.

"– Y'a rien de mal à regarder les jolies filles? C'est pas parce que vous semblez être connu et proche que je vais m'interdir."

"– Moi j'te dit que s'est déplacé donc t'arrêtes."

"– Sinon quoi?"

Clément se lève d'un coup et se rapproche de l'homme et lui enfonce son poings dans le visage avant d'attraper mon bras et de partir en courant, non mais il est barjot lui?

La situation me fait tellement rire que je suis obliger de m'arrêter de courir tellement j'ai mal au ventre alors que Clément lui est essoufflé ce qui me fait encore plus rire de le voir rempli de sueur il tente de s'attacher les cheveux et c'est en le regardant mettre sa veste en cuir que d'un coup des images me reviennent en tête.

Eliott, le cambriolage, la rupture, le viol.

J'attrape le visage de mon petit ami entre mes mains et dépose des tonnes et des tonnes de baisers sur ses lèvres alors qu'il me regarde complètement perdu.

"– Si tu savais comment tu m'as manqué mon monsieur."

EvidenciaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant