Dédiée à abedabedou2
Ouin... Enjoy i guess? {994 mots}
(Sans vouloir te divulgâcher, tu ne meurs pas à la fin... de rien. Denis te dirais Bravo.)
————————————————————————Un soir, Mariclode était allongée, songeant à son choix de carrière. Sur son lit d'hôtel, un cygne avait méticuleusement été positionné, comme si l'on voulait se venter de ses années d'expertise en origami. Un chevet tout droit sorti des années soixante était accoté sur le mur, attendant impatiemment qu'on remplace son corps abîmé par l'humidité qui dégageait une odeur de chêne. Une grande fenêtre ouverte laissait passer des courants d'air frais dans la nuit sombre d'octobre. La lumière sur la commode allumée et stable, Mariclode décida de vaquer à une occupation plus signifiante pour l'humanité. Elle saisit donc mollement un livre dans ses bagages qui se retrouveraient bientôt dans sa nouvelle demeure, une fois le déménagement fini. Son regard se posa sur le titre. The Outsiders. Ses idées se bousculèrent, à quoi bon lire un livre dont la fin t'a déjà été divulgachée?!? Tout de même Mariclode palpa le papier, lisant un mot sur deux avec ennui.
Après quelques temps, elle eu une forte envie de consommer des électrolytes. Elle sortit donc de sa chambre d'hôtel afin d'acheter un carton de jus dans un distributeur au rez-de-chaussée.
Mmh... étrange, se dit-elle. Les corridors, dans lesquels des raffuts digne de concert de rock avaient l'habitude d'emplir, étaient désert et silencieux. Un drôle de sentiment liminal envahissait la jeune fille de presque-seize-ans. (Presque). Elle ne s'en préoccupa pas plus, car c'était la nuit et, bien qu'il n'était que vingt-deux heures et quart, la plupart des clients devaient déjà être assoupis, rêvant à des parties de Monopoly serrées et émotives ainsi qu'à des goélands sur leur plage utopique favorite. (Des goélands sur une plage?!?).Bref, Mariclode arriva devant la machine et elle se rendit compte qu'elle avait oublié toute forme de monnaie ou de pièce de Nikel pur qui lui permettrait d'atteindre le produit de consommation attrayant derrière la vitre. Elle se retourna, perdant tout espoir en cette soirée affaissante et elle marcha jusqu'à l'ascenseur. Le silence était lourd et malaisant. Ses tympans qui s'attendait à capter une musique lors du changement d'étage furent déçus. Par contre, la cornée de ses yeux pâles se firent défier par la lumière qui se mise à clignoter. Chaque fois que la lumière revenait, un peu plus d'adrénaline était produit par le cerveau de l'adolescente. Mais, qu'est-ce qu'il se passait?!? Mariclode se fit une note mentale que le stress et l'adrénaline étaient de bons substituts aux électrolytes. Elle observa autour d'elle quand les portes de l'ascenseur s'ouvrirent. Quelqu'un au bout du couloir l'attendait. Immobile. Devant son numéro de chambre. 301, (ou 2145 pour les VIP). Ses intestins tournèrent, comme pour lui indiquer de rebrousser chemin et de sortir de cet hôtel qui semblait pourtant chaleureux.
Ses jambes avancèrent sans qu'elle ne le veuille vraiment vers l'étranger. C'était le soir de l'Halloween et elle se demandait si quelqu'un lui faisait une blague. Peut-être tout les locataires étaient partis simplement pour que la personne derrière tout ça ressente une brève satisfaction pour son orgueil, se disant que Mariclode allait se souvenir de cette blague recherchée. C'est à s'y méprendre! En soit, rien de paranormal ne s'est passé, se dit-elle. Et, même si c'était un dangereux tueur en série, elle pouvait toujours crier qu'elle était ceinture noire en karaté—c'était d'ailleurs le cas!
Ses pas devinrent plus décidés, les lumières clignotèrent plus rapidement et, en se rapprochant, elle entendit l'humain chuchoter: 43, 44, 45...
Il s'écria alors que les lumières étaient éteintes « Prêt, pas prêt, j'y vais! ».
Quand la lumière revint, il ne restait qu'une enveloppe par terre. D'étranges cursives ornait le papier et Mariclode plissait les yeux pour capter les mots dont certains étaient dans une langue inconnue. Elle ne déchiffra que « Sous-sol [...] throughout the door [...] hiding spot [...] strano [...] bebida pazza [...] Fine. ».Mais, qu'est ce que cela voulait dire? Agacée par cette lettre insignifiante, elle la jeta par terre et couru jusqu'à sa chambre d'hôtel. Semblait-il que sa soirée ne se finirait pas calmement, en ouvrant la porte, la jeune fille vit une pièce absolument vide. Soudain une douleur intense envahie son crâne.
Elle se réveilla, au beau milieu d'une décharge, sur le meuble de chêne moisi, quasiment démoli. Rien ne faisais de sens. Elle aperçut son père au loin et se précipita vers lui. Il répétait sans cesse les mêmes mots: « Tu aurais du te cacher! Es-tu folle? Tu aurais du te cacher! Il l'a vu, lui. Tu as essayer de cambrioler le distributeur. »
Puis, il s'est évanouit, tenant un des produits du distributeur entre ses mains. Les électrolytes servaient de carburant aux lumières de l'hôtel, les clients fatigués en avaient bu. Un oubli éternel s'étaient emparés d'eux, l'oubli que l'hôtel allait bientôt se faire détruire, comme leur misérable vie au moment de boire ce liquide concocté par une secte divine ou démoniaque: cela n'était qu'un banal jugement de préférence. C'était subjectif.
Elle ne s'était pas cachée, Mariclode ne s'était pas cachée. Si elle avait suivi les mots déchiffrée sur la lettre et qu'elle s'était cachée, elle ne se serait pas retrouvé dans un dépotoir, dans cette piscine de cadavre de bâtiment.
C'était très logique. Très très logique. Mais pas pour Mariclode qui avait été épargnée du jus de distributeur automatique qui rendait les gens si fou.
Ouf! Elle avait soudainement pensé à l'école qui commençait le lundi, mais se rappela que le premier novembre, une douce pédagogique l'épargnait.
C'est ainsi qu'au beau milieu d'une décharge, en ce lundi premier jour du onzième mois, Mariclode se mis à penser à divers sujet touchant sa scolarité, dont son choix de carrière dans le futur.
La veille n'était plus qu'un lointain souvenir, un qui s'achevait et qui deviendrait un oubli dans une douzaine de jours, lorsqu'elle atteindrait l'âge de se procurer un permis de conduire.
Fine.
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C̸r̸e̸e̸p̸y̸ s̸t̸o̸r̸i̸e̸s̸ | cringe and outdated?
HorrorThis book contains originals horror stories. I will write some stories in english. (Most of the stories will be in english) Certaines histoires seront en français. So this book will be mixed with French and english chapters. Srry 😅 Oh, and, if the...