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Au clair de la rue ___ Chapter one.
Une nuit d'hiver, noire et froide tombait sur la Seine Saint Denis.. Elimane, Noah et Ziyad, traversait les bords de Seine, d'une allure folle à bord d'une Clio 3, non immatriculé et enfumée par la fumée que crachaient abondamment ceux-ci.
La tension était palpable...La voiture qui avait pour conducteur le jeune Elimane, slalomait entre les voitures bouchonnant l'accès au quais, tout en tirant sur son joint.
La sonnerie du répondeur, ainsi que des gemissements provenant du coffre retentissait au beau milieu du véhicule, faisant ainsi monter l'angoisse du jeune Ziyad, qui avait le regard perdu et songeur...
Elimane- Destresse Kho. Tiens tire.
Dit-il tout en lui tendant son joint.
Le jeune homme retissant, refusa d'abord, puis accepta épris par la pression que le regard de son dit « Frere » lui infligeait.
Il se laissait peu à peu aller...Dorlotés par l'effet des stupéfiants.
Noah-C'est encore la messagerie.
La mâchoire du jeune Elimane se contracta, resserant ainsi l'étreinte qu'il avait sur le volant.
De sa main, il arracha le téléphone de Noah, qui était assis à l'arrière et laissa un message des plus menaçants.
« Écoute moi bien petit fils de pute.T'as voulu me carotte? Moi!? La vie d'ma mère si tu me poses pas mes talles dans un quart d'heure, ton shab j'le fume. C'est clair?!»
A l'entente de la menace, les gémissements toujours en provenance du coffre se firent de plus en plus entendre.Laissant la tension à son comble.
Elimane augmenta alors le volume de la radio, étouffant les hurlements.
Le regard de Noah croisa alors celui de Ziyad...Très vite, Elimane pris un chemin le long des forêts de la Seine, se logeant ains sur un chemin sombre et rocheux, jusqu'arriver au canal de L'île Saint Denis.
Une fois la voiture garé,ce dernier s'empressât d'aller rejoindre le coffre...Noah suivis, laissant ainsi le jeune Ziyad et ses songes dans cette voiture où la fumée l'aveuglait, et le son « La vraie vie », du jeune rappeur Sevranais Da uzi l'assourdissait.
Il tira une dernière fois sur le joint, recracha lentement la fumée, passa ses mains sur son visage l'air désemparé et s'en alla aider ses collègues à débarrasser le coffre du corp, qu'ils jetèrent à meme le sol au beaux milieu de la vase que les bords de Seine avait laisser ainsi que quelques détritus échoués.
