Chapitre 7 : S.O.S.

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Je me réveille tranquillement dans la pénombre de ma chambre. Une fois complètement éveillée, je me redresse assise dans mon lit et je regarde le vide. Soudain, tout les souvenirs d'hier refont surface en moi. Ais-je vraiment criée sur Félix? Qui est-ce qui m'a rammener ici? Je n'ai aucun souvenirs du comment je suis arrivé ici mais j'ai l'impression que Félix est mêlé à tout ça...

Je me lève pour allumer la lumière de ma chambre et puis je vois une note sur ma table de chevet disant :

Je n'ai jamais rencontré une personne aussi tête de mule, sarcastique, drôle et forte comme tu es. Mais si tu laisse ton passé empiéter sur ton présent, tu perderas tout. Alors la flamme que j'aime en toi, s'éteindra... Félix.

Qu'est-ce qu'il veut dire par là?

C'est lui qui m'a rammener car je me souviens qu'il m'a enlaçer avant que je ne retombe dans un sommeil de plomb. Il m'a même laisser son numéro de téléphone sur un petit bout de papier. Pfff! Comme si j'allais réellement en avoir besoin. Je le plis et je le met dans ma poche de jeans.

Oh mon Dieu! Il est 1h de l'après midi et nous sommes samedi. J'ai dormis longtemps! Je met une veste et je cours dans la cuisine pour voir si mon père est là.

- J'ai surpris un jeune homme dans ta chambre hier soir... dit mon père en levant un sourcil pour plus d'explications.

- Se n'est pas se que tu pense papa. Nous nous sommes simplement endormis. dis-je sur la défensive.

- J'espère bien.

Il n'y auras jamais quelque chose entre nous de toute façon. Il ne même sans doute pas, et moi non plus d'ailleurs...

- Tu ne l'aime pas beaucoup à se que je vois, Félix. Pourquoi? je demande.

- Je sais pas trop... Il ne m'inspire pas confiance, voilà tout. répond mon père.

- Ah bon...

S'il s'avait que Félix fait partit d'un Gang de rue, je crois que mon père sortirait sa carabine et irais à sa poursuite à travers la ville. Je ris à cette pensée.

- Changeons de sujet. Je vais faire des crêpes, ton déjeuner favori. Mais pour cela j'aimerais que tu aille acheter des oeufs au dépanneur s'il-te-plaît, ma puce. me demande mon père.

- D'accord, à tantôt. dis-je en mettant mes bottes et sortant de l'appartement.

Une fois que j'ai mis mon bout de nez dehors, je constate qu'il commence à faire froid. J'aurais dû me vêtir plus chaudement. À cette pensée, je me mis à marcher plus vite en direction du dépanneur. Rendue à ma destination, j'achète une douzaine d'oeufs comme prévu et je sors du magasin.

C'est trop long à marcher, je vais prendre un raccourci! pensais-je dans ma tête.

Alors je tourne à droite dans une petite ruelle. Comme ça, je vais arriver plus vite chez moi.

Cela faisait 5 minutes que je marchais dans cette ruelle quand subitement, j'entend un roulement de canette résonner dans la ruelle derrière moi. Je me retrourne et je vois deux hommes au bout de la ruelle. Je reconnais immédiatement l'un d'eux. C'est le gars à la casquette. Alarmée je me mis à courrir.

Ais-je oublié de vous mentionner que je n'ai pas une bonne endurance physique? Alors maintenant, vous en êtes informés. Je sens que mes jambes vont me lâcher d'une seconde à l'autre si je continu de courir comme une folle.

Je regarde une seconde fois en arrière et je constate que les deux hommes me court après.

Eh merde! Qu'est-ce que je fais dans cette situation?

Un Amour InconditionnelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant