Couleurs life

(Violet) 3 - Laisse moi te séduire !

Je ria à la blague de mon meilleur ami, je n'avais pas besoin de plus pour être heureuse. Bien que l'humour du nain est pervers et sadique, le mien n'était pas mieux, je devais l'avouer.

Les cours avaient commencés il y a quatre mois déjà, je m'étais rapprocher de mes semblables, pourtant ma condition de violet m'avait fait défaut et je me suis fait recaler plusieurs fois par les autres. J'ai rencontré un garçon brun et une fille verte, ils m'ont vite collé, je n'y étais pas habituer. Mais encore une fois, ma couleur me créé des problèmes, car j'ai un sens de l'humour digne d'un obsédé sexuel et des phrases typiques de meurtriers.

Je me suis remis à la drague aussi, mais pourquoi je dis ça moi, je ne suis pas dans un journal intime !

La cloche sonna pour la pause midi, les cours non pas changés depuis le début de l'année, ils sont longs et chiants, plupart inutiles à la continuitée de notre vie. C'est dans un souffle dans un souffle de nez bruyant que je me déracina de ma chaise. Bien que je n'aille rien écouté du professeur et je n'aille fais que blablater avec mon voisin de bureau qui est aussi mon colocataire de chambre, je ne nie pas le faite que ne plus entendre la voix de notre enseignant me fait un bien fou.

Je me leva pour rejoindre mes amis, sauf que je n'avais pas vu la petite bande qui passait derrière moi et je "tomba" dessus, si on pouvait dire ça comme ça.

- Wow, fait attention Jiro ! Chiala Hakagure qui c'était réveiller au sol.

- Désolé..!

La bleue s'agita mécontente et je me fis petite, les filles de cette classe sont facilement en colère, vraiment.

- Voyons Toru, se n'était qu'un accident, pas la peine d'en faire tout un plat ! La chicana Yaoyorozu. Elle ne tenait pas à le faire intentionnellement.

Mes joues me chauffèrent lorsqu'elle se retourna vers moi pour me sourire doucement.

- Pas vrai Jiro ? Me demanda-t-elle attendant mon approbation.

Je détourna le regard, troublée et acquiesça silencieusement. La noiraude arqua un sourcil en remarquant mes rougeurs.

- Tu es fiévreuse ? Tu as le visage tout rouge.

Je secoua négativement la tête et me recula d'à peine un pas.

- Mais bien-sûr qu'elle est rouge, elle est une perverse et tu as de fortes formes, Momo ! Les violets sont tous les mêmes, aller vient on s'en va avant que cette espèce de salope ne décide de te sauter dessus ! Me cracha à la face une fille jaune qui la tira vers la sortie avec l'aide de la bleutée.

Je me sentais affreusement blessée, pourquoi me traitaient-ils tous de la même façon, comme si j'étais une bête assoiffée de sex qui serait prête à violé pour assouvir ses plaisirs personnels. Je ne suis pas comme ça, enfin je pense...

- Kyoka, ça va ? Me questionna mon ami, Rikido Sato, les yeux rivés sur la direction que le groupe avec prit pour sortir, avant de me fixé intrigué.

Tsuyu arriva à son tour, l'air perdu, ils n'avaient visiblement pas suivit la conversation que j'ai eux avec elles.

Mes poings se serrèrent si forts que j'ai moi-même cru que j'allais frapper quelqu'un, d'un geste sec, je me dirigea vers la porte de la classe sans un mot.

- Kyoka ?

- Je ne vais pas manger avec vous aujourd'hui, à plus tard. Fis-je froidement.

Puis sortant de cette pièce, je marcha rapidement vers l'entrée du bâtiment, sans même mettre un quelconque manteau. Je marcha plus calmement dans la cours déblayée, me dirigeant où un banc y était placé, me fichant complètement qu'il soit recouvert de neige.

Je m'assisa dans un soupir exaspéré.

- Quand est-ce que les gens vont se décidé à arrêté de pensé ça nous.

- Quoi donc ?

Je releva les pupilles vers l'individu qui c'était placé devant moi.

- Yaoyorozu, que fais-tu ici !?

- Je t'ai suivis, les filles et moi passions devant les portes principales quand je t'ai vu te précipité à l'extérieur s'en même te soucier du froid.

- Et alors, tu es venu me faire la moral ? Grognais-je.

Elle doit être comme tout les autres.

- Pourquoi ferais-je ça ?

Mon regard perplexe la fit rire doucement.

- Je ne suis pas habillé plus chaudement que toi, je te signale.

En écoutant ses paroles, je me suis mis à la relooké sans gêne.

- Puis-je m'asseoir à tes côtés ?

- Fais comme tu le sens...

Elle poussa la neige et se plaça à ma droite, ses yeux rivés vers moi.

- Alors, tu n'as toujours pas répondu à ma question, qu'est-ce que les gens doivent arrêté de pensé de vous ?

Je la fixa avant de fuir son regard braquer dans le mien.

- Rien...

Elle se laissa glisser pour se rapprocher de mon corps pâle.

- Pourtant quand tu t'es questionné, ça ne semblait pas rien.

- Hum...

Je lui envoya une œillade et vis qu'elle m'observait toujours, ma figure s'enflamma et je rebaissa mes yeux, gêner d'avoir été prit en flagrant délit.

- Tu sais, je dois avouer que tu m'attire un peu... L'informais-je dans un souffle.

- Et ? Est-ce une si mauvaise chose ?

Je la regarda étonné.

- Quoi non ! Non pas du tout ! Enfin je voulais pas dire ça comme ça, enfin non, mais oui-

Je me fis couper par son rire angélique.

- Tu es amusante Kyoka.

Je garda le silence, ne savant pas comment réagir à se commentaire.

- Mais si je t'attire, pourquoi ne me charmes-tu pas ?

- Pardon ?

Elle se leva rapidement et me plaqua conte le banc.

- Alors se sera moi qui le fera !

- Hein ?

Elle avança sa tête de la mienne et quand nos nez se frôlèrent, elle s'immobilisa.

- Laisse moi te séduire !

Je rougissa de plus belle et détourna les yeux, l'esprit embrumé.

- Mais et si les autres le voient..?

- Les autres non aucunes importance, ce n'est pas eux qui vont me forcer à aimer ou détesté des personnes.

- Donc en clair : Ils penseront bien se qu'ils veulent ?

- C'est comme ça que ça à toujours fonctionner, non ?

Je lui offra un rictus de sourire.

La belle noiraude se redressa en me caressa doucement, des côtés de l'oreille suivant le chemin de ma mâchoire, touchant de son pouce mes lèvres blanchâtres. Puis droite, elle me fit un clin-d'œil défieux.

- À partir de maintenant, je te séduis et tu tomberas amoureuses de moi !

Je rigola et accepta se marcher un peu farfelu.