Ex-Wife Turned Boss

Chapitre 27. Foutue

Elle allait m'enlever mon fils, et je savais qu'il n'y avait absolument rien que je pouvais faire à ce sujet. Je n'avais pas d'argent, donc je ne pouvais certainement pas me permettre un avocat. En outre, Jennie semblait déterminée et rien ne l'arrêterait.

Je n'ai pas pris la peine d'emballer mes affaires, mais j'ai simplement attrapé mon sac à main et je me suis dirigée directement vers l'ascenseur. J'avais besoin de trouver une solution avant qu'il ne soit trop tard et pour le moment, ma liste d'aide était très réduite.

Il n'y avait qu'une seule personne qui pouvait m'aider, quelqu'un qui avait presque autant de pouvoir que Jennie.

Ma main n'a pas perdu de temps à attraper mon téléphone et à composer le numéro de cette personne. Trois secondes plus tard, il a répondu.

"Bonjour, mon amour", a dit la personne à l'autre bout.

"Jungkook", ai-je dis, retenant un sanglot. J'étais littéralement au bord des larmes, totalement effrayée.

"Lisa, mon amour, qu'est-ce qui se passe ?" il a demandé, sa voix truffée d'inquiétude.

La première larme m'a coulé la joue jusqu'au menton, puis a atterri sur ma blouse rouge avec une grande éclaboussure. "Peux-tu s'il te plaît venir me chercher? Je suis au travail."

"Je serai là dans 15 minutes." Termina Jungkook, puis j'ai coupé l'appel.

L'ascenseur s'est ouvert, me permettant de me précipiter vers la sortie. J'ai attiré l'attention de chaque individu à la réception mais je m'en suis foutu. Tout ce que je voulais faire en ce moment, c'était de fermer les yeux et crier de frustration.

Fidèle à ses paroles, Jungkook s'est arrêté devant le bâtiment en quinze minutes chrono. Je n'ai pas pris la peine de m'extasier sur sa Ferrari rouge et je me suis juste glissée dedans. Une fois à l'intérieur, j'ai laissé les portes automatiques ce fermer. Jungkook n'a rien dit, mais a posé sa main sur ma cuisse. Il était sur le point de parler, mais je l'ai arrêté.

"Partons d'ici, et je t'expliquerai. Je te le promets", murmurai-je, m'essuyant les paupières, probablement en faisant dégouliner mon mascara.

Il hocha la tête et fit ce que je lui avais demander.

POV troisième personne :

Un autre objet a traversé la pièce et a atterri avec fureur sur le sol tapissé. Son bureau était sans dessus-dessous, mais Jennie s'en foutais, elle voulait juste libérer toute la colère refoulée qu'elle nourrissait depuis deux semaines.

Elle ne pouvait toujours pas croire que Lisa avait été capable de lui garder un secret aussi monstrueux, et même depuis quatre ans ! Ce qui l'avait motivée à faire une telle chose. Au début, elle voulait vraiment ce dire que peut-être l'enfant n'était pas le sien, mais quelqu'un devrait être vraiment aveugle pour ne pas voir la ressemblance étrange entre les deux.

Léo était une copie conforme de Jennie, uniquement avec des yeux brun foncé au lieu d'un brun clair.

Après que les restes d'articles sur son bureau eurent été complètement fouillé, ce n'est qu'alors que la folie de Jennie a commencé à s'infiltrer dans son système. Ce n'était pas le moment de faire une crise de colère, non. Ce qu'elle devait faire, c'était trouver un avocat de premier ordre pour régler la question de la garde.

Elle a pris son téléphone et composé le numéro de Jisoo.

"Je vois que tu ne peux plus résister à l'envie de m'appeler, Jen." dit-elle avec joie. Jennie pouvait entendre l'amusement dans son ton.

"Je n'ai pas le temps de rigoler, Jisoo. J'ai besoin que tu me trouves le meilleur avocat à Séoul. Suis-je claire?" elle aboyait presque.

Jisoo lâcha un soupir. "Pourquoi as-tu besoin d'un avocat ? Qui est sur le point de se faire poursuivre le cul ?"

Les sourcils de Jennie se sont levés d'ennui. "Arrêtes avec tes putains de questions et fait simplement ce que j'ai demandé. Je t'expliquerai plus tard." elle a dit, puis a mis fin à l'appel.

Jeter tout ces objet dans son bureau n'avait rien fait pour la soulager de sa rage. Elle avait besoin d'une distraction, et la seule qui pouvait le faire était Nancy.

Sans y réfléchir, Jennie a attrapé sa clé de voiture et s'est pavanée hors de son bureau, son esprit déjà sur le plaisir qu'elle allait recevoir.

P.O.V Lisa

Jungkook et moi étions arrivés chez El Fonci et nous étions assis à la même table où Jennie et moi étions assises la dernière fois que nous étions ici. Au cours de la dernière demi-heure, je lui avais expliqué les événements récents de ma vie. Son visage est resté stoïque, ses yeux se sont rétrécis et il n'a prononcé aucun mot.

Au fond, je savais que ce que j'avais fait était très mal et je méritais probablement ce qui allait arriver. À l'époque, j'avais vraiment peur que ma grossesse me tienne liée à elle et je n'en voulais plus. J'avais besoin de respirer, j'avais besoin d'espace et un bébé n'allait pas m'empêcher de divorcer.

Jungkook m'a attrapé la main après que j'aie été à court de mots, mais les larmes ont continué à couler. "Je suis heureux que tu sois venue me voir avec ta situation difficile. Saches juste que je suis plus que disposé à t'aider, toi et ton fils. Que Kim ne t'enlèvera pas", a-t-il déclaré, sa voix douce et apaisante.

"Merci, je n'avais vraiment personne d'autre vers qui me tourner", ai-je répondu pitoyablement, en utilisant ma main libre pour essuyer mes larmes.

"Tu as donc dit que l'enfant vis avec sa grand-mère, ta mère, à Busan ?" J'ai hoché la tête. "Pourquoi ne l'as-tu pas pris sous tes soins ?"

J'ai détourné mon regard vers la vue de la grande fenêtre à ma gauche. Ai-je vraiment une raison de l'avoir abandonner ? Eh bien, je ne l'ai pas vraiment abandonné. Je l'ai simplement laisser sous la garde de ma mère parce que je savais que je ne pouvais pas l'élever seule. Je n'avais pas d'emploi, pas d'argent et personne sur qui compter. Ça, et j'étais terrifiée.

Je n'ai pas répondu à sa question, ce qui m'as valu un énorme soupir. "D'accord, je suppose que c'est un sujet délicat. Ce n'est pas grave. En attendant, tu dois entrer en contact avec ta mère et l'informer de ce qui se passe. Tu dois la persuader de t'aider."

Je me suis retournée vers lui et j'ai lâché un rire sans humour. "La persuader, hein ? Je suis à peu près sûre qu'elle est déjà de son côté." Je veux dire, c'était évident pour moi.

"Tu n'en ai pas sûre. Pourquoi ne pas l'appeler?" il m'a dit, ses yeux brun foncés me séduisant à le faire.

Et je l'ai fait, juste pour lui prouver que j'avais raison. J'aurais aimé ne pas l'avoir fait parce que maintenant je savais que Jennie l'avait non seulement persuadée de se ranger de son côté, mais elle allait en fait la faire venir avec Léo à Séoul.

Elle allait s'assurer que Jennie obtiendrait la garde complète.

Maintenant, je suis royalement foutue.