Ex-Wife Turned Boss

Chapitre 35. Lili et Nini

POV Lisa :

5 ans plus tard

Je venais à peine de commencer à appliquer du glaçage sur les cupcakes que je venais de sortir du four lorsque mes yeux ont anxieusement dérivés jusqu'à l'horloge sur le mur de ma cuisine. Il était presque 22 heures et Jennie avait dit qu'elle serait de retour avec les enfants à 20 heures. J'aurais dû savoir qu'elle serait en retard, le respect du temps n'a jamais été son plus grand atout.

L'anxiété commençait à me faire des ravages et à rendre la tâche que je faisais très difficile. Lorsque nous nous sommes séparées il y a quelques mois, nous avions eu un accord mutuel ; les enfants resteraient avec moi, mais elle était autorisée à leur rendre visite et à les sortir car elle était trop occupée par le travail pour veiller sur eux elle-même.

Disons simplement que notre mariage était de nouveau d'actualité, seulement cette fois-ci, c'était pour une raison entièrement différente. Lorsque j'ai emménagé avec elle il y a 5 ans, tout était parfait. Quelques mois plus tard, nous avons accueilli notre petite fille, Ella, qui était plus ou moins une mini-moi avec des yeux de chats emblématiques, ceux de Jennie.

C'est vrai ce qu'ils disent d'une fille qui est la prunelle des yeux de son père. Quand Ella est née, je jure que je n'avais jamais vu Jennie aussi émotionnelle. Elle a même pleuré et la vue de la petite fille dans ses bras pour la première fois m'a fait monter le cœur en flèche. À partir de ce moment-là, je savais qu'elle serait automatiquement sa préférée, même si elle ne l'admettrait pas pour le bien de Léo. Léo n'était pas réellement excité par son arrivée, mais au fil des ans, j'ai vu les deux grandir ensemble.

Peu après la naissance d'Ella, Jennie m'a demandé en mariage (encore) et nous nous sommes mariés (à nouveau). C'était une petite et douce cérémonie, avec juste nous, les enfants, Chaeyoung et Jisoo, sa meilleure amie qui a apparemment déménagé avec Chaeyoung et oui, elles sont officielles jusqu'à aujourd'hui. J'aurais pu invité ma mère, mais nous n'étions pas réellement en bon termes et quant à la famille de Jennie, eh bien, elle a grandi dans un orphelinat et n'avait aucune idée de qui étaient ses parents.

Se réveiller tous les jours à côté d'elle était ma définition du paradis. J'ai adoré chaque instant, mais cela a rapidement changé. Un jour, il y a environ six mois, je lui ai dit que je voulais travailler à nouveau, avoir un emploi, mais elle a refusé. Elle a affirmé que je n'avait pas besoin de cela et qu'elle avait assez d'argent pour prendre soin de moi pendant mille ans. Évidemment, je me suis fâchée et nous nous sommes battues, me retrouvant par emballer mes vêtements et ceux des enfants pour sortir du manoir et retourner dans l'appartement qu'elle m'avait donné.

Alors, me voici maintenant, me demandant où est ma femme avec mes enfants en cette heure absurde. J'étais sur le point de l'appeler lorsque la porte s'est ouverte et que les enfants se sont précipités avec Jennie juste derrière eux. Leo et Ella se sont tous les deux précipités vers moi.

"Maman, maman, nous avons passé une journée géniale !" a crié Ella, ma fille de quatre ans, dans sa voix aiguë. Je les ai lâchés tous les deux et je lui ai caressé les joues. Ses yeux brun clair brillaient de joie.

Leo à ensuite dit. "Oui, maman. Nous sommes allés au carnaval et j'ai pu aller dans des montagnes russes !" il a dit avec enthousiasme. Mon Dieu, ils étaient vraiment heureux.

Je leur ai souri tous les deux. "Génial pour vous, les gars. Pourquoi ne monteriez-vous pas tous les deux à l'étage pour mettre vos pyjamas ? Je serai prête à vous lire tous les deux une histoire dans un petit moment." Ils ont tous deux soupirer, mais sont quand mêmes montés à l'étage dans leur chambre.

Je me suis levée de ma position accroupie et je me suis tournée vers Jennie, lui envoyant le regard le plus froid que je pouvais faire à ce moment-là. "Quel est ton putain de problème, Jen ! Il est presque 22 heures et c'est maintenant que tu décides de ramener les enfants à la maison?" J'ai dit, en plaçant mes mains sur mes hanches.