Chapitre 8. Jouer avec le feu

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À 7 heures du matin tapante, je sauta dans l'Escalade. Aujourd'hui, je me sentais particulièrement confiante, probablement parce que je ne portais pas les vêtements de Chaeyoung.

La blouse en lin bleu et la jupe crayon noire, assorties à des escarpins noirs que j'ai trouvés à l'arrière de mon placard, étaient honnêtement une bonne tenue.

Lorsque je suis entrée dans le bâtiment, j'ai été accueillie par les regards désagréables de mes collègues de travail. Celui qui s'est le plus démarqué était celui de Nancy.

"La pute est arrivée." Elle a crié, et tout le monde dans le hall a ri.

Je pouvais déjà sentir mon sang bouillir. Et pour une raison étrange, je me sentais consciente de moi-même. Peut-être que ma tenue était trop provocante.

"Tu es sûre que la pute n'est pas déjà là ?" J'ai riposté, provoquant une série de rires encore plus forts.

Elle roula les yeux. "Eh bien, Lisa, je crois que tu es la seule salope ici. Comment expliques-tu comment Jennie t'embauche de nulle part ? La seule explication est que vous avez couchés ensemble..."

"Je n'ai rien fait de tel !" J'ai crier, faisant de longs pas vers elle. Si elle voulait se battre, alors on ce battra.

Nancy m'a regardée, en se moquant. Je ne l'ai jamais remarqué auparavant, mais elle est en fait plus grande que moi de quelques centimètres.

"Tu sais ce qu'on dis, il n'y a que la vérité qui blesse. Alors dis-moi, était-elle un bon coup? parce que je pense qu'elle dois être incroyable... "

L'instant suivant, le bruit de la gifle que j'ai lancée a résonner entres les murs. Le visage de Nancy s'est jeté sur le côté et elle s'est retournée pour me regarder avec un choc mélangé à de la fureur.

"Salope !" Elle a crié, puis s'est précipitée vers l'avant, mais une voix froide et calme a fait geler presque tout le monde dans le hall.

"Arrêtez." Juste un ordre simple, mais avec une telle efficacité.

Pourquoi est-ce que ça ressemble à du déjà vu ?

Je n'avais même pas besoin de tourner la tête pour savoir qu'elle était énervée, je pouvais le sentir.

Et à penser, ce n'est que mon deuxième jour et j'ai déjà causé tant de drames.

"Dans mon bureau. Maintenant. Vous deux." Elle a dit d'une voix tranchante, puis s'est rendue jusqu'à l'ascenseur privé.

•×•×•×•

Après une montée gênante avec Nancy dans l'ascenseur, nous étions maintenant toutes les deux assises dans le bureau de Jennie. Ses yeux bruns ressemblant à ceux d'un chat se commutaient entre Nancy et moi, mais ils s'attardaient sur moi pendant plus de quelques secondes.

"Jennie-" a commencé Nancy, mais elle l'a coupée.

"Pas un mot." Elle a bouillonné, puis elle s'est levée et s'est rendue à ses grandes fenêtres de bureau en verre, surplombant Séoul.

"Pourquoi faites vous passez cet endroit pour une maternelle? Comment osez-vous provoquer une telle agitation ?" Elle a dit acidément.

Je pouvais dire qu'elle était en colère, mais je sentais une pincée d'amusement dans sa voix.

"Mme Kim", ai-je commencé, et elle ne m'a pas coupée. Nancy l'a regardée incrédule. Je me suis félicitée intérieurement. "Avec tout le respect que je te dois, je ne pense pas qu'il soit acceptable de traiter quelqu'un de salope devant des collègues de travail..."

"Eh bien, tu m'as giflé..."

"Tu l'as chercher !" Criais-je.

"Assez !" Elle a crié à son tour, nous faisant immédiatement nous taire toutes les deux. "J'ai vu et entendu tout ce qui s'est passé. Vos deux comportements étaient inacceptables, en particulier toi Nancy. Je suis désolée de le dire, mais tu es licenciée."

Nous l'avons toutes les deux regardée sous le choc.

"Quoi !" Cria Nancy. "Mais tu ne peux pas faire ça ! Je n'ai rien fait de mal. Jennie, s'il te plaît, tu ne peux pas..."

Elle a levé la main avec mépris comme pour lui dire de ce taire. "Va à la comptable et récupère ton dernier chèque de paie."

Tout ça était tellement triste. Bien sûr, c'est une vrai chienne, mais je ne voulais pas qu'elle soit licenciée. Je voulais juste que Jennie la remette à sa place.

Nancy s'est levée brusquement. "D'accord. Je pars. Mais tu le regrettera." Elle a dit à travers des dents serrées, puis s'est retournée pour partir, après m'avoir envoyer un regard mortel.

Une fois partie, le silence s'est installé entre nous deux. C'était un silence gênant. Elle s'est juste tenue là, regardant la ville et putain, elle était si sexy ?

Non, je ne devrais pas l'admirer. C'est ma patronne, rien de plus rien de moins.

"Alors... Je vais retourner au travail maintenant." Je me suis levée, sur le point de partir.

"Ne penses pas que tu es libre." Elle m'a dit, puis elle m'a regardée.

"Je n'ai jamais dit que je l'étais. Mais qu'attendais-tu de moi ? La laisser elle et sa mauvaise langue continuez à expliquer comment tu es une sorte de dieu du sexe ? Elle a mérité cette gifle."

Elle a souris. "Eh bien, tu ne peux pas vraiment nier la partie sur le fait que je sois un dieu du sexe, n'est-ce pas ?"

Mon Dieu, c'est une salope arrogante et sexy ! Mais elle ne se trompe pas à ce sujet.

Je ne pouvais m'empêcher de rougir. "Ce n'est pas le sujet. Elle m'a intimidée, et j'ai réagi. C'est comme ça que fonctionne la vie Jennie."

"Je suppose que tu as raison. Je suis juste contente de ne pas avoir reçu cette gifle. Elle avait l'air d'être furieuse." Elle a dit, et nous avons toutes les deux ri. "Enfin, quel est mon emploi du temps aujourd'hui ?"

Et la figure faisant autorité est de retour. Je suppose que toutes les bonnes choses doivent prendre fin à un moment donné, n'est-ce pas ?

"Eh bien, tu as une réunion avec une certaine Mme. Kang à 9 heures Le rendez-vous est dans un restaurant nommé El Fonci's, j'ai fait la réservation hier. Ensuite, tu as une inspection sur le chantier de construction en dehors de la ville, après la réunion."

Elle avait l'air impressionnée. Pas mal pour une nouvelle recrue, je suppose.

"Super. Nous partirons à 8 h 30. Rendez-vous dans le garage en bas avant ça."

"Attends, je viens avec toi ?" J'ai demandé, confuse.

"Eh bien, tu es mon assistante. J'ai besoin que toi et ton cerveau fonctionnel preniez des notes et d'autres choses." Elle haussa les épaules.

J'ai hoché la tête, puis je me suis dirigée vers la sortie. Avant même d'atteindre la poignée de porte, elle a dit arrogamment : "C'est une vue que je vais sûrement aimer voir tous les jours."

Maintenant, c'était à mon tour de sourire. Je lui ai lancé un coup d'œil en arrière, lui envoyant un regard espiègle. "Je suis contente que ça te plaise. Ne sois pas trop excitée, ce ne serais pas trop professionnel, n'est-ce pas ?" J'ai ronronné.

Elle m'a ensuite sourit diaboliquement. "Attention, Mme Manoban. Tu joues avec le feu."

"Ne t'inquiètes pas, je peux gérer la chaleur."

Ex-Wife Turned BossOù les histoires vivent. Découvrez maintenant