mini-stories draft

✞ Mini histoire religion

6 novembre 2021

Isidor discute avec son camarade de classe de l'école d'art. Isidor n'était pas là pour le dîner et son ami le questionne.

-Eh bien, Isidor, où étais-tu?

-Je suis allé à l'église.

-A l'église? Tu es croyant?

-Je ne sais pas

-Ben! Comment tu ne peux pas savoir?!

-je ne sais pas. Dieu existe-il, ou n'existe-il pas? C'est une question que l'on se pose depuis plus de deux-mille ans, et qui n'a pas de réponse. Pourquoi avoir la prétention de savoir?

-Oui je suppose que tu as raison. Mais alors pourqoi est-tu allé dans une église?

-Je me sens different quand je suis dans une église. Je ne sais pas si je crois en Dieu, mais je ne peux pas m'empêcher de me sentir dans un sanctuaire sacré lorsque je suis à l'intérieur.

-Ouais je vois ce que tu veux dire.

-En fait, j'étais simplement en manque d'inspiration, et les églises ont, pour commencer, souvent une magnifique architecture. Ensuite il y a aussi des tableaux et des sculptures à l'intérieur et l'ammenagement des meubles est fait soigneusement...

-Eh ben! Tu es motivé. Moi quand je manque d'inspiration je soupire, je déprime et je dors! Hahaha!

-Et toi, crois-tu en Dieu?

-Euh non. Nous somme fait de matière, pas de poudre magique lancé sur la terre par un magicien.

-Et nos âmes? D'où peuvent-elles venir?

-Je ne sais pas, la science n'en ai pas encore arrivé là. Peut-être un jour, y arrivera-elle . Isidor, tu est d'humeur bien philosophiques aujourd'hui! Hahaha!

-Tu as un esprit scientifique, cela montre que tu es intelligent.

-hehehe! Toi, tu es toujours hésitant, et tu ne semble jamais rien savoir.

-...

-Et comme tu peux être muet des fois!

-Oui c'est vrai.

-Mais malgré tout, t'es un bon gars, (un peu bizarre tout de même) je ne t'ai jamais vu être méchant, même lorsque quelqu'un était méchant contre toi. Tu es... comme un Saint!

Le camarade d'Isodor ne se doutait pas que malgré son apparence poli et mature, Isidor était loin d'être un saint. Certainement, il faisait parti de ces gens dont l'enfance et l'adolescence les a brisés, et dont la philosophie de vie ne pouvait pas être considérée comme saine.

Derrière son flegme, Isidor n'était pas Indifférent au choses qui l'entouraient. Il aimait, il détestait, comme tout le monde. Mais son regard était indifférent. Certaines personne n'aimait pas Isidor, car il le voyait comme un idiot qui se fichait du monde. Ils pensaient qu'Isidor regardait de haut les autre.

Pourtant, ce n'était pas vrai. Il voyait les autres humains comme égal à lui. Il admirait chacunes de leur qualités, et étaient dégoûtés pour certains de leurs défauts.

Ce qui le différenciait principalement des autres, c'était la distance qui les séparaient. Isodor comprenait facilement les autre, mais les autre avaient en général du mal à voir en travers son masque de l'indifférence.

Cela le peinait. Du moins, au début.

Un jour, Isidor se mit à comprendre que ne pas être compris était son essence même. Dès que quelqu'un comprenait un aspect profond de sa vie, cela semblait le vexer.