Chapitre 1

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RUBY

Encore..., encore la même matinée, une routine. Mon réveil qui sonne encore trop tôt, je l'arrête, je sombre à nouveau, ma mère qui tape à ma porte beaucoup trop fort pour réveiller quelqu'un qui ne dors que trois heures, puis mon père rentre, déjà de bonne humeur, il se fait une joie de m'emmener au lycée... au moins s'a en fait un des deux. Quand je me lève enfin, l'odeur du café viens me chatouiller les narines, mes parents sont dans la cuisine entrain de finir de préparer le petit déjeuner en rigolant. Mon père prend ma mère dans ses bras... on y croirait presque, après ça, difficile de croire que, il y a une semaine je l'ai vu au pieux avec un fille de 20 ans de moins que lui. Il ne le sait pas encore et je ne pense pas que je ne lui dirai pas, ni à lui... ni à ma mère. Je n'ai pas vraiment envie qu'ils se séparent, surtout là qu'ils ont enfin arrêter de s'enguelaient.

-A mon grand, tu es debout, dépêche-toi tu vas être en retard.

-Salut papa.

Ma mère me tend une tasse de café et un pancake. Je prends juste la tasse.

-Il faut que tu manges mon chéri, tu n'as pas manger hier de toute la journée. J'ignore son commentaire en m'accoudant au comptoir. Tu as bien dormi ? Quelle question...

-Oui très bien merci, je vois ses yeux remplis de joie. Je lui mens pour qu'elle soit fier... fier de moi mais aussi d'elle, je lui mens pour qu'elle ne soit pas inquiète, un fils menteur est toujours mieux qu'un fils qui ne vit plus... BREF, je lui mens pour qu'elle soit heureuse. Mais je lui mens pour me mentir à moi-même. J'ai lu sur Internet que lorsque quand on dit une chose notre cerveaux y croit vraiment.

-Tu n'oublie pas ton rendez-vous chez ta psy...

-Et mon premier rendez-vous avec mon groupe de parole, dis-je en la coupant, je sais ça fait une semaine que tu me le rappelle maman.

-C'est très important fiston.

-Mais je vais bien, FAUX, et puis j'avais des trucs à faire avec des potes, FAUX aussi.

-Comme tu me l'as si gentiment fait que remarquer, cela fait une semaine que je te le rabâche, tu aurais pus annuler quand je te l'ai dit, parce que tu vas allez a cette réunion. Je souffle en me décalant du comptoir. Ruby ne souffle pas !

Je pars au pat de cours dans les escaliers pour aller dans ma chambre.

-ET NE CLAQUE PAS LA PORTE !

Bien évidement je la claque. D'un côté c'est parce que je suis à bout, d'un autre car je dois me comporter comme un ado normal.

-Si tu fais une crise tu m'appelle.

-Oui papa, bisous

-Et vas à cette réunion, je sais que tu vas bien, et bien tu te trompes papa, mais ça rassurera ta mère.

-Ouais ok c'est bon, j'irai. Je compter vraiment y aller enfaite mais il ne le sait pas.

Je suis presque à la porte d'entrée du lycée, quand j'entends qu'on m'appelle, je me retourne, mon père est parti mais je vois Derek sur sa moto.

-Tu vas en cours ?

-A ton avis bouffon, je suis devant le lycée avec mon sac mais là je vais rejoindre ta mère elle m'attend.

-D'accord Beau-Papa, Dit-il en rigolant et en me tendant un casque, vous voulez sécher les cours et de monter avec moi sur cette magnifique bécane ?

-Alors attend (je colle mon téléphone à mon oreille) il faut que j'appelle ta mère pour annuler.

Il me jette le casque contre le ventre d'une telle force que ça me procure un mal de chien au abdos et je lâche un petit cri de douleur tout en rigolant.

-Reparle encore une fois de ma mère et je t'éclate. Je monte en mettant le casque derrière lui. Si ma mère savait que je séché elle m'engèlerait, en plus pour monter sur une moto elle me tuerait mais avec Derek elle me ressusciterait mais elles me briseraient sans doute les os. Ma mère adore Derek mais moins la moto.

-Quelle honneur d'être sur cette moto avec le capitaine de l'équipe de foot.

-Profite du moment énormément de fille rêverait d'être à ta place. Je lui serre la taille.

-Tu as raison je vais en profiter.

-Allons Ruby... dit-il sur un ton théâtral. Tu ne peux pas faire ça.

-Tu as raison je ne peux pas faire sa à ta mère. Je sais, j'ai signé mon arrêt de mort mais j'adore le taquiner. Il me met son coude dans le ventre et tourne la tête pour voir ma réaction, il est fier, ça se voit, et moi j'ai mal, ça se voit aussi. Derek et moi on se connaient depuis qu'on est gamins et il a toujours eu plus de force que moi. Sa a toujours était lui qui me défendait face aux autres. Tout le monde craignez Derek, donc de moi. Il se battait tout le temps, et il n'hésite pas une seul seconde pour m'aider. Derek me dit tout, je suis le seul à savoir ce qui l'a vécu et ce qu'il vit encore, je suis le seul à savoir que sa mère a un cancer.

Et lui l'une des seuls personne de mon âge à savoir que je ne vais vraiment pas bien, mais c'est aussi le seul à ne pas m'en parler. Nos familles sont très proches voilà pourquoi...

-Tu as pris des muscles, dis-je en me tenant le ventre.

-J'espère que ça plaira à la nouvelle, apparemment elle est très jolie.

-Une nouvelle ?

-Ouais... bon ta réunion est à quelle heure ?

-Quelle réunion ?

-Ta mère m'en a parlé.

-18 heure et après j'ai rendez-vous avec ma psy, dis-je déçu.

Je suis déçu car je n'ai pas envie d'y aller, car je vais rentrer tard et car Derek vat surement me laissé là car il n'aura pas envie de s'emmerder.

-Bon je t'explique le programme on sèche toute la journée, je te ramène pour ta réu, toi tu racontes ta vie et tu pleures sur ton sors comme une fillette, moi en attendant je t'attends, après je t'emmène à ta psy, tu refais le même chose, puis tu appelles ta mère pour lui dire que je t'emmène diner.

Je suis vraiment heureux de ce programme. Et enfin nous partons, quand nous quittons le parking du lycée, il n'y a plus personne.


La PériodeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant