La Période

Chapitre 2

RUBY

A 18 heure nous arrivons devant le lycée après avoir passé la journée à glander, manger des glaces, rigoler et écouter de la musique sur la plage.

-Bon, bonne chance !

-Mouais. Je suis stressé comme un dealer à la douane.

-Dit toi que je suis là après, dit-il en rigolant. Je descends de la moto.

-Wouah ça me remonte le moral, heureusement que tu es là, j'emploie un ton très ironique.

-Oui je sais, elles disent toutes ça, il enlève son casque aux ralentis pour se venter.

-ça va les chevilles...

J'avance vers la porte quand...

-BONNE CHANCE !

-On ne dit pas bonne chance ça porte malheur.

-ALORS MERDE !

Il dit ça avec tellement de fierté que je pourrai peut-être croire que tout va bien se passer. Derek a passé la journée à me répéter de ça pourrai être cool pour moi, et au fond, il a peut-être raison...

Arrivée dans la salle il y a une quinzaine de personne, et on dirait que ces personne attende... moi. Ils ont tous les yeux rivés sur moi comme si j'avais fait quelque chose de mal.

-Ruby c'est ça ?

Une femme d'une trentaine d'année à peu près se lève de sa chaise. Elle est grande, brune et à les traits fins. Elle porte un chemisier blanc et un jean noir et à ce moment-là je me demande comment elle fait... car même si nous sommes en septembre les journées en Californie sont encore très chaude.

-Oui, je suis assez gêné alors je n'en dis pas plus.

-Très bien, on t'attendait installe toi. C'est encore plus gênant.

Quand je m'installe c'est là que je la vois... Elle est châtain avec des reflets blonds. Des émeraudes à la pace des yeux et n'a pas vraiment l'air à sa place. Je m'assois à côté d'elle au fond.

-Je ne t'ai jamais vue ici ?

-Les gens normaux disent normalement « Bonjour » d'abord.

-Mais qui t'as dit que j'étais une personne normale.

-Et toi qui t'a dit que j'avais envie de te parler.

Alors là, je ne sais même plus quoi dire, je m'enfonce dans ma chaise et regarde droit devant.

-Je suis nouvelle.

Et là je comprends. C'est « la nouvelle », celle dont Derek m'a parler. Je fais un bond et me tourne vers elle.

-A je comprends mieux maintenant.

Je lui tends une main.

- Ruby.

-Tris.

Elle la serre.

-Enchanté.

La réunion passe assez longuement. Anaïs c'est présenté et c'est elle qui va nous occuper chaque semaine tous les jeudis à 18 heure. Chacun parle de ses problèmes sauf Tris et moi on a refusé. Certains sont là pour des bêtises et ça nous fait bien rire. Au milieu de la réunion, une fille nommé Elisabeth fondait en larme car elle avait perdu son chat il y a une semaine.

-Il est mort dans son sommeil.... Je vois déjà trois psy... et...et c'est vraiment très dur. Alors je comprends les personnes qui ont perdu un être proche. Moumoune était ma meilleure amie.

Elle faisait que sangloter et nous avec tris nous pleurions aussi... mais nous pleurions de rire. J'ai ri à m'en faire mal au ventre, Tris se plié en deux sur sa chaise pendant que la maîtresse de Moumoune nous lançait des regards assassins.

A la fin de la réunion tout le monde à serrer la main d'Elisabeth avec des phrases stupides du genre « mes condoléances » ou « tiens le coup tu vas y arriver » et même « je suis là si tu as besoin » et elle se contentait de répondre en leu serrant la main accompagnée d'un hochement de tête et en essuyant son nez avec le mouchoir qu'elle a en main depuis le début de la séance.

Quand se fût notre tour Tris et moi avons pris notre rôle très au sérieux. Nous nous sommes approchés, Tris lui à serrer la main tout en disant « Les funérailles se passent quand ? » d'un air vraiment attrister, sans répondre elle m'a serré la main m'a tiré vers elle et a dit

-Vous croyez que je ne vous ai pas vue tout à l'heure rire de moi, Moumoune était comme ma sœur je ne m'en remettrai jamais. Puis elle me lâcha.

On sait avancer droit comme des piquait en se retenant de rire, nous nous sommes regardait droit dans les yeux et nous avons pouffait de rire.

-Sérieusement on aurait dit qu'elle avait perdu sa mère, cette fille est complètement cinglée, j'espère que tout le monde n'est pas comme ça dans cette école.

Il fait déjà nuit, il y a un léger vent qui fait envoler ses cheveux et dans ses yeux bleu vert on peut distinguer le reflet des réverbères. Quand on descends les marches du lycée toujours le sourire au lèvre, on voit Derek appuyer contre sa Jeep le nez rivés sur son téléphone.

-Tu le connais ? me demande t'elle en constatant que je le fixe.

-Euh ouais, c'est un pote à moi c'est lui qui doit me ramener.

-Ah ok, et bien ravi de t'avoir connue Ruby. A demain.

Puis elle part vers la droite et moi je m'avance en sens inverse pour rejoindre Derek qui nous regardait.

Mes yeux restent positionnés sur elle et Derek me dit

-Tu l'as conné elle est franchement mignonne.

Je n'accorde aucune importance à ce qu'il me dit et je pars en trottinant vers elle. Arrivé à mi-chemin je cris son nom et elle se retourne.

-Ça te dit de venir avec nous on va allez manger quelque part ? Enfin d'abord j'ai rendez-vous avec mon psy mais tu pourras attendre avec Derek, il est plutôt cool comme gars. J'essaie de dire sa avec une voie assez neutre mais je pense que c'est loupé.

-Je ne sais pas vraiment...

- Oh euh...

-Le décès de Moumoune m'a vraiment coupé l'appétit

J'esquisse un léger sourire et me passe la main dans la nuque.

-Et calme toi t'es tout rouge, ça va sois pas déçu je vais venir.

Puis nous rejoignions la voiture de Derek en riant.

-Ducoup elle vient avec nous ?

- Ouais je ne voulais pas la laisser seul j'avais peur qu'elle face une connerie, dis je en ouvrant le portière passages et en lançant un regard complice à Tris. Elle se retiens de rire, regarde Derek qui n'a vraiment rien compris, elle hausse les épaules comme si elle ne voyait pas se que je voulais dire et monte derrière. Quelque seconde après Derek nous rejoins toujours la bouche ouverte, claque la porte.

-J'ai rien compris. Nous rigolons tout les trois et Derek allume le moteur et pars du parking.