Chapitre 26

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1 an plus tard...🍃

ITOU

11 heures 25

_ Ceux là tu ne touches pas, désignant les biberons alignés sur le plan de travail, j'ai tout nettoyé hier, occupe-toi juste du ménage aujourd'hui

_ D'accord madame c'est compris, bonne journée

_ Merci à toi aussi, arrangeant mon bébé sur ma hanche

J'ai terminé de préparer les biberons de la journée et j'ai récupéré le sac de sortie de Tehila pour aller la déposer chez ma mère.

_ Wouuu mon joli bébé, fait ma mère en récupérant sa petite fille, Itou l'enfant là mange quoi pour être grosse comme ça ?

_ Elle croque la vie à pleine dent, sortant un biberon, tiens maman je suis presqu'en retard au travail

_ D'accord vas-y

J'ai fait un bisous à ma fille et j'ai couru jusqu'à ma voiture pour me rendre à l'hôpital.

_ Bonjour madame la ministre, me lance respectueusement un docteur

Je lui ai fait un sourire. Depuis que je suis mariée à Daniel, les gens me respectent énormément dans cet hôpital. Ça va me manquer de travailler ici, dans bientôt on aura les résultats des élections présidentielles et c'est vraiment la pression de notre côté en ce moment.

_ Moi je vais voter pour Daniel oh, crie ma collègue

_ « Daniel », c'est ton ami ?

_ Monsieur Retondah pardon, elle reprend, donc je vais voter pour lui notre président ooooh

J'ai tchipé en enfilant ma blouse. Les gens sont tellement hypocrites dans ce service, si je n'étais pas la femme du premier ministre ils n'allaient pas se comporter comme ça avec moi.

_ Non Itou j'ai toujours su que tu allais être grande dans ta vie

_ Mireille allons travailler tu parles trop pour rien

_ D'accord allons-y

Durant toute ma journée je n'ai pas arrêté de penser à ma poupette. Daniel m'a bien eu, dès notre premier mois de mariage je suis tombée enceinte, j'étais surprise alors que lui était fou de joie. Mais bon un enfant c'est toujours une bénédiction.

AURORE

15 heures 30

_ J'en ai marre Serge, tapant du poing sur la table

_ Ne me crie pas dessus Aurore

_ Je vais le faire parce qu'il faut gronder les enfants pour qu'ils comprennent

Il a froncé les sourcils en s'approchant de moi, j'ai eu le réflexe de reculer. On ne sait jamais.

_ J'ai dit tu ne me cries pas dessus, saisissant fermement mon bras, je suis ton mari

_ Mais tu te comportes comme un enfant, essayant de retirer mon bras de sa main, je te répète la même chose depuis presque deux ans mais tu ne changes pas je suis fatiguée

Depuis qu'on est marié j'ai l'impression d'être plus sa mère que sa femme. En tant que pasteur il est organisé, mais dans son rôle de mari c'est zéro.

_ C'est toi la femme ici et tu te plains pour tout et n'importe quoi

_ Je te demande juste d'être ordonné, et d'arrêter de me traiter comme ta mère mais plutôt comme ta femme

De l'indigence à la royauté Où les histoires vivent. Découvrez maintenant