10. Quiproquo.

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Aujourd'hui, j'étais un peu stressée, nous étions le vingt-sept, dans moins d'une heure, je devais aller chez mes parents.

J'enfilai une robe sombre avec des collants et un beau collier, j'essayai de me coiffer bien comme il faut et attendis Drago.

L'heure passa très lentement, je faisais les cents pas dans mon salon en regardant toutes les deux minutes l'horloge. J'avais tout essayé pour me détendre ! La musique, le dessin, le thé, j'avais même pris un bain ! Mais rien n'y faisait, j'étais aussi stressée qu'un Loup-garou le soir de la pleine lune.

Quand la sonnerie de la porte d'entrée retentit, je me précipitai pour ouvrir.

- Hermione, comment tu te sens ? Me demanda Drago.

- Bien, parfaitement bien, lui répondis-je en le laissant entrer.

- Ne mens pas, je ressens toute ton angoisse, rigola-t-il. Détends-toi, tout va bien se passer.

- Si tu le dis... Marmonnais-je en prenant son bras pour transplaner devant ma maison d'enfance.

Cela faisait seulement quelques mois que je n'y étais pas revenue, mais quand on est chez-soi et que ce sont des personnes qu'on aime, le temps d'une journée loin d'eux, peut devenir une année entière à vos yeux.

Je marche à côté de Drago, mon cœur battait de plus en plus fort, l'angoisse grossissait au fur et à mesure de mes pas.

- Hermione, pourrais-tu arrêter de me serrer si fort, sinon je crois que je ne sentirais plus mon bras gauche, se moqua Drago.

Je le lâchai en le fusillant du regard, ce n'était pas ma faute si j'étais si angoissée à l'idée de retrouver mes parents ! Face à la porte d'entrée tout un tas de questions me virent en tête, ma mère avait encaissé, mais quand était-ce de mon père ?

Soudainement, deux petits coups se firent entendre.

- Mais tu es fou ! M'écriais-je en me tournant vers Drago qui avait frappé à la porte.

- Tu ne vas pas rester sur le perron jusqu'à ce que la nuit tombe ? Et tu ne semblais pas vouloir le faire, alors, je l'ai fait pour toi, dis-moi merci, rajouta-t-il avec un sourire.

Je n'eus pas le temps de répondre que ma mère nous ouvra.

- Ma chérie ! Comment vas-tu depuis ? Et le bébé, comment ta grossesse se passe ? Déballa-t-elle en m'enlaçant. Je vois que tu as ramené quelqu'un, ça ne fait rien, il reste de la place pour une autre personne. Excusez-moi, continua-t-elle en se tournant vers Drago. Je m'appelle Jean, la mère d'Hermione, et vous ?

- Enchanté, je suis Drago Malfoy, un... Ami de votre fille.

- Entrez, je vous en pris ! S'exclama ma mère en nous laissant passer.

- Maman, calme-toi s'il te plaît. Je sais que tu es contente, mais contrôle-toi.

- Je suis désolée, mais tu m'as tellement manquée, je n'attendais qu'une seule chose, que ton père m'autorise à t'inviter à venir dîner ! Et ce garçon est très beau, me chuchota-t-elle en enlevantmon manteau. Peut-être que...

- Non maman, c'est juste un ami. D'ailleurs papa est rentré ?

- Oui, ne t'en fais pas ma chérie, je suis sûr que lui-même regrette ses paroles, me rassura ma génitrice.

Nous nous dirigeons vers la cuisine, où mon père était déjà installé, nous attendant sûrement. Quand il me vit, il se leva.

- Hermione.

- Papa, répondis-je avec une terrible envie de faire demi-tour.

- Viens par là, annonça-t-il en ouvrant ses bras.

La Liberté D'une Vengeance.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant