La Liberté D'une Vengeance.

7. Progression.

Il hocha la tête et, contre son gré, serra ma phalange.

- Dis-le, ordonnais-je.

- Dire quoi ?

-Dis, tu sais quoi, me répétais-je.

-Tu sais quoi.

-Malfoy ! Menaçais-je.

- D'accord, d'accord, rigola-t-il. Je promets de le révéler à personne, de ne pas de faire faux bonds et pas de trahison. Jusqu'à ce que la mort nous sépare, déclara-il avec sérieux.

- Quoi ? M'exprimais-je abasourdie.

- Je rigole Granger, tu aurais dû voir ta tête ! Explosa Malfoy en rigolant.

- Très drôle Malfoy, vraiment je suis morte de rire ! Ironisais-je en croisant les bras.

Malfoy était encore en train de rire à gorge déployée, et je dis que son rire était une douce mélodie à l'oreille. Reprends-toi Hermione ! C'est Malfoy !

Je secouai ma tête pour chasser ses pensées absurdes et lui prit le bras pour transplaner chez moi, pendant qu'il s'esclaffait.

Je l'emmenai dans ma chambre et prit ma baguette, Malfoy s'était calmé.

- Granger, je sais que je suis un tombeur, mais cela va un peu vite, tu ne trouves pas ? Me dit-il en regardant le lit.

- Mais non ! N'importe quoi ! M'écriais-je en réalisant l'idée qu'il se faisait. Je t'ai emmené ici, car c'est là que se trouve ma cachette, tu n'es pas croyable !

Je prononçai la formule, traversa le miroir et descendis l'escalier, Malfoy sur mes talons.

- Charmant, observa-t-il en scrutant la pièce.

Il regarda le collier et le microscope moldu sur la table.

- Que comptes-tu faire avec ça ? Me demanda-t-il.

Je soufflai et lui raconta comment j'avais trouvé le collier, en rabaissant par la même occasion les Aurors incompétents.

- Ne le touche pas ! Hurlais-je. Je ne sais pas s'il est dangereux.

- Il n'y a qu'une façon de le savoir, dit-il en sortant sa baguette. Revelio.

Le collier bougea un peu et s'immobilisa dans la seconde suivante, aucun danger. Pourquoi n'avais-je pas pensé à ce sort en premier !

- Voilà, maintenant on peut l'examiner de plus près, nargua-t-il en le prenant.

- Je n'ai rien trouvé d'anormal, déclarais-je. Mais je pense qu'il a un rapport avec Gryffondor, il y a écrit "Gryffy" sur la queue du lion.

- Pourquoi un Gryffondor aurait basculé dans les Ténèbres et surtout en s'en prenant à toi ? Demanda Malfoy.

- Aucune idée, mais malgré les clichés, tous les Gryffondor ne sont pas tous bons, regarde Peter Pettigrew, il était à Gryffondor, me rappelais-je.

- C'est vrai, mais pour l'instant, on ne peut pas en savoir plus avec ce collier, Hermione.

- Quoi ? Co... Comment tu m'as appelée ? Interrogeais-je surprise.

- Hermione, c'est ton prénom, non ?

La première fois qu'il m'appelle ainsi, et je dois avouer que ce n'est pas désagréable du tout.

- Oui, mais ce n'est plus Granger ?

- Nous sommes amis et nous allons enquêter ensemble sur cette affaire, alors je me suis dit que pour un premier pas, nous pourrions nous appeler par nos prénoms. Qu'est-ce que tu en dis ?