Castiel, Mes Frères et Moi

𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟏𝟐 : 𝑹𝒖𝒑𝒕𝒖𝒓𝒆 ?!

❧ 𝓛𝓲𝓷 ☙

L'homme : Castiel Hart, aboya-t-il.

Nous sursautions tous les deux violemment de nos chaises, tandis que le rire menaçant de l'homme s'élevait entre les murs austères du bureau.

L'homme : Vos parents sont là.

Ses parents ? Avait-il vraiment appelés ses parents ? Je me tournai vers lui, il était adossé contre le dossier de sa chaise et taper nerveusement du pied, se retenant de ronger ses ongles si parfaits. Son regard était vide de toute vie et son visage figé dans une expression de stupeur et d'horreur. Je ne l'avais encore jamais vu comme ça.

Lin : Tes parents ? Chuchotai-je.

Il détourna son regard, m'ignorant complétement pour planter son regard cadavérique sur l'homme en face de nous.

Castiel : M-Mes parents ? Tous les...Deux ? Balbutia-t-il dans un premier temps, avant de se redresser brusquement, faisant reculer brutalement sa chaise.

L'homme : Ayez donc tous vos apaisements, jeune homme. Je n'ai prévenu que votre mère, comme vous me l'aviez demandé.

Castiel passa les mains sur son visage, se frotta les yeux avant de lâcher un profond soupir.

L'homme : Suivez-moi, soupira-t-il.

Je me redressai en même temps que lui et ne pus m'empêcher de lui lancer un regard d'incompréhension. Il m'effleura.

Castiel : S'il-te-plaît, Fillette. Tais-toi, m'ordonna-t-il tout bas. Devant ma mère, ne dis pas un mot, tu me laisses parler.

Il ne me laissa pas le temps de répondre. Dans le couloir, je me collai à lui tandis que l'homme nous menait dans un autre bureau où nous attendait la mère de Castiel. Les mains sur les hanches, l'homme nous observait avec mépris. Tandis que la mère de Castiel, une femme grande, élancée, les cheveux rouges ondulés grâce aux subterfuges de son coiffeur certainement, le regard gris clair. Une jolie femme sur qui les hommes se retournaient encore sans doute, nous regardait surprise dans un premier temps avant d'opter pour une expression sérieuse. Les lèvres pincées, les mains jointes, elle s'avança droit vers nous.

Castiel : Je te jure que je ne voulais pas...

Sans même lui laisser le temps de finir, elle leva la main pour faire taire son fils et se tourna vers l'homme.

Valérie : Monsieur...

L'homme : Smith.

Valérie : Valérie Hart, dit-elle en lui tendant la main. Pouvez-vous m'expliquer les raisons qui font que, je dois venir mon fils et...Elle marqua une pause. Et sa collègue dans les bureaux du centre commercial ?

Castiel : S'il-te-plaît, laisse-moi t'expliquer...

Elle lui lança un regard dur et, il se tut immédiatement.

Valérie : S'il-vous-plaît, poursuivez Monsieur Smith.

Smith : Outrage public à la pudeur, balança-t-il sans quitter la mère de Castiel des yeux. Votre fils s'est introduit dans la cabine de la demoiselle ici présente-

Castiel : Ce n'est pas une inconnue...

Reniflant, il s'interrompit et baissa la tête avant d'être rappelé à l'ordre. Sa mère lui lançait le même regard noir.

Smith : Soit ! Toujours est-il qu'il s'est introduit dans la cabine sans l'accord des vendeuses, et à leur sortie, les vendeuses nous ont rapportés ce qu'il se serait passé selon elles.

Elle rit, mais elle rit jaune.

Valérie : Et que se serait-il passé selon elles ?

Smith : Et bien...Il semblait mal à l'aise. Elles auraient entendues des bruits...