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Le temps devînt long et ennuyeux. L'ennuie appel l'envie d'intérêt quelconque. Même dans une situation paressant stimulante, les répétitions donne une perte d'intérêt à n'importe quel événement. Tu baillais. Peu importe où tu déposais ton regard c'était la même teinte, la même couleur, le même noir. La même température neutre. La même odeur poussiéreuse. Le même son calme. Tu perdis en attention et détendis les yeux. De plus en plus, sans même l'avoir remarqué, ils étaient déjà clos. Tu le remarquais que quand la porte se réouvrit brusquement en laissant entrer une forte vague de lumière.

- Alors, il fait encore jour. tu te dis.

Tu avais vraiment perdu la notion du temps dans cette pièce sans indication clair aux heures qui défilaient. Les yeux plissés, tu essayais tant bien que mal d'appercvoir l'individu qui avait ouvert cette porte. Mais tu ne voyais même pas la silhouette. Tu évitais de te poser la question en vu de ton niveau de fatigue.

- Je te souhaite une bonne nuit!

Cette voix aiguë et enjouée, ça ne pouvait être que Toga. Dans cette phrase tu remarquais une incohérence.

- Pourquoi me dis-tu bonne nuit? Je viens juste de me réveiller je vais pas me coucher.

Avant qu'elle ne puisse répondre un gaz émanait derrière toi et t'endormit aussi tôt. Tu compris mieux pourquoi elle te disais bonne nuit.
Tu ouvris les yeux. Le décors autour de toi avait changé depuis ta sieste forcée. Cette fois-ci, tu étais sur une table d'opération en métal. Au début, tu te disais, par réflexe, que c'était froid mais vu que tu y étais déjà depuis un moment apparemment, c'était en réalité assez chaud. Tu scrutai les environs et très vite, tu remarquais ce qui semblait être un homme au loin. Face à une table, dos à toi, il manipulait des instruments qu'il cachait involontairement avec son corps.

- Qui es tu ? Dis-tu avec une voix posée mais interrogative.
- Tu es déjà réveillée ? Je suis le tuteur de ton chef, All For One.
- Il a un tuteur, donc vous êtes comme une sorte de boss ultime ?
- On peut dire ça, oui. Tu as dit que tu rejoinais la ligue n'est-ce pas ?

Tu acquiesçais d'un mouvement de tête. Tu tournais la tête de l'autre côté de ton épaule et remarquais que tu étais reliée à une poche à eau. Tu avais l'impression d'être dans une salle d'opération mais le lieu sans les instruments, ressemblait plus à une cave assez bien entretenue.

- À l'intérieur, ce n'est pas de l'eau tu sais ?

Tu le regardais surpris attendant la suite de son information.

- J'y ai insufflé un liquide permettant d'indiquer ta catégorie alterique d'après mes critères. Pour l'instant, la réaction n'a pas eu lieu. Même si ça me surprend un peu. Ton alter possède des caractéristiques faisant ralentir le processus d'identification. Quel genre d'Alter est capable de ça ?

Onii, ton alter, se bat sûrement intérieurement pour lutter contre son produit. En tout cas, c'est ce que tu pensais à ce moment là. Mais jamais tu aurais pu imaginé la suite des événements. Après une demi heure, All For One était préoccupé par le manque de changement physique ou moral face à son expérience. Au même moment, Onii se manifestait dans ton esprit.

-T/P... J'ai mal! J'ai super mal! Arrête ça ! Ça fait mal.

Il le disait avec tellement de difficulté que tu sentais, toi aussi, une forme de douleur se propager en toi.

- Monsieur, ça fait très mal. C'est normal?
- La douleur ? Quel genre de douleur. Décris moi tout.

Tu te concentrais sur ces douleurs. Mais quand tu tentais de te concentrer, elles disparaissent aussi tôt. Onii te les décrivaient alors.

-Je me sens me decomposer, quelque chose me caresser et me brûler en même temps.
- C'est étrange. Tu as un alter ?

Tu étais surpris face à cette question. Dans ta vie tu l'avais bien sûr entendu mais ici tout le monde connaissait la réponse.

- Bah oui ! J'ai un alter permettant d'avoir une personnification de mon subconscient.
- Ça existe ce genre d'Alter ? Ça ressemble plus à... Elle me semble intéressante, en revanche. Possèdes-tu un changement physique ?
- Absolument pas. Tout se passe dans ma conscience.

- Lui aussi me prendra pour une folle ? Pensa t-elle.

- C'est d'autant plus intéressant.

C'est la première fois que l'on te faisait la remarque. Mais après tout, ton alliance ne tenait qu'à un file. Tu te rallongeais un peu fatiguée. Tu avais beau avoir dormi énormément, le sommeil réclame la fatigue. Tu regardais le plafond n'ayant pas d'autre chose à faire. Les douleurs reprennaient de plus belle. Tu serrais les dents inconsciemment, tu voulais faire le moins de bruit possible pour ne pas attirer l'attention sur toi.

Le tuteur de ton supérieur, lui, le voyait bien que tu avais mal. À part ça, rien a signalé.

- Bon, on reprendra ça plus tard. Le temps presse.

Il enlevait les ustensiles qui étaient utilisés pour que tu puisses disposer sans encombres. Lorsque tu te levais, étourdis à cause du temps de repos prolongé, tu avais perdu l'usage de tes jambes. Tu te repris vite en main. Tu avais déjà eu pire comme sensation.

Tu te faisais raccompagner par un petit homme très âgé.

- Dis moi t/p, tu penses nous servir à quoi ?

Tu fronçais les sourcils. «C'est eux qui me propose et c'est eux qui me demandent mon utilité !?» c'est en autre ce que tu disais à ce moment là avant de te poser sur la question.

- Je peux être une bonne stratège mais je suppose que vous en avez sûrement un...

Vous continuâtes à marcher dans le silence.

- Il est possible que tu sois utile sur le plan de l'information, tu ne trouves pas?

Qu'est ce que tu fouterais dans l'information. Ton alter ne consistait pas à te transformer. Tu te visualisais pour y voir les possibilités.

- Je ne vois pas le rapport.

- Ta discrétion est un fort atout. Tu pourrais espionner ou prendre des objets qui nous intéresse. Tu t'en sens capable ?

- Vous me demandez vraiment mon avis?

Tu t'en fichais de ton rôle tu voulais qu'une chose. Te venger des personnes qui osaient douter de toi et que personne d'autre n'ai à subir ce que tu avais vécu.
Tu te rendais enfin au refuge. C'était une petite pièce semblable à un bar d'appartement. Tout le monde était là.

- Ah! Je me demandais quand tu allais sortir !

La jeune fille se jetait sur toi toute enjouée. Tu ne bougeais pas d'un pouce.
Twice semblait aussi heureux, admirant la blondinette au passage. Pour les autres, c'était compliqué de décrire vraiment ce qu'ils pensaient, ils étaient tous stoïques.
Le chef prit la parole en me regardant droit dans les yeux.

- Tu fais officiellement partie des autres, t/p

Tu ne pouvais pas t'empêcher de sentir ton cœur plus léger comme si on t'avait confié une mission d'une haute importance. Tu t'étais engagée, il faudrait assumer tout ce que tu allais endurer ici.

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 06, 2023 ⏰

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L'incendie du Cœur (Dabi x Reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant