Puisqu'en vous aimant, je ne puis avoir mieux.

Des cendres de mon cœur est né le phénix de l'amour.

C'est comme poser un mot sur une angoisse profonde qui nous habite depuis des siècles. Comme trouver dans l'orage un morceau d'arc en ciel dissimulé, si bien caché que personne ne peut l'apercevoir, aussi fine soit sa vue.
Je ne sais pas comment prouver la force de mon amour et son épaisseur, sa splendeur et son immensité, son inconstance, parfois elle éclate, bouillonne, frissonne, brûle. Parfois, elle soulage, apaise et relaxe parce que ce sentiment d'aimer est si fort qu'il combat la haine envers moi.
Je vous aime plus que je me déteste.

Mais je sens le chagrin qui me dévaste en apprenant votre absence car je suis en constante recherche de vous. Je ne me sens bien qu'avec vos yeux croisés dans les miens, aussi difficile cet exercice puisse t'il être. Parce que vous plongez dans mon être et vous vous emparez de mon cœur, avec vos douces mains vous le saisissez et alors il n'est qu'à vous, bien que vous n'en voyez aucune utilité et que ce cœur, vous le portez malgré vous.

Vous êtes un cadeau des étoiles, un présent des cieux, je n'en doute plus, un ange déposé sur la surface de la terre pour faire de ce monde un meilleur endroit.
Vous avez réveillé mon cœur profondément endormi, en lui confiant un amour sans limite même s'il ne sera jamais partagé. Il reste doux à ressentir et je n'imagine plus mon univers sans lui. Sans vous.

J'ai envie de remercier chaque étoile par son nom de vous avoir mis sur mon chemin, la lune, tous les astres remplis de lumière, car c'est ainsi que s'est construit mon amour, dans la lueur et la clarté et pour mon bien-être profond.

Je ne peux plus lire un poème, admirer une fleur ou une oeuvre d'art, écouter une musique, sans penser à vous. Les paupières closes, votre image m'apparaît immédiatement sans que je ne puisse la repousser, c'est vous partout qui prenez tout l'espace dans ma vie désormais.

J'ai conscience que ma santé est la priorité et que je dois faire mon maximum pour me concentrer sur elle et non sur vous. Mais vous êtes comme un miracle, et j'ignore toujours comment vous remercier suffisamment pour le temps que vous m'accordez parfois. C'est au-delà du possible me semble-t-il, loin dans le ciel infini, je frôle une étoile. L'amour, oui ça rend parfois les choses compliquées. Mais peu importe pour toute la joie en contre partie, le pouvoir d'aimer.
Qu'il y ait un chemin que mon âme puisse emprunter et qu'entrant dans ce rêve, je puisse vous voir durant mes errements. Je vous vois partout.

Préfériez-vous aimer davantage et souffrir davantage, ou aimer moins et moins souffrir ? Qui peut contrôler la force de son amour ?

« La danse de la lune.

La lune, seule lueur sur l'espace endormi
Fait battre mon cœur et apaise les nuits.
Entourée de ses étoiles, elle navigue,
Dans un océan noir, fatigue
Quand vient le matin tout doucement
Elle s'éteint sans chagrin, et le soleil reprend. » Charme d'une nuit d'été.

Voici un autre poème avec mes faibles mots.
« Magie des étoiles.

Se rejoignants en couples brillants,
Mystère, rêves et son du vent,
À la fenêtre elles eblouissent le temps,
Nous pouvons voir leurs reflets dans l'étang.

Ensemble elles chantent une berceuse protectrice
Sur les cœurs fatigués emportent tous les supplices,
Leur beauté est digne des plus beaux poèmes,
Poigante et bouleversante, elle nous emmène,
Vers le pays des rêves, monde onirique
Où les cauchemars ne sont plus si tragiques.

Parfois, sommeil interrompu je les espionne,
Mille merveille dans mon âme elles façonnent
Une pluie d'étoiles filantes, rêves échoués
Qui soudain en une nuit se sont retrouvés
C'est alors que le cœur émerveillé
J'y crois à nouveau et leur règne est entier. »

Comme mon sentiment pour vous, la nuit m'inspire et m'effraie, de la même manière. J'ai peur d'elle, qu'elle m'emmène loin dans le ciel si sombre et que je me perde, et de vous aimer dans le trop et que ça déborde, le contraire d'une vague l'amour ne se repose pas contre le sable mais ressurgit sous une autre forme dans l'océan, la vague la plus haute qui ne s'échoue pas.

Ainsi j'inscris dans le sable votre prénom. Je le grave malgré moi dans mon cœur, jusqu'au plus lointain de ses cachettes, il s'immisce.
Je suis fatiguée de sentir battre l'amour sous ma poitrine à chaque seconde de la nuit, les paupières closes je ne vois que vous, et mes rêves s'orientent vers votre image mais au moins vous êtes auprès de moi. Même si vous décidez de laisser mourir ce cœur sans valeur, sans espoir, vous l'avez touché et il a été protégé de toutes les menaces de mort que j'avais envers moi-même. Je vis pour vous, même si je ne représente rien dans votre vie. Je ne puis trouver meilleur sentiment que votre présence et que vos yeux automnals soient plongés dans les miens moroses.
Quand je sais que je vais vous voir, l'angoisse me prend par la gorge. Les larmes ne se retiennent plus et je dois me préparer à vous voir, heureusement qu'il y a les grilles pour être au courant...
Oui peut-être que je suis folle et ce que j'écris me rend triste plus que ne me satisfait et je suis désolée de ne pas trouver mots à associer à votre merveilleuse image, votre tendresse inégalable, votre gentillesse si précieuse, votre rire si divin et doux à écouter.
Vous êtes mon plus beau cadeau et loin d'être mon premier drame, aussi avez-vous réussi à réveiller mon cœur si profondément endormi, quelqu'un d'autre pourra éventuellement le saisir à l'avenir maintenant qu'il est éveillé.
Je pense à vous ce soir. Mon cœur est chargé d'amour. N'est ce pas merveilleux d'être habité par l'amour et non la haine, sentiment qui me dévastait depuis des mois ?
Avant que les roses ne fanent, sachez qu'au moment où je vous écris ces quelques mots, je vous aime comme je n'aimerai jamais personne d'autre, j'en ai la certitude.
Puisque en vous aimant, je ne puis avoir mieux.