Prologue ✨

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Assalamu alaykum


" Ce n'est pas parce que je suis forte pour supporter la douleur que je la mérite.»

Inconnu.





Syham : Et après la mort ?







Moi : QUOI ?

Je crois avoir mal compris, dites moi que je rêve et ce n'est pas ce que je suis entrain d'entendre.

Papa : N'hurle pas, tu as très bien entendu Syham. J'ai proposé ta main au fils de mon ami et il a accepté. Ils viendront la semaine prochaine.

Moi : Et de quel droit tu te permets de faire ça ?

Je suis sûr qu'il l'a prémédité. Il ne peut pas me sentir, il est exécrable avec moi depuis que je suis au lycée.

Papa : Commence pas Syham. Je suis ton père. Tu es dans ma maison, je te nourris, t'habilles et je t'héberges tu fais ce que je dis et c'est tout.

Je me suis levé en regardant ma mère qui comme à son habitude est silencieuse du moins quand mon père est présent. Je déteste la voir se faire marcher dessus comme ça par lui.

Moi : Je ne me marierai pas.

Papa : C'est ce que l'on verra. Syham ne me défie surtout pas, tu pourrais le regretter.

Je me dirige vers ma chambre sans leur accorder un regard. Sur mon lit je m'installe et je réfléchis.

Je savais bien qu'un jour tout cela arriverait. Je savais qu'il me ferait une chose pareille mais mon coeur avait un espoir qu'il me considère encore comme sa fille.

Je n'ai jamais vraiment pensée au mariage. Tout ce qui me rend heureuse c'est les études et l'écriture. Faut être honnête je n'ai que 19 ans comment je peux être donné en mariage de force, après il n'y a pas d'âge pour se marier mais quand même. Le connaissant il ne changera pas d'avis d'aussitôt. Je me sens mal, très mal.

Ma mère n'a sûrement pas intercéder en ma faveur mais je ne lui en veux pas, il est capable de la battre si elle ose dire quoi que ce soit le contredisant. Elle me fait de la peine, mon père veut une petite femme, qui fait à manger, le ménage et qui ne l'ouvre surtout pas pour discuter et encore moins pour le contredire ce qui est le parfait exemple de ma mère et qui est tout le contraire de moi. Je ne peux pas me taire et me laisser marcher dessus malgré ma timidité.

J'essaie de calmer mes larmes qui menacent de tomber, si j'avais des amis à qui raconter tout ça ce serai tellement réconfortant mais malheureusement je ne suis pas le genre de fille à avoir des amis. Je me dirige alors vers la prière, qui de mieux qu'Allah pour écouter mes problèmes ?

Je fais deux rakats avant de parler à Allah. Une fois mes soucies raconter je décide d'aller me coucher. C'est le coeur lourd que je m'endors.

Le lendemain je me réveille à 7h, j'ai cours à la fac. Je suis en deuxième année de médecine. J'ai toujours rêvé de soigner les gens et surtout sauver des vies. Mon plus grand rêve serai de soigner les malades en voyage humanitaire. Aller à la rencontre des gens malade, être leurs derniers espoirs, ça me fait tellement rêver.

Syham : Et après la mort ? Tome IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant