Chapitre 11💎

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Assalamu alaykum

«  Tu es dans mon coeur mais je ne veux plus te voir... »
Dadju








Syham : Et après la mort ?

Il m'a fixé quelques secondes avant de regarder la route.
Je l'ai entendu souffler bruyamment.

Nahïl : Tu ferai mieux de dormir on a encore 2h de route.

J'ai ma réponse.

J'ai tourné la tête du côté de la fenêtre pour regarder le paysage.
J'ai réussi à me rendormir. Quand je me suis réveillé, j'ai remarqué qu'on était déjà à Marseille.

Nahïl : T'es réveillé, tant mieux. Il me faut l'adresse.

Il m'a tendu son téléphone, je l'ai pris pour noter un endroit pas loin de mon ancien chez moi sur le GPS.

Ensuite je l'ai reposé sans le regarder.

Nahïl : Comment tu te sens ?

Moi : Normal.

Nahïl : Syham, j'le vois bien que t'es stressé.

J'ai levé les yeux au ciel.

Nahïl : T'en fais pas ça va bien se passer.

Il avait l'air sûr de lui, ça m'a un peu rassuré, je crois que le fait qu'il soit là m'a beaucoup plus rassuré qu'autre chose mais ses paroles sont tellement blessante malgré le fait que je ne le considére pas.

J'avais les mains moites et le coeur qui battait fort.
Je savais que je pouvais perdre connaissance à tout moment.

Une trentaine de minutes plus tard, qui m'ont semblé être une éternité, on est arrivé devant le parc près de chez mes parents.

Il s'est garé puis il s'est tourné vers moi, il m'a levé la tête avec son index pour que je le regarde, un terrible frisson m'a pris.

Nahïl : Tout va très bien ce passer d'accord ?

J'ai hoché la tête puis il a passé son majeur sur la longueur de mon nez, c'était trop stimulant.
J'ai souris en ressentant l'agréable sensation.

Nahïl : Aller préviens la que t'es ici.

J'ai pris mon téléphone en le regardant, il a passé sa main sur ma joue ce qui m'a totalement déconcentré et au lieu d'appeler ma mère j'ai appelé Malick sans faire exprès.
J'ai très vite raccroché.

Moi : Tu vois ce que tu me fais faire.

Il a sourit en levant les mains en l'air en signe de résignation.

J'ai finalement appelé ma mère.
Quand elle a entendu ma voix, je l'ai senti sourire.

Elle est arrivé 10 min après, Nahïl et moi étions assis sur un banc du parc, je voulais pas qu'elle le voit mais je ne me sentais pas rassuré de rester toute seule alors il est resté à côté de moi.

En vrai à ce moment là j'en avais rien à foutre qu'il me dise qu'il avait pitié de moi, tout ce que je voulais c'était être rassuré et avec lui bizarement je l'étais.

Quand j'ai vu ma mére approcher,  j'ai littéralement hurler puis j'ai couru pour me refugier dans ses bras en pleurant, elle pleurait elle aussi.

J'ai senti tout mon être me revenir, toute mon innocence s'échangeait a toute cette souffrance, ces humiliations que j'ai subis, j'avais le sentiment de revivre.

Syham : Et après la mort ? Tome IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant