Chapitre 29💎

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Assalamu alaykum



« Les cœurs blessés portent le deuil éternel de leurs illusions perdues »







Par contre j'ai vraiment mal à la tête là. Bonne lecture.












Syham : Et après la mort ?







Syham💎






Ça fait 3 jours qu'avec Nahïl nous sommes revenus de Turquie, on s'est plus revus. Il a donné mon téléphone à Malick pour me le rendre et plus rien. J'ai d'abord cru qu'il était parti comme la dernière fois mais j'ai vite retiré cette idée de mon esprit, lui et moi nous nous sommes fait des promesses.

On s'est jurés des choses pas commode et j'ai confiance en lui même si ma raison me fait imaginer le pire, comme « il est sûrement avec Ibtissem ou Sabrina ou une autre fille avec un prénom de pute ».

Nahïl a changé, il m'aime plus que tout et je le crois, il m'a juré qu'il ne me lâcherai plus.

J'étais entrain de me répéter ces mots quand mon frère est arrivé.

Mehmet : Ça va ?

J'ai hoché la tête, nous sommes à Marseille, Mehmet m'a convaincu de parler avec Sonia, il a tellement insisté que j'ai finis par accepter.

Moi : Ouais.

Mehmet : Il m'a appelé, il m'a demandé où t'étais.

Moi : Nahïl ?

Il a hoché la tête, ça commençait à me faire bizarre de voir mon frère aussi investis dans ma vie.

Mehmet : Je lui ai dis que t'étais avec moi, j'ai senti de l'amertume quand il m'a répondu« ok », vous vous êtes embrouillés ?

J'ai fais non de la tête, on ne s'était même plus revus après la Turquie. Je l'ai appelé mais il ne répondait pas, j'avais l'impression qu'il m'évitait. Y'a un truc pas net. À Istanbul il était grave in love mais bizarrement à Paris il fait le distant, j'arrive pas à comprendre.

Mehmet : Ça va s'arranger, comme avec les parents. Papa il fait le nerveux mais en vrai il a rien à dire sur ta vie. Tu sais, même si je m'en veux que tu sois parti de la maison, je suis grave fière de ton parcours et de tout ce que tu as accomplis.

J'ai souris.

Mehmet : Je sais je suis grave chiant là mais habibi tu n'imagines même pas comment je m'en veux. Je ne peux pas redevenir ton grand frère idéal en si peu de temps mais crois moi que j'essaie.

C'est vrai que je voyais ses efforts, hier quand j'étais chez mes parents et que mon père était sur le point de me frapper parce que j'avais osé traiter sa fille de « pute », il n'a pas hésité à s'interposer et à embrouiller mon père. Et quand il m'a regardé j'ai compris qu'il s'en voulait de l'injustice que je subissais.

Moi : Je sais.

J'ai posé ma main sur la sienne, il a sourit avant de démarrer. Il a quitté le parking de l'hôtel dans lequel j'étais pour me déposer dans un restaurant dans lequel Sonia nous attendait.

Syham : Et après la mort ? Tome IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant