Chapitre 17

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Pdv (T/p):

Pour la première fois depuis, ce qui me parait être une éternité, j'entends autre chose que des voix. J'entends le cardiofréquencemètre aussi nettement que les pas de les infermières de le couloir. Mes yeux s'ouvrent à une vitesse ahurissante. Un vrai film d'horreur. 

"-(T/p): Je suis réveillée...???"

Je m'assois d'un coup. 

"-(T/p): Pourquoi je fais ça aussi vite moi ?"

Ma voix est entourée, et ma tête tourne. J'imagine que ces nombreux jours d'inactivités ont mis mon corps en "repos". 

"-???: (T/p) !"

Dans le coin de ma chambre je vois mon père se lever en sursaut d'un fauteuil.

"-(T/p): Oh Papa !"

Nous nous prenons dans les bras et il me dépose un baiser sur le front.  

"-Papa: Tu m'as tellement manqué ma puce. J'étais certain que tu me reviendrai."

Je lui souris. 

"-(T/p): Comment tu vas ? Et les autres comment ils se portent ? 
-Papa: *pouffe* Je serai ravi de t'en parler mais avant il faut prévenir les médecins que la Belle au bois dormant s'est enfin réveillée."

*   *   *  

Après une longue série d'examen, je me retrouve enfin seule avec mon père. Il  commence par m'expliquer que chacun de mes amis est me voir et me parler. Je n'ose pas dire  que je sais déjà tout ça. 
D'un certain côté je suis contente que ce que je percevais dans mon commas n'étaient pas un rêve, mais la pur réalité. 

"-Papa: Je sais qu'ils sont tous revenu te voir plusieurs fois. Même ceux des autres équipes. Tu as le don de marquer ceux que tu rencontres, et de faire en sorte qu'ils s'attachent à toi."

Et le mieux c'est que je ne fais même pas exprès :)

"-(T/p): Ils sont où ?
-Papa: Attends je vais te montrer."

Il allume la télé.

"-(T/p): ...qu'est-ce que..."

Un match de basket...pas n'importe lequel...celui dont Riko m'avait parlé. Et il est sur le point de commencer.
Je me lève d'un coup.

"-(T/p): Il faut que j'y aille !
-Papa: Quoi !? *ri* Tu blagues je présume ! Tu viens à peine de te réveiller et tu veux déjà commencer à courir dans tous les sens !?
-(T/p): Mais je leur avais promis ! Tu sais à quel point il est important de tenir mes promesses !
-Papa: Même si j'étais d'accord avec cela, et ce n'est pas vraiment le cas, ce sont aux médecins de dire si oui ou non tu peux sortir de l'hôpital."

En parlant du loup...l'un de mes médecins débarquent.

"-Médecin: Je me suis permis d'écouter votre conversation. Avec mes collègues nous nous sommes mis d'accord. Nous autorisons à (T/p) a sortir pour ce match. A condition qu'elle revienne pour la nuit.
-Papa: Vous êtes sûr ?
-Médecin: Oui. Tous les résultats sont excellents. Il suffit que vous, vous soyez d'accord."

J'affiche un grand sourire à l'homme puis me retourne vers mon père avec les yeux suppliants. 

"-(T/p): Je t'en prie dit oui !"

Une tentation de résistance semble faire rage en lui. Il ferme les yeux et souffle.

"-Papa: Il faut vraiment que j'apprenne à te résister...Bon c'est d'accord."

Je lui saute au coup e, le remerciant mille fois.

*   *   *

Nous sommes dans la voiture. Il faut aller à l'autre bout de Tokyo pour rejoindre le gymnase. Mon père avait eu la bonne idée de ramener des vêtements. C'est lui qui a choisi mes habits pendant plusieurs années, et ce serait mentir de ne pas admettre qu'il a du goût et un certain style. Je porte une paire de basket blanche et une robe fluide jaune pâle m'arrivant aux genoux (on dirait une pâquerette sur pattes).
Penchée sur le téléphone de mon père (le mien est resté dans ma chambre, à la maison) je regarde le match. L'équipe japonaise a exactement la même composition que la dernière fois. Et les caméras qui filment de temps en temps les gradins me permettent de constater que TOUS les autres sont là aussi pour admirer l'affrontement. Enfin, celui-ci ne va que dans un seul sens.

"-(T/p): C'est vraiment du grand n'importe quoi. Ils jouent mal ! Ils ne sont même pas dedans ! Je  ne les reconnais même plus ! Hyuga n'a même pas réussi à mettre un trois points, Mura ne décolle quasiment pas du sol, et les autres...Mais bon sang qu'est-ce qu'ils foutent !
-Papa: Premièrement jeune fille, surveille ton langage. Et deuxièmement, tu ne penses pas que s'ils sont autant à l'ouest c'est parce qu'ils pensent et s'inquiètent pour toi.
-(T/p): Raison supplémentaire pour que je m'y rende. D'ailleurs, je ne veux pas jouer la petite princesse gâtée, mais est-ce que tu pourrais appuyer sur le champignon, teu plait ? 
-Papa: Je fais ce que je peux (T/p). Mais je ne veux pas prendre le risque d'avoir un accident. Il va falloir que tu patientes.
-(T/p): Désolée.
-Papa: A ce train là on devrait arriver au début de la mi-temps. Au fait comment comptes-tu les voir exactement ?
-(T/p): Je vais passer par une porte de service, et rejoindre leur vestiaire.
-Papa: Et si on ne te laisse pas passer ? Un match important, retransmis dans tout le pays, peut-être même aux U.S. Il risque d'y avoir des agents de sécurité.
-(T/p): Alors avant que le troisième quart temps ne commence, j'irai en haut des gradins en leur gueulerait dessus en leur demandant de se bouger le cul !
-Papa: ...tu n'es pas croyable. Le pire c'est que tu en es capable, même devant des caméras."

Evidemment que j'en serai capable ! 

A suivre 


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