[L.S] La clé de ton coeur

5-Harry

On entra dans l'infirmerie quand je tiens toujours le bras de Louis.
Il toque. Une fois, deux fois, personne.

"Je crois qu'ils veulent vraiment que tu crèves" lançai-je.

"Eh ! Qu'ai je fais pour mériter que ce chaos s'abatte sur moi?"

Louis dit cela d'une manière dramatique qui me fait instantanément partir en fou rire, ce qui détent l'atmosphère malgré la situation.

"Ça t'apprendra à être un putain d'insolent."

"Je te permets pas."

Louis me regarde avec des gros yeux et une main sur son torse pour marquer son étonnement.

"Je rigole, va t'asseoir le temps que je trouve une solution."

"Tu viens pas ?"

J'avoue que je ne m'y attendais pas, même si je sais qu'il dit cela pour rire.

"Alors tu veux que je vienne maintenant, je suis plus le super boulet qui te suis partout ? Ahh, j'ai compris ! Tu peux plus te passer de moi ?"

Pas sûr du tout de ce que je viens de dire, ça ressemble trop au genre de phrase cliché de populaire et je ne voudrais pas qu'il pense que j'essaye de me la jouer encore ou je ne sais quoi.

"Bien sûr ! J'allais le dire, ça va les chevilles ? Je te rappelle que c'est toi qui m'a proposé."

Je suis tout de suite soulagé qu'il le prenne avec humour.

Tu stresses vraiment pour rien Harry, avec quelqu'un d'autre t'en aurai rien à foutre.

"Seulement par politesse" Répondais-je en essayant de me convaincre moi-même.

Comme l'infirmière n'étais pas là et que j'avais pas beaucoup de cours aujourd'hui, je me suis dis que proposer à Louis de venir chez moi était la meilleure idée. Il accepta, en même temps vu son état, il aurait dit oui à n'importe qui.

On arriva chez moi vers 11h, la maison était calme donc on pourrait être tranquille.

"C'est jolie chez toi" annonça t-il.

"Merci. Ma mère est un peu à fond sur la décoration"

"La chance, moi j'ai toujours mes murs bleu et jaune de quand j'étais gosse"

"J'ai pas dit que ma mère touchait à ma chambre haha"

Ma chambre c'est un peu la pièce intrus de la maison, du genre aucun rapport et surtout toujours très mal rangé contrairement aux autres pièces. J'ai un côté bordélique oui.

"Tu sais quoi on va voir, si t'as une plus belle chambre que moi, on joue à action ou vérité et tu n'as évidemment le droit à aucun joker, ou sinon c'est l'inverse."

"Qui a dit que je voulais jouer ?" dis-je étonnamment.

"Moi"

Il m'adressa un clin d'œil.

"Non mais sérieux, c'est un jeu de gamin." Rétorquai-je.

"C'est seulement pour apprendre à se connaître, puis tu sais, tu dirais pas pareil de ce jeu en soirée."

"Jamais fait, en fait je suis pas trop jeu - moi c'est plus danser et se bourrer simplement la gueule."

"C'est ce qu'on verra samedi."

"Oh, tu viens à la soirée de Felice ?"

Alors comme ça Louis Tomlinson est invité.

"Ouais je pense."

J'étais pas chaud mais maintenant qu'il y'a quelqu'un que je connais un peu, pourquoi pas.

"Cool !"

Je suis un peu étonné qu'il y trouve tant d'enthousiasme alors qu'il avait l'air de me détester. (Moi aussi évidemment mais voilà.)

Avant de monter dans ma chambre, j'ai fouillé dans tous mes placards pour trouver la trousse de secours que ma mère n'a bien sûr pas mit en évidence. Les choses sont jamais à leurs places quand on en a besoin dans cette maison.

"N'ai pas peur, je vais juste désinfecter et mettre un pansement"

"Pas fort s'il te plaît, je suis un peu douillet. Douillet de temps en temps quoi hein, ne crois pas que je suis une chochote."

Louis tomlinson essaies-tu de paraître viril ?

"Ne t'inquiète pas" le rassurai-je.

Après ça, on monta dans la chambre. Louis a conclu que c'est moi qui avait la plus belle chambre alors, pas de joker pour moi. Pendant je ne sais combien de temps, je lui montrai et expliquai chaque anecdote des objets présent dans ma chambre. Du doudou au caleçon parterre, bien au milieu du tapis. Avec évidemment mes guitares le long de mon mur.

"Bon, je voudrais bien entendre encore toutes tes anecdotes à mourir de rire, mais n'oublie pas que tu me dois un action ou vérité"

"Roh, je croyais que t'avais oublié !"

En fait j'ai plutôt hâte.

"les Tomlinson n'oublient jamais rien"

On alla donc s'installer dans le lit face à face.

Une vague de gêne m'envahit à la vu de Louis assis sur mon propre lit en me fixant droit dans les yeux. Pour éviter de créer un malaise je me dévoua.

"Je commence ?"

"À toi l'honneur, Styles"

~

(Je reviens après une longue absence, ce chapitre est plus court que les autres, mais je sais pas si vous préférerez les longs ou courts...")

Dites moi ce que vous aimeriez dans les prochains.
Et encore désolé pour les fautes.