Chapitre 2

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En rentrant, je vis une fille qui pleurait sur un banc ; Elle était blonde, avec des yeux d'un bleu très frappant, encore plus bleu que de l'azur ou des saphirs. Ce bleu plus profond que la mer du grand Poséidon , était des plus envoûtant. Elle me faisait énormément de peine. En général je n'aime pas parler aux gens, ou même me mêler de leur vie mais la... Je ne pus résister au yeux larmoyant, pleurant des vallées sur ses joues aux fossettes rougies par les pleurs.
En me dirigeant vers elle je compris immédiatement qu'il s'agissait d'une personne de mon age : elle avait un sac a dos Eastpak , des nikes d'un blanc éclatant et une veste en simili cuir.

Lorsque je lui fis face elle fit mine d'aller très bien, c'est alors que pour la détendre j'engageai la conversation assez maladroitement :

Antoine: Pourquoi tu pleure ?

???:Wow t'est directe toi ! (dit-elle en reniflant)

Antoine: Oui j'aime pas passé par quatre chemin ça m'énerve !

???: Comme ça on est deux ! ( même si on est pas contre de la délicatesse parfois se dit-elle toujours en pleurant )

Antoine : Alors qu'est ce qu'il te tracasse ?

???: rien du tout, j'ai pas envie d'en parler.(dit-elle sèchement)

D'un coup,brusquement elle s'en alla sans dire au revoir.

Antoine (intérieurement) : quelle malpolie! Elle aurait au moins pu dire au revoir !
C'est pour ça que je n'aime pas parler aux gens, toujours malpolis, jamais gentil. Et surtout toujours égoïste.
La vie lui a très clairement appris que dès que quelqu'un pourra le trahir, il le fera sans aucun scrupule, surtout si ils ont quelque chose a y gagner dans le lot.

Depuis sa tendre enfance Antoine avait de nombreuse fois donné sa confiance. Cependant, les enfants a cet âge là en profitait. Il lui prenait son goûter, l'accusait a leur place quand il faisait des bêtises et le harcelais, tout simplement. Et il trouvais ça normal.
Par la suite après la grande section, les autres le jugeait différents ce qui justifiait pour eux , ce traitement de faveur, il avait le droit a toute sortes d'insultes que se dise les enfants entre eux. Des insultes blessantes du style « tu sert a rien » ou encore « vas te regarder dans un miroir, déchet ! ».Antoine a été de nombreuses années victimes des autres et de sa propres gentillesse: il refusait de se défendre conscient des dégâts qu'il pourrait faire et surtout par conviction.
Après la primaire, il fut violenté et poussé a bout : il est devenu fou de rage et ne pu contenir sa colère. Tout ce qu'il pu faire c'est être le spectateur de son corps. En effet il regardait son corps, son instinct se défendre a sa place, se battre violemment. Il s'en était voulu pendant quelque temps d'ailleurs.
Et encore cette histoire  n'était pas aller bien loin, pas comme celle de l'année de 5e qui le marqua à jamais.

Ayant terminer sa discutions, bien qu'elle ne soit que d'une courte durée, il se dirigea chez lui sans encombre. En rentrant chez lui, il remarqua que ses parents n'étaient pas encore rentrés. Les heures passaient encore et encore ; c'est alors qu'il comprit qu'il mangerai, encore seul. Il se prépara des frites maison. Il prit du temps, les éplucha, les lava, les coupas de façon régulières, les badigeonna d'huile d'olive, et d'herbes de Provence puis les mis au four. Une fois ses frites cuites il les dégusta et s'en alla dans sa chambre après s'être brosser les dents et douché.
Il se posa dans son lit et, lu ses notifications.

Pov Antoine
(intérieurement)
J'ai reçu une notif de quelqu'un que je ne connais pas...
Je le lis,le message disait : « Salut Antoine tu vois que j'en est eu besoin de ton prénom . Je l'utilise »

Antoine : Il m'énerve celui là, et comment il a eu mon numéro ce psychopathe ?!

Dialogue Antoine et Henry par sms

Antoine : Comment t'a eu mon numéro ?!

Henry : salut, oui moi ça va, et toi ?

Antoine : T'a eu comment mon numéro psychopathe ?!

Henry : C'est pas très gentil tout ça, ne t'inquiète pas je l'est juste recopié grâce a ton carnet au lycée. Personne ne me l'a filé soit tranquille ;)

Antoine : excuse moi !!!! Donc j'ai raison t'est un psychopathe

Henry : oui et fier de l'être ;)

Antoine : bon qu'est ce que tu me veux ?!

Henry : Rien, je veux juste discuter qu'est ce que tu en pense ?

Antoine : bah, discute mais sans moi :)
(nda : il manque le « connard » :)

Antoine arrêta de répondre aux notifications de Henry qu'il avait déjà surnommé le stalkeur dans ses contactes.
Après quelques minutes son téléphone arrêta de sonner et de vibrer, il pu enfin sombrer dans les bras de l'adorable morphée. Il était fier de sa réplique, fier de la fin de cette conversation avec ce mec étrange. Mais surtout il était fier d'avoir fait des frites vraiment trop bonne, et très réussites pour des frites au four!

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