Chapitre 5

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Les jours qui suivaient, Henry ne m'adressait plus la parole. En réalité cela m'agaçait un peu, même s'il était étrange il me divertissait un peu. Quant à April je ne l'ai pas revu depuis. Deux semaines passèrent sans que le stalkeur me parle, deux semaines de cours de français à côté de lui sans même qu'il me parle ou ne m'adresse un regard. C'était a moi d'essayer de détendre l'atmosphère et d'engager la discutions. Alors j'attendis le cours de français pour commencer la discussion.
Antoine : Salut le psykeur (mélange de psychopathe et de stalkeur)
Henry : .....
Antoine : j'ai dit Salut le psykeur !
Henry : .....
Antoine : la politesse serait de répondre !
Henry : .... (Lèves les yeux au ciel)
Antoine : Henry, tu es là, allo la terre appelle Henry.
Henry : Ah bah tu vois ce n'est pas compliqué d'utiliser mon prénom !
Antoine : Si, a chaque fois que je dis ton prénom j'ai l'impression d'avoir un hérisson dans la bouche.
Henry : Si tu le dis petite tête

Quelques minutes passèrent dans le silence avant que je décide enfin de continuer à lui parler.

Antoine : Pourquoi tu ne m'as pas parler ces deux dernières semaines ?
Henry : parce que.
Antoine : parce que ? parce que quoi ? c'est tout ce que tu as à dire ?
Henry : oui, rien à ajouter.

Énerver je décidais que j'allais essayer de l'embêter le reste du cours. Je commençai par m'étirer faisant tomber sa trousse et toute ses affaires de la table avec le moins de discrétion possible.

Henry : sérieusement tu la joue comme ça ?
Antoine : De quoi (avec une mine choquée) je n'ai rien fait. Ce n'est pas de ma faute je suis fatigué désolé (faussement désolé).

Cette mascarade dura longtemps
Je mis de l'encre partout sur son cahier, renversa mon tipex en pot, poussa son cahier pendant qu'il écrivait, faisait tomber ses stylos, lui prenait ses affaires lorsqu'il ramassait ses stylos, fit des bruits de stylos, des bruits de tapements de doigt et j'en passe.
J'étais insupportable, mais je fini par capter son attention puisqu'il réengagea la conversation.

Henry : Qu'est-ce que tu veux ?
Antoine : Ah bah voilà, tu n'as pas perdu ta langue ! Génial !
Henry : qu'est-ce que tu veux ?
Antoine : ton âme.
Henry : Dernière fois que je te pose la question qu'est-ce que tu veux ?
Antoine : que tu me dises pourquoi tu ne me parle plus.
Henry : tu as brisé ta promesse.
Antoine : Quelle promesse.
Henry : tu as dit que tu viendrais.
Antoine : bah je ne suis pas venu.
Henry : j'avais remarqué, merci.
Antoine : mais derien, je t'en prie, si je peux aider.

La sonnerie retenti, brisant l'ambiance bien que déjà très atteinte par les répliques glaciales de Henry.

Antoine : En plus je ne t'ai rien promis. Criais-je avant qu'il ne s'en aille.

C'est à ce moment que je voie April, elle m'accoste de la façon la plus étrange que j'ai jamais vu alors que je ne l'avais pas vu depuis longtemps.
Elle me dit salut, me tend la main et me regarde dans les yeux. Je ne comprends pas sur l'instant alors je lui serre la main. D'un coup je l'entend rire comme jamais quelqu'un n'a ri de sa vie.

Antoine : Tu m'explique ?
April : tu m'as vraiment serré la main là ?
Antoine : tu voulais que je fasse quoi d'autre ? Que je te fasse un bisou comme dans les Disney

April repris ses rires de plus belle. C'est à ce moment que je remarque quelque chose de suspect sur sa peau mais je ne préfère rien dire. Lorsqu'elle fut enfin calmée elle reprit un peu de sérieux et me demanda ce que j'avais promis à Henry.

April : qu'est-ce que tu n'as pas tenus comme promesse ?

Antoine : D'une je n'ai rien promis et de deux ce ne sont pas tes affaires.

April : tu ne t'es pas levé du bon pied aujourd'hui ou c'est naturel ? (c'est naturel tkt bichette)

Derrière moi survint quelqu'un que je n'avais pas revu depuis longtemps et pour être honnête il m'avait manqué.

Antoine : Max ! qu'est-ce que tu fou là je croyais que t'était parti à l'autre bout du monde avec ta famille.

Max était l'ex d'Antoine, c'était la première personne avec laquelle il se sentait réellement lui. Ils c'étaient quittés à cause du départ de Max en Thaïlande à cause du travail de son père. Son père était le PDG d'une entreprise de recherche et développement dans le domaine des maladies rares et des maladies génétiques comme les enfants de la lune ainsi que la trisomie 21.
Dans le cadre économique européens ils avaient été obligés de délocaliser les laboratoires là-bas. Alors Max et Antoine ont rompus mais sont restés en bon termes. Ils continuaient de se donner des nouvelles une fois de temps en temps par appel vidéo. Au début ils s'appelaient tous les vendredis puis qu'une seule fois par mois. Ils tournèrent tous les deux la page mais ils ne sont jamais oubliés, gardant espoir de se revoir.

Max : J'y étaient mais je suis revenu. Mon père n'a plus besoin de rester là-bas. L'installation des machines de laboratoire terminer, on est directe revenus. Tu m'as manqué abruti !

Antoine : Toi aussi Brindille !

Max : je t'avais dit de plus m'appeler comme ça.

Antoine lui avait donner ce surnom parce qu'il était fin et légèrement musclé. Il l'appelait aussi activia 0 pourcent. (Référence au yaourt)

Antoine : Mais ça te va si bien !

April : vous me dites si je vous gêne hein ? C'est qui ça Antoine ?

Antoine : Je te présente Max. Max je te présente April

Max : enchanté. Bref je dois vous laisser les gens je dois aller voir le proviseur pour m'inscrire.

Antoine : A plus Brindille

April : C'est qui ce mec ? Il est canon !

Il est vrai que Max était beau, il avait des yeux verts avec des reflet pétillants, des cheveux bouclés soyeux, des fossettes adorables, un nez fin, des lèvres rosées et une peau parfaitement lisse. Sans compter son style vestimentaire toujours impeccable. Tout le monde est toujours raide dingue de lui.

Antoine : tu as aucune chance ! dis-je en avançant

April : T'en sait quoi d'abord ?

Antoine : Il est gay

April : Mais oui c'est ça et moi je suis le pape. Comment tu pourrais savoir de toute façon.

Antoine : C'est mon ex

April. Quuuooii ?

Il faut savoir que Antoine n'en a rien à faire de sa sexualité ; Pour lui être pansexuel n'a rien d'une honte ni d'une fierté. Pour lui c'est normal, c'est d'ailleurs pour cela qu'il n'en parle presque jamais. Une fois cette discussions terminée ils allèrent à leur prochain cour la sonnerie ayant sonné depuis au moins 5 minutes.

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⏰ Dernière mise à jour : May 17, 2022 ⏰

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