L'enfer

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Je me réveille. Je suis dans une cellule. Elle est minuscule, elle fait fait un mètre et demie de large et deux mètres de long. Mes amies dorment et moi je commence à paniquer. Je longe le mur de ciment en donnant des coups dedans et j'agrippe les barreaux en les secouant et en criant la rage qui se trouve en dedans de moi. Je me met à donner des coups de pieds dans la porte de la cellule, mais, je ne réussi qu'à me faire mal. Il est 6h du matin et mon hyperactivité commence à prendre le dessus sur moi.  J'ai envie de bouger et de courir comme chaque matin, mais, la pièce n'est pas assez large. Je me met à faire des jumping jack pour me dépenser mais ce n'est pas assez. J'essaye les push-up mais, rapidement je deviens tannée d'en faire. Je tente les squats mais, ça ne marche pas plus. Ce qui marche c'est courir car je me vide de mes émotions, mais, là je peux pas. Je regarde le haut de la cellule. Il y a des tuyaux de plomberie. Je pourrais les attraper et me soulever jusqu'à ce que ma tête soit à leur hauteur.  Je saute et j'attrape les tuyaux pour faire l'exercice. Sa marche moins bien que la course, mais, sa marche. Je continue jusqu'à avoir les muscles engourdis et que Alexe et Sandrine se réveillent.

Alexe: T'es levée depuis quand?

Moi: 6h pis j'ai faim.

Sandrine(anxieuse): Vous pensez qu'ils vont nous nourrir?

Moi: Ça dépend qui nous a kidnappées.

On a attendu 1 heure et un homme est passé avec un plateau de nourriture. Il dépose trois bols dans notre cellule et sort rapidement en verrouillant la porte à double tour.

Homme: Mangez puis, l'une d'entre vous me suivra.

Je me suis approchée et j'ai regardée le contenu des bols. C'était des céréales de basse qualité.

Moi: On est où?

L'homme n'a pas répondu et à attendu qu'on ai fini de manger et nous a demandé qui venait avec lui. Alexe a demandé pourquoi l'une d'entre nous devait le suivre et il a juste dit que nous allions toutes devoir y aller et que nous allions revenir dans la cellule après. J'ai dit que j'y allais en premier et il m'as menottée et prise par un bras. Puis, il m'as amenée dans une salle très éclairée qui était un laboratoire . J'ai clignée des yeux plusieurs fois pour m'habituer au changement de luminosité. La salle était très grande, au milieu il y a une chaise comme celles qu'on retrouve chez le dentiste mais avec une ceinture et des menottes intégrées. Derrière la chaise, il y a une étagère de bois avec des flacons avec des mélanges dedans et des seringues. Un homme en sarrau blanc qui doit être un scientifique se tient debout devant la chaise. Il s'avança vers moi d'un air menaçant et l'homme qui me serre le bras a pris ma tête et l'a tournée vers le ciel pour que le scientifique voit bien mon visage.

Scientifique: Bien. Faites-la assoir.

L'homme m'as fait assoir et m'a enlevé les menottes j'ai essayé de filer mais, il est trop fort. J'ai été menottée à la chaise et j'ai commencé à m'agiter et à redevenir hyperactive. J'ai eu envie de tout détruire. Le scientifique a fait des tests et m'a posé des questions auxquelles je n'ai pas répondu. Il a alors sorti un espèce de couteau et je me suis empressée de répondre. Maintenant, il sort une seringue et met un liquide orangé dedans. Puis il se dirige vers moi. Je sens mon cœur accélérer sa cadence. Le scientifique tasse mes cheveux pour libérer mon cou. Soudainement, j'ai ressenti une douleur intense au niveau de la nuque. La douleur s'est répandue dans tout mon corps. J'ai hurlé et je gage que les oiseaux se sont envolés dehors. Puis, le scientifique a retiré la seringue et un liquide s'est répandu dans mon corps. Je suis devenue fiévreuse, j'ai très chaud, me suis devenue encore plus hyperactive et j'ai commencé à essayer de bouger. J'ai essayer de me défaire des liens qui me retenaient prisonnière de la chaise. L'homme qui m'avait amené ici m'a menottée et m'a libérée de la chaise j'ai continué à bouger mais maintenant que je n'était plus sur la chaise je pouvais sauter et bouger mes pieds alors je l'ai fait. Il m'a ramené dans la cellule et m'a enlevé les menottes.

L'homme: Qui est la prochaine?

Moi(suspendue à des tuyaux de plomberie): Il n'y aura pas de prochaine!

L'homme: Oh si. Vous allez toutes passer me vous inquiétez pas.

Il a pris mes deux amies, les a menottées et est parti avec elles. J'ai attrapé les barreaux de la cellule et je les ai brassés jusqu'à ce qu'une voix se fasse entendre.

Voie: Arrête, ça ne sert à rien. Économise ton énergie.

Moi: Qui est-tu? Je m'appelle Ariane.

Voie: Je suis Juliette.

Moi: Tu es là depuis combien de temps?

Juliette: Trois jours. J'ai tout essayé, on est prises dans ce trou pour toujours.

Moi: Je peux pas me contenir. Ses barreaux il vont disparaître si il le faut.

Au même moment, j'ai entendu les cris de mes amies et je me suis mise à agripper les barreaux qui sont devenus brûlants. Puis, ils sont devenus rouges et friables. J'ai essayé de les tordre et j'ai créé un espace pour pouvoir passer. Je me suis faufilée entre les barreaux et j'ai ouvert mes mains devant moi. Des flammes sont apparues et j'ai ouvert la porte de toutes les cellules en créant des fentes entre les barreaux. Une fois tous les prisonniers libérés, j'ai couru jusqu'au laboratoire où mes amies se font menottées pour revenir dans notre cellule. J'ai donner un coup de pied violent dans les deux tibias du scientifique et j'ai mis le feu à son sarrau. Il l'a enlevé alors j'ai mis le feu à tout ses vêtements, l'autre homme, qui détient mes amies est très costaud. Je ne peux pas le mettre à terre avec des coups de pieds dans les tibias alors je l'attaque au niveau du *****. Il tombe à terre et je l'assomme avec un coup de poing derrière la tête. Le scientifique reviens. Il avait éteint le feu à ses vêtements.

Moi(à Alexe et Sandrine): SORTEZ DEHORS! ALLEZ-Y SANS MOI! JE VAIS VOUS REJOINDRE!

Mes amies ont hésité mais, je leur ai jeté un regard si convaincant qu'elles sont parties en courant pour trouver la porte. J'ai arrosé le scientifique avec un liquide inflammable et j'ai foutu le feu au laboratoire avant de m'enfuir vers une porte qui a l'air de mener dehors. J'ai tout juste le temps de rejoindre le groupe d'enfants de notre âge et plus et une explosion nucléaire retentis! Le feu avait touché le scientifique et la flaque de liquide inflammable. Mes amies se sont jetées sur moi en pleurant de joie et une fille de quelques années de plus vielle que moi c'est mise à me crier dessus.

Elle: Ça t'amuse de détruire les bâtiments de mon père?

Moi: C'est qui ton père?

Elle: Le scientifique.

Moi: Ton père séquestre des gens, fait des expériences sur eux et les nourris une fois par jour. Alors, oui.

Elle: C'est n'importe quoi, mon père est un homme bien et très intelligent.

Moi(en montrant le feu dans ma main): Tu trouve ça normal d'avoir du feu dans sa main sans avoir de brûlures? C'est ton père qui m'a fait ça et je gage que tout le monde ici qui a reçu une piqûre peut en faire ou faire un autre truc magique.

Elle: À ouais? Et il est où mon père il pourrait te prouver qu'il est très gentil.

Moi: Je pense pas qu'il ait eu le temps de sortir.

La fille s'est mise à courir vers le bâtiment en ruine et est revenue le cœur démoli. Elle a appelé une ambulance et la police qui est arrivée dans les 20 minutes qui ont suivi. Nous avons été rapportées à l'orphelinat et avons été convoquées dans le bureau de la directrice.

Trois éléments sur quatreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant