chapitre 10

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PDV Ushijima:

Tendou venait de monter dans sa chambre. Ainsi, je me retrouva seul avec son père, en colère. Je ne fut pas rassuré, malgré tout je garda mon expression neutre pour ne pas l'énerver plus. D'ailleurs celui-ci se rapprocha de moi pour me contempler de haut en bas, un regard mauvais imprimé sur son visage. 

-Je ne veux plus que tu vois mon fils. Et ce n'était pas une question !   

Un léger sourire narquois se dessina sur mes lèvres pour répondre

-Eh bien, monsieur, sans vous manquer de respect, je ne vous doit rien alors si je veux rester avec votre fils, je resterai avec lui quoi qu'il arrive.

Son regard se voulait perçant, d'ailleurs si il avait des canons à la place des yeux, je serais déjà mort. Au moment où il voulut me sortir une réponse sanglante, je continua.

-Tout ce que je veux c'est le bonheur de votre fils et après tous ce qu'il s'est passé vous lui devez bien ça...

-En quoi se marier avec un homme le rendrait heureux, tu ne pourras jamais lui offrir d'enfants et il est hors de question qu'il n'est pas de femme à son bras, j'ai une réputation à tenir moi. Et puis que veux tu dire "après tous ce qu'il s'est passé" ?

-Ce n'est pas à moi de vous le dire. En revanche ce que je peux affirmé est que Tendou à besoin de soutient d'aide de votre part ainsi que celle de votre femme. Moi je lui offre la mienne alors ne lui enlevait pas. Dis-je d'un ton qui se voulait doux mais insistant.

Il n'ajouta rien, il ne me regardait plus, son regard se dirigeait vers le couloir que venait d'emprunter mon amant. Je décida donc de rentrer chez moi pour le laisser cogiter. J'avais pensé que Satori voulait rester seul un moment. 

Si seulement j'avais été frappé à cette fichu porte à la place.

PDV externe:

Une semaine venait de se passer depuis l'incident du salon et rien n'avait changé. Tendou ignorait comme il pouvait Ushijima, qui ne comprenait pas cette soudaine réaction. Il ne pouvait s'empêcher de se sentir coupable de ne pas pouvoir protéger correctement son bien aimé comme il l'avait promis. Rien ne semblait aller, les vacances de Noël approchaient à grand pas mais elles ne semblaient par remonter le moral de nos joueurs de volley. Seulement le comportement de son père semblait avoir changé légèrement. D'ailleurs le rouge pensait recevoir un savon de sa part mais rien n'arriva. C'était étrange, mais Tendou ne pris pas en compte se changement soudain.

PDV Tendou:

J'ai affreusement mal à mes cuisses ainsi qu'à mes bras. Cette douleur qui ferait tiquer certain devient rassurante pour moi. Celle-ci permet de me punir d'être un être si répugnant envers mes camarades mais surtout Wakatoshi-kun.

Lundi matin, l'un des plus difficiles de la semaine. Évidemment, je n'avais pas fermé l'œil de la nuit puisque hier j'avais vu Toma, ce qui m'apporta un mal de dos extrême. Il n'y avait pas été de main morte. Je me préparais pour aller au lycée sans passer par la case déjeuner. Oui depuis plusieurs jours je ne mange seulement le soir. Ajoutant le manque de sommeil, je ressemble vraiment à un zombie. Au moins les autres élèves ont une vrai raison pour m'appeler un monstre.

Le portail de Shiratorizawa étant ouvert, je me dirigea vers celui ci, ensuite vers le gymnase. En chemin, j'ai croisé des élèves qui me dévisageaient encore. D'ailleurs, je sais que l'un de l'équipe à répéter se qui s'était passé ce weekend là car d'autres élèves que je ne connaissais pas son venu me voir pour se moquer de moi, d'autres pour me frapper..

J'ai appris mercredi dernier que Toma et ses acolytes, aka ceux qui me frappaient tous les jours, ont été relâchés sous caution. En revanche, ils n'étaient pas venu me voir depuis. Je me dirigea vers le gymnase est me retrouva devant un groupe de garçons que je ne connais pas.

-Vous avez vu les mecs, le monstre est de plus en plus hideux ! Dit l'un d'eux en ricanant suivit des deux autres.

Je les ai ignoré mais celui qui avait parlé plus tôt n'avait pas apprécié. Donc, il se rapprocha de moi et colla son bassin à mes fesses. Un sentiment de malaise s'empara de moi et des tremblements s'échappèrent de mon corps.

-Tu as peur ou tu es excité que je te fasse quelques chose ? Ha t'es qu'une chienne en faite. Il ricana dans mon oreille, son souffle chatouillant celle-ci.

Au moment où il commençait à posé sa main sous ma chemise, une voix rauque transportée par le vent venait de se faire entendre. Je leva la tête pour apercevoir mon héro. Mon soleil était venu me sauver une nouvelle fois. Soudain wakatoshi se mit à courir dans notre direction se qui fit partir les trois zigotos.

À suivre...

Tu n'est pas un monstre !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant