chapitre 9

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Katsuki avait réveillé kirishima en vitesse et l'avait obligé de le suivre. Ils sont donc partis en courant chez kirishima et bakugo appelait les secours tandis que son copain ne comprenait pas ce qu'il se passait, car il ne lui avait rien dit, ce qui avait le don de le faire paniquer...

Arrivés devant la maison de kirishima, ils trouvent la porte grande ouverte, elle avait été forcée... Lorsqu'ils entrent dans le salon, ils trouvent la mère d'eijiro étendue par terre dans une flaque de sang.

Des larmes dévalent les joues d'eijiro et il se mit à trembler, bakugo n'eut pas le temps de faire un mouvement qu'ils se faisaient tous les deux pousser hors de la maison par les médecins qui essayaient de réanimer Madame kirishima.

**********

Ils étaient maintenant à l'hôpital, eijiro s'était endormi dans les bras de katsuki en attendant l'arrivée des médecins qui pourront leur donner des réponses. Seulement, à chaque fois qu'il posait des questions, le cendré n'obtenait aucune réponse qui lui convenait.

Ça l'énervait vraiment d'entendre à longueur de temps des "nous n'en savons rien" ou des "veuillez parler moins fort monsieur, patientez s'il vous plaît." des médecins qui partent ensuite sans avoir donné aucuns renseignements et cela avait le don de le mettre encore plus de mauvais poil...

Un médecin s'approche des deux jeunes hommes avec un regard sombre, triste ? Il avait plutôt un regard empli de peine, katsuki priait presque pour qu'il ne vienne pas les voir, malheureusement, c'était bien à eux qu'il voulait parler.
Il s'arrête devant bakugo et demande :

"êtes-vous le jeune homme qui a appelé pour... madame kirishima ?"

Katsuki le regarde puis hoche la tête, se lève et réveille eijiro puis tous deux suivent le docteur, katsuki espérant que tout aille bien et que ses pensées le trompaient.

Ils se retrouvaient maintenant devant la porte de la chambre qui avait été attribuée à la mère d'ejiro, le médecin qui jusque-là était resté silencieux, désigna une chaise sur laquelle kirishima s'installa puis prit la parole :

Médecin :《je suis au regret de vous informer qu'elle est malheureusement décédée》

Pdv kirishima

J'avais le regard dans le vide, je regardais dans le vide, n'osant pas comprendre tout de suite ce qu'il disait.

Tout devenait flou tandis que je sentais les larmes couler sur mes joues, mes oreilles se mirent à bourdonner, tout autour de moi je ne distinguais plus rien, ni les mots du docteur, ni ceux de katsuki, pas non plus les bruits aux alentours.
En fait je ne distinguais rien. Rien du tout. Juste le néant. Un vide profond duquel je ne savais et ne pouvais m'échapper, à cause de la prise de cette détresse invisible qui me serre la gorge et de cette peur constante de ce cauchemar sans fin qui me noue le ventre.

Finalement, je me sens sombrer peu à peu contre le torse de katsuki qui me prend dans ses bras, priant pour que je finisse par me réveiller bientôt.

**********

Deux mois. Cela faisait deux mois qu'elle n'était plus là et qu'elle me manquait. Je faisais de mon mieux pour reprendre une vie normale.

Depuis sa mort, pas mal de choses se sont passées. On a fait vider la maison et on a réussi à la vendre, car cet endroit est pour moi devenu une torture à regarder et je suis incapable de faire un pas à l'intérieur.

La Goutte De Trop. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant