Chapitre 1

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Je connais ses désirs, ses fantasmes et ses envies. Je connais ses désillusions, ses déceptions. Tous ces mois à discuter, à échanger, à rigoler, à se chercher, me donnent toutes les cartes dont j'ai besoin pour lui faire découvrir des trésors de plaisirs.
Je frissonne, trépigne d'impatience et tout en même temps j'ai peur, le stress m'envahit. Elle mérite quelqu'un qui prends soin d'elle, qui va la faire sentir vivante et aimé. Je ne veux pas la décevoir, seulement être à la hauteur de ce qu'elle représente pour moi.

C'est pour ça que ce soir j'ai réservé un chalet pour une nuit, j'ai apprêté un taxi pour l'y conduire. Elle ne sait pas la destination, le secret est total pour créer cette ambiance mystérieuse et intriguante. On ne se voit que rarement, la distance nous pèse, mais on garde cette étincelle en vie qui se transforme en un feu incroyable à chaque rencontre.

Le chalet est simple, une chambre avec un grand lit, un salon avec une cheminée, une salle de bain avec une belle douche et la forêt tout autour.

La voilà qui arrive, Morgane est toujours bien habillé, une jupe, des talons, une petite chemise et une veste. Elle ne savait vraiment pas où elle allait et est complètement gelé. Je la serre immensément fort dans mes bras, je la guide près de la cheminée et réchauffe ses lèvres avec les miennes. Petit à petit nos corps s'échauffe de cette proximité retrouvée, nos lèvres ne se quittent plus, nos se retrouvent et se redecouvrent. De mes doigts je me rappelle ses formes qui m'ont tant manqué. Je nous enlève le plaid dans lequel nous étions enroulé pour nous réchauffer et je prends un pas de recul pour la regarder.

Son regard est de braise, elle soutient le mien mais pour un court instant seulement. Encore timide et pas en confiance. Elle est belle avec son rouge à lèvre carmin. Je tourne autour, ma main glisse sur sa taille en suivant mon mouvement. Un tour, deux tours, son petit cul m'appelle, j'ai envie de le claquer mais il est encore trop tôt. Ses seins pointent sous sa chemise, je les devine quand je passe sous un certain angle. Elle ne bouge pas, elle est fixe, je sais qu'elle aime quand je la dévore de mes yeux.
Je m'arrête derrière elle, passe une main sur son cou et emmène sa tête en arrière, sur mon épaule tout en me collant à elle. J'embrasse son cou, sent son parfum, mord sa peau.
"À qui est-ce que tu appartiens ?" je lui murmure à l'oreille.
"Je suis à toi" me répond elle sans hésiter.
"Tu m'appartiens entièrement, jusqu'à ton départ. On est d'accord ?"
"Oui patron".

Elle prononce ses derniers mots dans un souffle, son corps est brûlant de désir tout comme le mien. De ma main je lui intime de garder la tête haute, le menton haut, qu'elle me montre sa confiance. Elle s'exécute, ses mains me cherchent mais je les repousse et les laisse le long de son corps. Je lui enlève son gilet et je le jette au loin sur une chaise. Sa jolie chemise blanche dévoile ses formes sans trop en montrer. J'attrape non loin un couteau, brillant, argenté, froid.

Mon bras s'enroule autour de ma belle ingénue, je fais glisser le couteau sur son bras, je la sens bouger et immédiatement de mon autre main je lui fait garder le menton haut, qu'elle regarde devant. "Tu es à moi" je lui souffle dans son cou. Le couteau remonte, le bruit sifflant qu'il fait sur le tissus est intriguant, voir dangereux. Arrivé à son épaule je plaque le couteau délicatement sur sa joue, le froid lui arrache un petit sursaut de surprise et je la sens s'agiter, sa main agrippe mon pantalon. Du côté non tranchant je fais descendre le couteau dans son cou qui est à découvert, nu et fragile. La pointe glisse doucement de gauche à droite, s'arrête sous le menton pour lui ordonner de ne pas bouger. Elle a peur, elle retiens son souffle, enserre mon pantalon. Je le fais alors descendre sur sa poitrine, je le glisse entre deux boutons. Cette première pénétration est inconnue et subtile, elle respire mieux et mon autre main vient sur son cou. Je la colle contre moi, je la tient fermement, la surprise l'attrape, elle respire vite et fort. Ses mains toujours fermement accroché à mon pantalon, je lui leche le cou et d'un coup sec je lui coupe le premier bouton de sa chemise. Un gémissement lui échappe, elle halète, j'écarte la chemise avec le couteau et le fais glisser sur la peau fraîchement découverte. Je continu, nouveau bouton, nouveau sursaut. Sa poitrine se dévoile, c'est toujours un bonheur de la voir, je la redecouvre à chaque fois. Mon couteau tourne autour de ses seins, de ses tetons, la peau la quittée. Elle caresse mon pantalon, mon érections comprimé, je la laisse faire. Chaque bouton qui saute je la sens plus excité, plus ouverte, plus confiante. Au dernier bouton je fais remonter le couteau à son cou, elle le leche, n'a plus peur, je la remet en position, menton droit, épaule droite, et le couteau redescend sur sa peau à nue. Je garde le couteau à proximité et caresse ses seins de mes deux mains libres.

La distance nourri notre désir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant