Warning warning, ceci est un tome 2 !! Si vous souhaitez le début de l'histoire, il s'agit de Colocataires, disponible sur mon profil !!
Et encore une fois mille mercis aux 200 personnes qui se sont abonnées à moi, un nouveau cap de franchis !!
「♡♡♡」
Dans la grande berline noire régnait un silence de mort.
Zack était allongé sur la banquette arrière, toujours inconscient, la tête sur mes genoux. Une grande couverture était posée sur lui, pourtant, il grelottait encore légèrement.
Doucement, je caressais ses cheveux, contrôlant sa respiration de temps en temps, inquiète. Ses si longs cheveux... Comment cela se fait-il que jamais, dans un pensionnat aussi cher, quelqu'un ne les lui aie coupé ? En le regardant avec plus d'attention, j'avais remarqué de la terre et de la mousse coincée dedans ainsi que dans ses bandages, et ces derniers étaient parsemés de touts petits points rouges ça et là. Zack s'était griffé sur le chemin. Ses pieds étaient nus malgré la neige, mais heureusement il n'avait pas l'air d'avoir d'engelure, ni aux doigts, comme j'avais contrôlé en défaisant ses bandages. Étrangement, contrairement à ce que j'aurais pu penser, Zack était très propre, et sentais encore très vaguement le savon, mais bizarrement, comme le savon solide pour les mains... Sa chemise, si elle était fortement déchirée et tâchée, semblait également neuve, car les coutures étaient intactes et ne laissaient transparaître aucune marque d'usure.
"Ne devrions nous pas prévenir Miss Penelope de notre arrivée ?"
"Elle est déjà au courant. Elle a pris ses dispositions. Je ne vous caches pas qu'elle était mécontente d'être interrompue dans sa broderie quotidienne."
Les mots du révérend Gray me procurèrent un très désagréable frisson dans le dos, tout en me sortant de mes pensées. Je ne savais pas tellement à qui il s'adressait dans cette voiture. Il ne me regardait pas, pas même dans le rétroviseur, de son siège passager, et son ton n'était pas accusateur, cependant, j'étais mal à l'aise.
Gray désirait Zack. Pas moi. Moi, je m'étais imposée à lui. J'avais fait valoir le fait que j'étais sa fiancée, comme il l'avait si habilement fait parvenir au juge, et que c'était moi que Zack était venu voir, et que par conséquent il désirerait me voir à son réveil. Alors j'avais rassemblé quelques vêtement à nous dans une valise, et nous étions partis au plus vite.
Et me voilà maintenant dans cette voiture, nous roulons depuis un temps indéterminé, mais je suis certaine que nous sommes dans la forêt depuis plus des deux tiers du trajet.
"... O-où allons nous ?... Osai-je finalement questionner faiblement."
"Nous allons, c'est déjà une bonne chose, mademoiselle, vous ne pensez pas ? Répondit le chauffeur en me jetant un regard malicieux depuis le rétroviseur intérieur."
Pour une raison inconnue, quand je les avais croisées pour la toute première fois au début du trajet, alors que l'homme n'était à aucun moment sorti de la voiture, j'avais instantanément reconnu ces iris noisettes.
C'est l'homme qui m'avait conduit à la prison... Et je présume donc, lui aussi un tueur, puisque tout ce qui touche à Gray touche au meurtre.
N'ayant donc aucune réponse à ma question, je retombai donc dans le silence, et avec moi la berline noire.
Et le convoi continua de filer dans la nuit sur cette route bordée de chaques côtés d'une épaisse forêt blanchie par une épaisse couche de neige.
Au bout d'un moment, la voiture finit même par quitter la route principale pour tourner sur un chemin de terre et de gravillons, dans une forêt plus dense encore. L'atmosphère était sombre au dehors, et quelque peu inquiétante et sinistre. Il y avait quelque chose d'opressant dans l'atmosphère, le fait de ne pas savoir où nous étions, ne pas avoir une grande visibilité, et surtout ce silence dans la voiture, c'était insupportable. Ce chemin légèrement bosselé et sombre semblait interminable, ce qui n'était que peu rassurant.
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Rédemption (Colocataires tome 2!)
FanfictionSuite directe de Colocataires "Redeviens un ange, Isaac Foster. Je purifirai ton âme de tous ses péchés, je la guérirai de tous ses maux, et toujours avec cette beauté brute que tu consacre à ton art, tu purifira à ton tour la terre des pêcheurs. Av...