Bakugo X OC **Eum** 🍋 [Terminée]

38.

- Que me veux-tu Bakugo?
- Laisse-moi entrer !
- Et pourquoi je ferais ça? Car tu vois là, j'ai juste envie d'aller me reposer.

La migraine qui s'était logée au creux de mes tempes m'oblige à me pincer l'arête du nez.
Mes mots ne devaient pas venir percuter son cerveau, car il presse ma main sur la poignée et entré dans ma chambre. Vas y fais comme chez toi… je secoue la tête d'exaspération et lâchant un soupir de lassitude.

J'entre dans ma chambre et le vois là en plein milieu, les mains dans les poches et me toise de sa hauteur. Je le regarde perplexe et croise mes bras sous ma poitrine après avoir fermé la porte derrière moi.

- Alors quoi ?
- Whooo d'une tu ne m'aboie pas dessus et de deux assis toi. T'as vraiment une sale gueule et j'ai pas envie de te ramasser à terre parce que tu ne tiens plus debout.

Un rire malsain se faufile entre mes lèvres. Je suis à bout de nerfs et il va trop loin. J'ai l'impression que je vais craquer dans la seconde et le tuer. Je lui lance un regard noir.

- Tu te fous de ma gueule ? t'embrasse ta pute devant moi et après tu force pour venir te foutre ouvertement de ma gueule? Tu te prends pour qui ?
- Tu vas arrêter avec tes conneries. Si t'étais pas partie comme une furie tu te serais aperçu que je n'ai pas embrassé l'autre poufiasse. Puis je te signale c'est toi qui traine avec l'autre débile à longueur de journée.

Kaneki, mais qu'est ce qu'il vient faire dans l'histoire !

- Je ne vois pas de quoi tu parles, Kaneki est un ami.
- Ha ouai, un ami qui veut ton cul, et qui te regarde comme un putain de pervers?
- Pardon?
- Fait pas comme si tu ne savais pas. Tu le sais bien qu'il n'est plus avec sa meuf! Tu baise avec c'est ça?

Il me met hors de moi, je lui balance une énorme claque. Il ne s'y attendait pas, il n'a pas pu l'esquiver. Le bruit résonne dans la chambre. J'y ai été fort! Je ressens des picotements dans le creux de la main qui se font de plus en plus ressentir. Ça fait mal putain.

Aucun son ne sort de sa bouche. Alors j'enchaîne.

- Sors!
- …
- Sors de ma putain de chambre, t'es monstrueux, tout ce qui sors de ta bouche est dégueulasse, tu me donnes la gerbe. Ne te méprends pas sur mon compte. Tu es le seul avec qui j'ai couché connards.

Il lève la tête et me regarde intensément. Un pas puis un autre et il se retrouve à quelques centimètres de moi.

Je sens son souffle heurter la peau de mon visage. Sa respiration est rapide, saccadée. Ses poings sont serrés, tellement serrés que je distingue ses phalanges se blanchir.

- Quoi? Tu veux me frapper maintenant ? T'en as pas assez fait? Tu me baises, tu me jettes, tu me frappes… après c'est quoi?
- Ne sois pas RIDICULE PUTAIN!! Quand est-ce que je t'ai jeté ? Et depuis quand je frappe les nanas ? Tu m'as pris pour une pute?
- …
- Alors vas-y Amaya. Dis moi? DIS MOI QUAND JE T'Ai JETTÉ ?
- MAIS TU ES PARTIE BORDEL! COMME CA!  Sans rien dire! Peut être que pour toi c'est normal de baiser une meuf et de te barrer juste après… mais… merde Bakugo. C'était… c'était...

Les larmes me montent. Je n'ai plus envie de m'expliquer, je ne veux pas pleurer devant lui. Je tourne la tête pour ne plus lui faire face. Mais sa main vient se loger sur ma joue, me forçant à le regarder dans les yeux.

- Je… il souffle bruyamment.
Je n'ai pas l'habitude de ces choses Amaya. Je te l'ai dit. D'habitude je ne sors avec personne.

Il déposa sur mes lèvres un délicat baiser.

- Je ne supporte pas de te voir pleurer…

Un second baiser se pose sur ma joue, effaçant ainsi une larme qui s'était échappé de mes yeux. Une larme que je n'ai su retenir.

A cet instant je n'ai qu'une seule envie, être dans ses bras, je suis épuisée, exténuée. Ses mots résonne dans ma tête.

"D'habitude il ne sort avec personne"... "D'habitude"

J'attrape alors son t-shirt et me loge directement sur sa poitrine. Mes mains froissent sans vergogne son t-shirt noir. Ses bras s'enroulent autour de ma taille pour m'approcher encore plus de lui.

Nous étions là. Au milieu de ma chambre en train de s'enlacer comme si c'était la dernière fois. Comme si cela nous était vital. Comme si l'autre allait s'échapper. Alors je prends mon courage. Je veux de nouveau posséder ses lèvres. Je veux de nouveau lui appartenir. Je pose donc mes lèvres sur les siennes. Notre chaste baiser se transforme vite en un baiser charnel, un baiser sauvage.

Je lui demande l'accès à sa langue en lui mordant sa lèvre inférieure. Ce qui a pour effet de le faire grogner. Il place une de ses mains virile au niveau de ma nuque pour m'approcher encore plus de lui. Je ne pensais pas que cela était possible.

Il pressa son bassin contre mon bas ventre, où je pouvais sentir l'effet que je lui faisait. Me sentir désirée par cet homme me comble au plus haut point.

Nous nous séparons le temps de reprendre notre souffle. Mais nous n'arrêtons pas de s'embrasser. Je recule afin d'attirer Bakugo sur mon lit. Mais c'était sans compter sur sa force et sur son désir de contrôle.

Il presse ses mains sur mes fesses, ce qui a pour but de me faire lâcher un râle de plaisir. Puis il me soulève. Mes jambes s'enroulent sans grande difficulté autour de sa taille. Puis il se dirigea vers mon bureau pour m'y installer.

Je suis donc assise face à lui, lui entre mes jambes. Ses mains commencent à explorer mon corps sans retenue. Elles remontent sous mon t-shirt, je sens le bout de ses doigts effleurer la peau de mon ventre.

- Bakugooo…
- ...mmmhh
- Bakugo. Attends…
- Quoi? Qu'est ce qu'il y a, me dit-il tout en continuant à m'embrasser dans le coup.

J'avais envie de savoir, savoir où cela allait nous mener. Je ne veux pas être une simple amie avec avantages, je ne veux pas être la bonne copine. Je veux plus. J'attrape donc ses mains pour qu'il s'arrête. A mon geste, il sent mon corps se raidir.
Il arrête donc son exploration buccale pour se positionner face à moi.

Mon dieu la vue que j'ai est tout bonnement magnifique. Ses pupilles sont complètement dilatées. Je n'aperçoit qu'un fin rond rouge autour de ce noir profond et brillant de luxure. Il s'impatiente. Je le vois bien.

- Que veux tu Bakugo? Que me veux tu?