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Le voir debout devant moi, accompagné de cette main tendu vers moi et ses paroles, ont comme pour effet de me réconforter. Est il réellement possible qu'il se souci de moi et de mon bonheur ?

Me voyant ne pas bouger de ma place, il traverse la rue et s'accroupie devant moi. Je ne peux m'empêcher de détailler la beauté de son visage, ses quelques piercing n'enlèvent en rien la pureté de sa peau. Le tatouage qui vient dessiner sa clavicule me donne l'envie d'y déposer le bout de mes doigts. Les yeux larmoyants, je le regarde enfin dans les yeux. Il est là, juste devant moi, aucun mot ne sort de sa bouche. Il est juste là, et rien que sa présence m'apaise. Mes larmes commencent à ne plus être. Mon corps fini par se calmer. 

Il me tend la main une nouvelle fois, je glisse la mienne dans la sienne. A ce contact mon corp entier se réactive, il se réchauffe totalement. C'est fou l'emprise qu'il a sur moi. Nous nous levons à l'unissons, puis il me tire contre lui. 

Une nouvelle fois, j'éclate en sanglots. Je pense n'avoir jamais autant pleuré de ma vie. Mais me sentir en sécurité dans ses bras, me permet de me détendre totalement, mon corps se fait lourd, je ne tiens plus sur mes jambes. Je pense que Bakugo, le ressent aussi car ses bras se resserrent autour de ma taille, il me tient littéralement afin que je ne me retrouve pas à terre. 

Entre deux sanglots, j'arrive tout de même à lui dire quelques mots.

- Je n'en peux plus Bakugo, c'est trop dur, trop douloureux. C'est comme si je ne connaissais pas mes parents, comme si ma vie est un mensonge. Je ne me reconnais plus également. Je n'ai jamais été comme ça, je ne suis pas cette personne. Ils ont fait ressortir le pire en moi. 

- ça arrive à tout le monde de péter un câble, ça ne fait pas de toi une mauvaise personne. Je pense avoir compris une bonne partie de l'histoire même s'il me manque des infos et te laisserais le temps de me raconter si besoin. Mais putain Amaya, ne part plus comme ça comme une furie. J'ai faillit exploser ta case !

Ses mots arrivent à me faire légèrement rire, je m'imagine bien l'hérisson devenir fou entre mes parents. 

- Ecoute, on repart à Yuei, on va se poser tranquillement et laisser les choses se tasser. On peut juste se poser et réfléchir à tout ça, juste toit et moi.

- et mon alter, je ne sais même pas comment le contrôler, comment l'utiliser, ce que je peux en faire? 

- on peut demander à Aizawa, il en sait peut être plus que nous. on peut s'en sortir Amaya, on a pas besoin de tes vieux. 

Sur ces mots, nous nous dirigeons vers la maison. Elle n'est pas bien loin. Juste quelques rues et nous y sommes. 

Quand je franchis la porte de ma demeure, je sens le regard de mes parents se poser sur moi. Je ne leur laisse pas le remps d'ouvrir la bouche, que je déclare tout en m'approchant des escaliers.

- Je rentre à Yuei, j'ai besoin de faire le point, je prends mes affaires et je pars dans la demi-heure. 

- Amaya, je...

- Stop, je n'ai pas envie de parler avec vous pour le moment. 

A ces mots, je monte l'escalier pour me rendre dans la chambre de ma sœur. Avec tout ça je me rend compte que je ne l'ai même pas vue. J'espère qu'elle va bien. Il faudra que je l'appelle dès que possible. Elle ne sait pas tout ce qu'il se passe et j'espère qu'elle n'est pas non plus victime des mensonges de mes parents. Manipulateurs comme ils sont, je ne serais pas étonnée si elle aussi en paie les pots cassés. 

1 heure plus tard, Bakugo gare sa voiture sur le parking de l'école. J'ai du m'endormir une bonne partie de la route, car je n'ai aucun souvenir de ce trajet. L'odeur du cuir fini de me réveiller. C'est une odeur que je n'affectionne pas vraiment. Même si les sièges sont très confortable. 

La main de Bakugo, viens presser ma cuisse. A ce contact, au creux de mon ventre des papillons battent leur ailes. Je lève la tête pour le regarder et m'aperçois que ses yeux sont déjà posaient sur moi.

- ça va ? on y vas.

J'hoche la tête en signe d'approbation. Il sort de la voiture, et contourne celle-ci pour me rejoindre de l'autre côté. Debout, devant la portière, mon sac à la main, je regarde devant moi, là où l'école se trouve. J'inspire un bon coup et suis le blond vers l'enceinte de ce lieux peuplé de futur héros. 

Il se dirige vers le dortoir des filles, sans se retourner et m'adresse ces quelques mots.

- On passe dans ta chambre, prendre quelques vêtements et tes affaires de toilette. Ce soir tu dors avec moi et dans ma chambre. J'ai pas envie que Mina te prenne la tête. Les infos circulent vite. Donc attend toi à être le sujet d'attention. Car comme moi, tu t'es faites kidnapper par les vilains. 

A ces  mots, mon cœur loupe un battement, il est vrai que l'année dernière, Bakugo a également était victime de l'alliance des Vilains. Et donc de Tenko, enfin Shigaraki Tomura. Regardant son dos et ses muscles ondulés au rythme de ses pas, je lui demande.

- tu sais, le vilain Shigaraki, je le connais. C'étais mon meilleur ami.

A l'entente de cette dernière phrase, il s'arrête net, son corp entier se raidi et comme un automate il se retourne vers moi. L'incompréhension se lit dans ses iris. Je le comprends totalement, il ne sait rien de mon passé. 

- qu'est ce que tu me raconte comme merde ?

- je vais chercher mes affaires,  on ne va pas en parler là dehors et à la vue de tout le monde ! je te rejoins dans ta chambre. Ok ?

- ouai, mais grouille toi. J'ai faim là, je vais nous prendre des sandwich. 

Hochant la tête, je le dépasse et me dirige vers ma chambre. 

C'est ma veine que ce soit l'heure du diner, car personne ne traine dans les couloirs. 

Je sors les clefs de mon sac et ouvre ma porte de chambre, j'eu un sursaut de surprise, mes yeux se sont écarquillés et aucun son ne réussi à sortir de ma bouche. 

Que fait il là ? Que fait il ici assis sur mon lit ?



Bakugo X OC **Eum** 🍋 [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant