Une mission agayrable

Chapitre 2

Looping préparait le petit-déjeuner. Il adorait cuisiner. Il était toujours le premier à se marquer pour les cours à la clinique. Il était très doué d'après son professeur. Et Futé avait confirmé. Ce qui l'avait rendu très heureux.

Même s'il appréciait Hannibal et Barracuda, Futé était spécial pour lui. Comment ? Il ne saurait le dire. Mais Futé avait une place spéciale dans son cœur.

- Bonjour. Ça sent bon. Dit ce dernier en entrant dans la pièce.
- Bonjour et merci. Tu as bien dormi ?
- Oui. Mais j'appréhende l'arrivée d'Hannibal. Je me demande ce qu'il prépare.
- Tu le connais. Il peut être aussi extravagant que moi fou.
- Justement. Enfin, pas que tu sois fou.
- Je le suis.
- Looping.
- Ne t'en fais pas. J'espère que tu as faim.
- Assez oui.
- Café ?
- Oui. Merci.

Il le servit.

- Chaton. Nous retournons faire le tour du quartier aujourd'hui ?
- Oui. Puis nous devons aussi parler une nouvelle fois avec nos voisins du 4B. Nous devons en apprendre plus sur ce couple qui a été agressé. Si tu leur faisais une tarte pour les remercier de la leur ?
- Tu crois qu'ils vont aimer ?
- Tu cuisines divinement bien.
- Merci.

Il rougit sous le compliment.

- Et ces crêpes. Un délice.

Son cœur battait bien plus vite que la normale.

Que représentait Futé pour lui pour avoir autant d'impact sur son comportement ?

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Ils venaient de nouveau de faire un tour du quartier quand en arrivant devant l'immeuble ils entendirent un fort '' Youhou. Mes agneaux''. Il entendit Futé soupirer en voyant l'apparence et l'attitude dîtes ''de folle'' d'Hannibal qui était avec leurs voisins du 4B.

Leur chef portait un assemble collant de couleur rose pâle.

- Il va se faire tuer avant la fin de la mission. Dit son ami.

Il lui serra le bras de façon compatissante.

- Mes agneaux.
- Tonton ! S'écria-t-il avant de prendre leur chef dans ses bras.
- Mon petit agneau, comment ça va ? Mon petit Templeton n'est pas trop dur avec toi j'espère.
- Non. Il commence à accepter qu'il peut être heureux avec moi.
- J'en suis heureux. Et toi, mon petit Templeton, tu ne me fais pas un câlin ?
- Bonjour, tonton.

Son ami fit une accolade à leur chef.

- Tu es là depuis longtemps ? Demanda Futé.
- Non. Je viens d'arriver. Vos adorables voisins m'ont dit qu'ils vous avaient vu faire un tour il y a quelques temps et que vous ne devriez pas tarder à arriver.
- Que fais-tu là, tonton ? Demanda-t-il.
- J'ai entendu dire que le quartier où vous veniez d'aménager était devenu dangereux. Je me suis inquiété. Je suis celui qui vous aies conseillé de venir ici. Je m'en serai voulu s'il vous arrivait quelque chose.
- Nous sommes heureux de te voir, tonton. Et si tu venais visiter notre appartement ? Proposa-t-il.
- Avec plaisir. Répondit Hannibal.

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Ils étaient dans l'appartement.

- Sérieusement Hannibal, tu ne pouvais pas trouver plus discret comme tenue ? Demanda Futé.
- Je me devais d'être à la hauteur de mon rôle. Tout le monde m'a vu. Et surtout, notre cible.
- Tu as une idée de comment gérer cette affaire ? Demanda Futé.
- Pour le moment, vous continuez de jouer au petit couple parfait aimant se promener dans le quartier. Nous ne pouvons rien faire tant qu'ils ne font pas un geste envers vous. C'est pour ça que je suis venu mes agneaux, pour les attiser.
- Fais attention à toi. Dit-il.
- Ne vous en faîtes pas mes agneaux. Tonton gère.

Il vit Futé soupirer en roulant des yeux sous le sourire fier de lui de leur chef. Il prit le bras de son ami puis il lui caressa de façon compatissante.