Après la tentative de suicide avortée d'Edward, ce dernier se fait escorter au château des Volturi aux côtés d'Alice et de Bella.
Sur place, ils apprendront l'existence du prince de Volterra qui, sera seul juge de leur faute.
Edward découvrira que l...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
❦ _________________________________ ✿
CHAPITRE 2
Le verdict
✿ __________________________________
Harry laissa quelques minutes aux deux vampires ainsi qu'à l’humaine le temps d'admirer les traits vampiriques de son visage avant de finir par reprendre une apparence humaine.
— Je suis un vampire, clarifia-t-il, ou plus précisément, un hybride.
— Ainsi, vous avez la preuve que nous n'avons pas menti, reprit Caïus d'un ton hautain.
— Et la réceptionniste ? rappela Edward. Je suis certain, qu'elle, elle est toujours humaine.
— En effet, admit-il. La différence, c'est qu'une fois qu'ils ne nous sont plus utiles, ils nous servent de repas. Ce qui n'est pas le sort que tu réserves à celle-ci. Si elle nous trahissait, serais-tu prêt à la détruire ? Je ne pense pas.
— Jamais, je ne… commença Bella, avant d'être interrompue, réduite au silence par le regard réfrigérant de Caïus.
— De même, tu n'as pas l'intention d'en faire une des nôtres, continua-t-il. Elle représente donc un point faible. Pour cela, seule sa vie mérite d'être sacrifiée. Rien que la sienne. Toi, tu peux partir, si tu le veux.
Edward montra les dents.
— C'est bien ce que j'avais cru comprendre, commenta Caïus avec quelque chose comme un certain plaisir dans la voix.
Félix se trémoussa, avide de passer à l'attaque tandis que le jeune hybride, Harry, avait détourné son regard des étrangers pour le poser sur un point au-dessus du siège de son père avant de croiser le regard de son oncle, Aro, lui faisant passer un message silencieux.
— À moins que…, s'interposa Aro, apparemment mécontent, à moins que tu acceptes de lui offrir l'immortalité.
— Et si c'était le cas ? répondit Edward après une brève hésitation.
— Eh bien, sourit Aro en retrouvant sa bonne humeur, tu serais libre de rentrer chez toi et de transmettre mes salutations à mon ami Carlisle. Nous te donnons un an pour faire de Bella l'une des nôtres mais en attendant, puisque tu as dévoilé notre secret à une humaine, nous ne pouvons lui permettre d'errer à sa guise au cas où il lui viendrait à l'idée d'en parler à quelqu'un.
— Jamais je ne trahirai votre secret, promit Bella.
— J'aimerais te croire, ma chère, mais les secrets les mieux gardés sont ceux qui jamais n'ont été demandés, dit Aro. Edward t'a révélé sa véritable nature, mettant ainsi en péril toute une race. Si nous nous cachons des humains c'est uniquement pour de bonnes raisons. Si nous devions tous faire comme notre ami, Edward, il y a longtemps que notre espèce aurait disparu. Nous avons des lois et ces lois sont tenues d'être respectées. J'imagine que tu respectes vos lois, n'est-ce pas, Bella ?
