Le corps souffre, porte les stygmates de notre histoire, et comme le persécuté, souvent devient persécuteur.
Il inflige, rend à l'esprit la moindre de ses fêlures. Il s'acharne le brutalise. Victime autrefois, c'est l'habille du bourreau qu'il revêt à présent. Et cette fois, sur la place publique, exhibé sur l'échafaud, livré aux regards avides et malsains des passants. C'est l'esprit dont la tête peine à se détacher sous les coups de sa hache volontairement mal aiguisée.
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Maux à Mots d'un Borderline
PoetryFragments de pensées en pagaille. Mots d'un psycho, déstructurés, bruts, dissonants.