Amaliya
2 janvierNous vivons dans une société où tout est contrôlé, de nos goûts jusqu'à nos pensées, rien ne nous appartient réellement.
Je m'appelle Amaliya mais tout le monde m'appelle Ama, j'ai 17 ans, 17 ans que je suis en vie et 17 ans que mon monde est contrôlé par le gouvernement, certains ne s'en rendent pas compte ou préfèrent ne pas s'en rendre compte, mais moi ça m'énerve sincèrement.
Je vis avec mes parents et mon frère, ma vie est quelque chose de plutôt banal, je n'ai pas de passion particulière mise à part l'écriture, j'ai un petit carnet ou j'écris tout ce qui me passe par la tête, la moindre pensée, la moindre tristesse, la moindre joie, tout.Dans cette société qu'est la mienne, chaque année, le 1e janvier à 00h nos souvenirs s'effacent, cela commence lorsque nous avons 12 ans, nous sommes généralement contacter par des agents, et nous devons faire un choix, généralement entre nos parents et des personnes que nous aimons sincèrement, parfois le choix est compliqué, cependant nos souvenirs avec la personnes concernés sont effacés de notre mémoire, voyons le bon côtés des choses, certaines personnes en profitent pour oublier leurs amour impossible, je ne sais pas vraiment ce que ça fait, mais en tout cas moi je n'ai jamais eu besoin de faire de vrai choix, du moins je ne pense pas puisque j'ai toujours choisit mes parents.
-Ama, viens manger le dîner est prêt.
Ça c'est ma mère, Esther, une femme au yeux vert très clairs et brune au cheveux bouclés, c'est celle qui m'as donné la vie, elle n'a aimé qu'un seul homme dans sa vie, son tout premier amour, mon père, il travaille beaucoup. Esther est une grande femme, elle est chirurgienne en neurologie, très intelligente, sans doute la femme la plus brillante que j'ai connu dans ma vie, dans un premier abord elle parait froide, distante et hautaine, mais après que vous ayez briser cette petite carapace, vous verrez une femme forte, gentille et avec un cœur énorme.
-Je suis là maman, j'arrive dis-je en descendant les escaliers
Sur la table étais posé un plat typique de ma mère, du osso-bucco à la milanaise, c'est un plat italien que ma mère nous fait souvent.
Je dépose un léger baiser sur son front et contourne la table pour me retrouver face à mon père
-Chaque fois que je te vois, j'ai l'impression que tu grandis à vue d'œil dit-il
Éden, c'est mon père, lui aussi est un grand homme, il ne montre pas beaucoup ses sentiments, voir jamais, mais ses yeux parlent pour lui, ses yeux sont d'un bleus clair extrêmement profond et doux, ses cheveux sont noir et ses trait représentent toute la fatigue accumulée de ces dernières années.
-Et toi tu vieillis à vue d'œil répondis-je avec le sourire
-Ama, ne parle pas de cette façon à ton vieux père dis ma mère dans un éclat de rire
Mon père fit une mine vexée avant de sourire de toutes ces dents. Cet homme qu'étais mon père étais charismatique et beau, il le savait, et je l'enviais pour cela, il savais qu'il pouvait avoir toutes les femmes qu'il souhaitait mais ne voyais que ma mère et intérieurement j'aurais aimé que quelqu'un me regarde de la même façon qu'ils se regardent.
Le dîner se finit comme à son habitude, avec un petit verre de vin pour les parents et mon habituel coca. Une fois ma cannette fini, je décide de m'éclipser dans le salon, j'allume la télé et me retrouve à regarder un petit peu Netflix. Je m'allume une cigarette et remonte le plaid sur moi.
-Amaliya, nous avons déjà eu cette discutions, si tu veux te tuer toi ainsi que tes pauvres poumons c'est ton soucis mais c'est dehors pas dans ma maison encore moins sur mon sofa. Dit ma mère