Chapitre 10 : A l'hôtel

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« -Oh non, ne « frise » pas... » soupira la française.

« -Aller, réagit. » en claquant les doigts devant le plus jeune.

« -Tu.... avec... encore ?

-You have a knack for summaries. » sourit doucement UK en lui offrant une tasse de café.

Miracle, ce n'était pas du thé ! Lui aussi s'en était servit, ainsi qu'à France.

« -Et... et bien... temps mieux... mais... vous...

-Boit et remet toi avant d'essayer de parler.

-Ich würde nie darüber hinwegkommen. » en obéissant tout de même.

« -Aller, aller. C'est pas si terrible.

-Depuis quand ?

-Un mois.

-Vraiment ? Et vous vous potes pas encore étripé ?

-Même pas.

-Pas parler boulot ?

-Que quand il en est question. » répondirent, chacun leur tour, l'anglais puis la française.

« -Die Welt steht also Kopf.

-Euh... peut être ? Ou je suis tomber sur la tête ? » en regardant le britannique.

« -In any case, I am very happy about it. » sourit l'anglais.

« -Euh... oui ? Je suppose que c'est une bonne chose. » pleins de réticence.

Germany voyait très bien le problème. Il connaissait parfaitement ces deux la. UK était très dure, autoritaire avec un humour parfaitement tordu et incapable d'être fidèle... que se soit dans le professionnel et dans le personnel.

France, avec le temps, était même devenue méchante. Autant elle pouvait être la douceur même, le moindre coup dans le dos était impardonnable. Cette fois, elle se vengera comme jamais elle ne l'a fait s'il s'avise de reprendre ses mauvaises habitudes. Elle se le reprochera... et elle se le fera payer.

« -Je... peux donner mon avis ?

-Non. » répondit France.

« -Quoi que tu dise, je l'ai déjà pensée et j'y ai réfléchis assez longtemps pour que personne ne me fasse changer d'avis. » dans un geste maternelle, elle caressa alors la tête de Germany.

« -Mais tu n'es pas la pour parler de ça. »

L'allemand soupira, fixant doucement sa tasse de café.

« -Il n'y a pas grand chose à dire. J'en peux plus, je supporte pas qu'il contrôle tout.

-Ne le prend pas mal mais c'est un peu l'hôpital qui se fou de la charité, non ?

-Un peu... mais je suis d'accord pour...

-Le quitter, comme ça, d'un coup, c'est peut être exagéré ? » intervint UK.

« -Je veux dire... si tu lui a dit oui, c'est que tu l'aime ? »

France n'ajouta rien. Elle ne pensait pas tout a fait la même chose mais bon, son avis était faussé. La française se méfiait du russe depuis qu'il était à la tête de la seconde puissance nucléaire et qu'elle voyait toujours plus d'URSS en lui.

« -Enfin, tu peux rester si tu veux. Au moins le temps de réfléchir. »

L'allemand baissa les épaules. C'est vrai, Russie avait emménager avec lui... chez lui. Résultat, il se retrouvait virer de sa maison... par lui même. Ça lui donnait de l'urticaire cette affaire, il avait été trop impulsif, il n'avait pas réfléchit avant d'agir. La française l'arrêta, il avait commencé à se gratter.

Countryhuman : Début et finOù les histoires vivent. Découvrez maintenant