Chapitre 12 : Ces amitiés qui ne se sont pas brisées.

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Chapitre 12 :

 Ils avaient vingts ans tout les deux, et une vie un peu difficile derrières eux. Oh rien qui les feraient entrer dans une potentiel émission, donnant un temps de paroles à des personnes ayant vécue malheurs sur malheurs. Mais ils avaient eu comme tout le monde, leurs lots de soucies. L'un avait perdu ses parents peu de temps après sa naissance et avait été élevé par un grand-père doux et aimant. L'autre n'avait jamais réellement vécue dans l'opulence, mais plutôt dans une certaine misère, malgré le travail acharné de ses deux parents, pour avoir de quoi les nourrir et payer les factures à la fin du mois. Aussi était-ce en un sens pour les soulager financièrement que Mikasa avait décidée de prendre son indépendance un an auparavant. Mais Mikasa ne vivait pas seules dans ce petit appartement doté de deux chambres, et d'une pièce principal. Elle y vivait avec l'un de ses meilleurs amis en colocation.

Armin pour les mêmes raisons que cette dernière, avait décidé de quitter la maison de son grand-père afin de ne plus peser sur sa retraite. C'était un véritable petit génie de l'informatique. D'ailleurs c'est dans cet univers qu'évoluait ses études. Il avait su déjà à son âge créer des petits applications qui certes ne le rendrait pas riche pour le moment, mais qui avaient une certaine utilité pour tout le monde, et lui apportait ainsi assez de revenu pour l'aider au quotidien. Aucun ordinateur, programmes même un peu complexe ne pouvait lui résister. Et si il avait été audacieux et malhonnête, il aurait pu si il l'avait voulu, fouiner là où il ne fallait pas au risque de se retrouver derrière les barreaux. Mais le jeune homme était quelqu'un de droit et d'honnête, et cette idée parfaitement immoral n'avait jamais pris la peine de venir dans son esprit.

Mikasa était une femme à l'apparence un peu froide, mais au émotion sincère. Sportive, elle avait pratiquée bon nombre de sport de combat, où à chaque fois elle y avait excellé. Néanmoins les soucies financier de ses parents avaient fait qu'elle n'avait jamais pu pratiquer le moindre sport à haut niveau. Et pourtant, très certainement dans une compétition elle aurait pu gagner toutes les médailles possibles, car comme le disait souvent Armin, elle avait l'étoffe des champions. Mais de ces possibilités toutes sympathiques qu'elles soient, elle n'en aurait jamais la réponse, car la vie avait fait qu'elle n'avait jamais pu aller jusqu'au bout d'une carrière sportive. A 18 ans, elle avait arrêtée ses études et travaillait depuis lors, dans une boutique de vêtements où son sens de l'esthétisme et de la mode, faisait qu'elle était appréciée par ses supérieurs. Par correspondance elle prenait des cours de commerce et d'économie afin de pouvoir plus tard peut-être , ouvrir sa propre boutique de vêtement. 

Autant dire que la jeune femme était très occupée.

Malgré tout, et ceux même si l'un et l'autre avaient un emploie du temps des plus chargé, ils avaient su dès l'annonce de la disparition d'Eren dans les médiats, garder un peu de temps pour faire quelques recherches de leurs cotés. Cela faisait des années qu'ils ne l'avaient plu vu, et pourtant leurs amitié à son encontre était resté parfaitement intact.

Pourtant dès la mort de Carla et Grisha, tout les deux avaient été témoins de l'enfer que vivait le jeune garçon, lorsque Madame Octavia avait été nommée tutrice. Lui le gamin joyeux, souriant , un peu têtue et assez fière d'ailleurs, était devenu très vite silencieux et pensif, voir déprimé. Petit à petit ils avaient vu des bleues apparaitre ici et là sur son corps. Toujours il prétextait être tombé, ou donné des raisons tout aussi peu crédibles, mais jamais son discours ne changeait.

Une fois alors qu'ils allaient en cour de sport, Armin avait vu des traces de lacérations sur le dos de son copain d'enfance. Traces ressemblant parfaitement à des coups de fouet. Et leurs simple vue l'avait saisi d'effroi.

- C'est rien ! S'était contenté de dire Eren le regard vide. Ne t'occupe pas de ça, et n'en parle à personne surtout. 

- Mais c'est horrible. Je ne peux pas garder ça pour moi..Elle n'a pas le droit de te faire ça, c'est dégueulasse, s'était indigné le blondinet le regard choqué et peiné à la fois.

Les facéties du destin.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant