Death

Lost (1)

Le cœur brisé. Je vois ce car partir où j'aurai du monter dedans. J'attendrai le dernier car pour rentrer chez moi. Au dernier moment. Je voulais voir une personne en particulier, je serai pas serein sans l'avoir vu. Il fait froid. Très froid. Mais je m'en fiche. J'ai l'impression d'en avoir besoin. Les larmes ont envie de couler, mais elles restent coincées. J'écris ces lignes sur une pierre bizzard, à la gare. J'ai encore le temps de monter dedans. Mais non. Je le vois partir, le cœur brisé. J'ai envie d'y être, mais je sais que devoir par la suite ouvrir la porte qui mène chez moi, me brisera le cœur encore plus. Et je veux pas crier dans toute la maison parce que j'ai mal. Personne ne me comprendrai. Je me prendrai deux coup sur le visage et je me ferai crier dessus. Encore. Cette vie est un véritable calvaire.
La personne est arrivée. Enfin. Je l'attendais depuis déjà 1 heure. Mais je suis heureux. Je l'ai vu. On as longuement discuté, pleuré, ce réconforter l'un l'autre alors que nous en avons nous même besoin. Je lui ai avoué, les larmes au yeux, que j'avais déjà pensé à stopper notre relation. J'ai vu ces larmes remonter, entendu sa voix et la mienne ce briser en mille morceaux. Je lui ai fait mal. Mais j'avais besoin d'être clair. Je lui ai dit ensuite que j'avais pris du recul là-dessus, que c'était impossible pour moi de faire ça. Ça me ferai trop mal. Beaucoup trop mal. Ses larmes coulait, encore et encore. Et à chaque larmes, je me sentait encore plus coupable. Iel avait mal. Et j'avais mal. Alors je lui ai fait une promesse. Cette fameuse promesse. On as promis de finir ce cahier. Jusqu'à la dernière page. "Il n'y aura pas de dernière page. On prendra un autre cahier par la suite. On le finira. En prendra un autre, ainsi de suite." On se l'ai promis. J'ai pris son visage entre mes mains, je lui ai promis que je l'abandonnerai plus jamais, que je serai là jusqu'à la fin pour cet humain. "Mais la fin, ce ne sera pas maintenant hein?" Non, je lui ai promis de rester en vie le plus longtemps que je tiendrai avec le peu de force qu'il me reste. "Je te promet que on aura plus jamais peur seul, on aura peur ensemble." Un sourire s'est dessiné sur son visage. Je l'ai accompagné jusqu'à son car, puis j'ai pris le mien. On m'avais donné la force de continuer encore un peu. Je suis monté dans ce car. Le sourire au lèvre, les larmes sur les joues cachées derrière le masque. J'ai pensé à eux, à qui j'avais promis de rester en vie, de pas faire de conneries. Je sais pas si je tiendrai cette promesse jusqu'au bout. Surtout pour les conneries. Mais je ferai tout pour la tenir le plus longtemps possible. Ils me donnent un peu de force pour que je tienne un peu plus longtemps. Je suis sur la réserve. Je fais ça pour eux, le temps de trouver une raison de le faire pour moi. Je les aimes du plus profond de mon âme.