14/ Une fête un peu spéciale

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Je souris à la dernière phrase, Thomas était vraiment parfait ! Il avait pensé à tout.

Je sortis du lit, j'étais excité comme une puce. Je voulais voir Thomas et le problème était enfin réglé avec Minho. Tout allait pour le mieux.

Je me dirigeais vers les quelques affaires éparpillées dans la chambre, pour les réunir et faire mes valises. Mes poignets me faisaient encore mal mais c'est tout ce que je méritais après mettre comporté comme un imbécile. Bref, ne pensons pas aux choses négatives. Un chocolat chaud m'attends et un Thomas à croquer avec !

Je me dépêchais de ranger et pris une rapide douche, je voulais estomper le plus possible l'odeur insupportable de l'hôpital, et mis du parfum. Thomas allait forcément aimer.

Ça faisait longtemps que je n'avais pas sourit comme ça.

Après avoir tout préparé, je me dirigeais vers l'accueil, je signais quelques documents. Il y avait l'écriture de Thomas, que je remarquais de suite, sur certains des papiers. Il avait signé ma décharge de sortie. Mais ce n'était pas uniquement la famille qui était censée pouvoir le faire ? Je stoppais mes gestes et écarquillais les yeux, mes joues commençaient à chauffer. Je venais de comprendre. Thomas s'était fait passer pour un membre de ma famille pour... pour moi ?

"Mademoiselle, vous savez qui a remplit ces papiers ?"

"Oui bien sûr, un prénommé Thomas Edison. Il s'est déclaré en tant que votre petit-ami. Pourquoi ? Il y a un problème ?"

J'entrouvris la bouche, probablement rouge jusqu'aux oreilles. Je ne savais pas qu'il serait près à aller jusque là pour moi. Je fermais la bouche et souris.

"Euh non, je.. il n'y a aucun problème. Tenez, j'ai finit de remplir le restant des papiers."

"Merci beaucoup, vous pouvez passer par la porte principale pour sortir, si vous le souhaitez. Si vous avez des questions je suis là."

Elle me sourit d'un air bienveillant. Je lui rendis son sourire et quittais le bâtiment.

Je pris une bouffée d'air une fois à l'extérieur. Enfin de l'air frais !

Le ciel était clair bien que quelques nuages pas bien méchants pointent le bout de leur nez.

Je me baladais dans les rues tout content. Je me rendis compte que Thomas n'avait pas donné de lieu ou d'horaire sur le point de rendez-vous. Je me décidais alors à aller au café où travaillait Minho mais une pancarte sur la porte indiquait "FERMER" en toutes lettres.

Un peu déçu, je continuais à chercher, en vint. Dépité et découragé, je me dirigeais vers mon appartement.

Je montais les escaliers péniblement, ce n'était pas facile avec une valise en main et mes poignets qui me faisaient encore mal, et j'arrivais finalement devant la porte de mon appartement. J'eus un petit sourire, content de retrouver mon chez moi. J'ouvris la porte, allumais la lumière et je vis une foule de gens, dont Minho et Thomas, crier en cœur :

"SURPRISE !"

J'éclatais en sanglots, Thomas inquiet se précipita vers moi pour savoir ce qu'il se passait.

"Newtie, pourquoi tu pleures ?"

Je me réfugiais dans ses bras et lui dit :

"Ce sont des larmes de joie Thomas !"

J'éclatais de rire, suivis de tous les autres.

Ce soir là fut probablement, un de mes meilleurs souvenirs.

On dansa toute la nuit et on but (modérément) pour fêter mon retour mais aussi notre réconciliation.

Des années de douleurs qui partaient en fumé, enfin cicatrisées. Je me sentais comme libéré, libéré de l'emprise du passé sur moi et sur mes proches ; sur mes relations et mes humeurs. J'en avais marre de tout ça et c'était enfin finit.

Thomas me dévora des yeux pendant toute la soirée, Minho flirtait dans un coin (un peu trop alcoolisé pour vraiment comprendre ce qu'il lui arrivait) et les gens petit à petit rentraient chez eux, de peur d'être, par la suite, trop alcoolisés pour ne plus pouvoir rentrer chez eux et avoir un accident. Ce que personne ne souhaitait avoir. Minho finit lui aussi par être ramené par le jeune homme avec lequel il flirtait tout à l'heure. Je le connaissais et il était de confiance.

Il ne restait que Thomas et moi. On se regarda longuement dans les yeux. Je décidais finalement de m'avancer vers lui et de l'enlacer. Paradoxalement, il ne sentait pas l'alcool. Je n'ai pas pu boire non plus à cause du traitement.

Je relevais la tête.

"Merci Thomas, merci pour tout ça. Ça me touche beaucoup !"

"De rien, c'est le moins que je puisse faire pour me racheter."

Il baissa la tête, gêné. Je fronçais les sourcils.

"Comment ça, tu n'as rien fais de mal."

"Je t'ai laissé seul."

"Tu n'as rien à te reprocher, tu m'entends ! Absolument rien, c'est à cause de ma jalousie et de mon inconscience que j'en suis arrivé là. Je ne peux m'en prendre qu'à moi même."

Je baissais la tête à mon tour. Thomas la releva et se rapprocha de moi.

"Ce soir, on oublie tout. Personne ne doit s'en vouloir pour quoi que ce soit. On fait comme ça ?"

Je lui souris.

"Ça me va Thommy."

Je me rapprochais à mon tour et je l'embrassais. C'était langoureux et spécial.

On arriva rapidement au niveau du lit, qui nous fit basculer en arrière, Thomas m'écrasa en tombant sur le matelas. Il mit ses bras de part et d'autre de mon corps et avait le souffle court. Mon regard ne faisait que jongler entre ses lèvres et ses yeux. C'était un grand dilemme, les deux étaient magnifiques et irrésistibles. Thomas s'approchait dangereusement de mes lèvres. Il m'embrassa mais cette fois c'était beaucoup plus doux. Mais ce soir, je voulais m'amuser alors, sans qu'il ne s'y attende, je le retournais et le mis en dessous. Je me rapprochais de Thomas qui, d'abord surpris, avait vite arboré un sourire intéressé. Je lui chuchotais alors :

"Désolé Thommy, ce soir, c'est moi qui mène la danse !"

Je redressais légèrement la tête, un sourire satisfait sur le visage.

"Très bien, je te laisse faire, j'ai confiance en toi."

Note de l'auteur :

Un chapitre relativement gnangnan mais réparateur vu les événements d'avant. Un peu de mignonnerie ne fait pas de mal ! A bientôt :3

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Un Soir D'automne - Newtmas {TERMINÉ}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant