Kiddy Kitty Drug | Tokyo Revengers

Chapitre 3

Tu te prépares pour aller travailler, tu enfile un élégant tailleur pantalon (c/p) avec une chemise blanche et une paire d'escarpin, te maquille et arrange tes cheveux à ta convenance.

Haru et Rin assis par terre dans la chambre, jouent avec des peluches de ta collection personnelle. Peluche que tu avais ramenée de la maison de tes parents, lorsque tu as emménagé avec Sanzu. Tu ne pouvais absolument pas te résoudre à laisser tes amis inanimés derrière toi. De plus, ils te tenaient compagnies lorsque ton amant partait pour de longue mission.

Tu sors enfin de la salle de bain, sous le regard ébahis des deux garçons-chat.

Sanzu avait l'habitude de te voir, quand il voulait et peu importe la tenue que tu portais, tu arrivais toujours à le captiver.

Rindo te regarde aussi avec de grands yeux lumineux. Tu étais sublime ! Comme toujours en fait...

Le chat rose pas content de l'expression de son comparse vis-à-vis de sa copine, le pousse « violement » au sol, le visage du violet heurtant le parquet.

Rindo se relève doucement, une grosse tâche rouge sur le front et les larmes aux yeux. En temps normal, il n'aurait rien sentit, mais son petit corps de bambin le rend émotionnellement et physiquement sensible.

Sanzu se sent victorieux, mais ce fut de courte durée.

- « Haru-chan, ne soit pas si méchant ! » Il se fait gronder.

Les yeux écarquillés et la bouche béante, il meurt intérieurement en te voyant bercer Rindo. Tu lui embrasse même le front !

- « Bisou magique. Encore mal, Rin-chan ? »

- « Mow~ »

Sanzu est au bord de la crise, il veut déchiqueter cette violette stupide, mais plus que tout il veut se terrer dans vos bras et ne plus en ressortir.

Tu n'étais pas stupide, tu sais que ton amant est facilement jaloux, le voir le dos vouté avec ses petites oreilles tombante en était la preuve.

Mais au vu de l'état actuelle des choses, un instinct maternelle que tu ne te connaissais pas avait pris le contrôle de vos actions, t'empêchant d'ignorer la détresse de l'autre petit garçon.

Finalement, tu les prends tous les deux dans tes bras et blottis tes joues contre le haut de leur tête, les faisant ronronner.

- « Si vous avez des comptes à rendre, faites-le avec votre forme d'origine. En attendant, soyez juste mignon, d'accord ? »

Les deux terreurs se regardent avec une promesse silencieuse de représailles, mais ils feraient quand même un effort... juste pour toi.

Ils ne resteront pas éternellement comme ça, après tout.

Ecris : 18/12/2021

Publié : 18/12/2021

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