𝑷𝒓𝒐𝒍𝒐𝒈𝒖𝒆

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Lorsqu'on prive un enfant de son sourire, c'est tout un avenir qui s'assombrit. ❞


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Bondissant hors du bus scolaire à peine les portes ouvertes, mes petites jambes me propulsant avec une énergie débordante. Mon poursuivant n'eut pas le temps d'agripper la manche de mon t-shirt jaune au rayure bleu que j'avais pris grand soin de choisir hier soir. Et à l'aide de mes supers baskets qui me faisaient courir toujours plus vite, malgré le rire moqueur du noiraud dans mon dos sifflant qu'il me doublerait en même pas deux pas. Je continuais à fendre l'air aussi vite qu'il m'était possible accompagné de mes gloussement irrépressible.

— Attends ! Ralentis ! Grogna le noiraud.

Dans un ultime coup d'oeil jeté en arrière j'eu seulement le plaisir de voir mon grand-frère grognait adressant ses dernières salutation à ses quelques amis lui souhaitant de bonnes vacances à travers la petite interstice du véhicule déjà prêt à repartir.

Le soleil de l'après-midi baignait le lotissement d'une lumière dorée, faisant scintiller les feuilles des arbres et le bitume des trottoirs. Ce vendredi était aussi ensoleillé qu'à l'accoutumée. En rajoutant en plus l'effervescence des vacances qui venaient tout juste de débuter.

Mais j'étais déjà loin, mes pieds frappant le sol en rythme avec mon cœur palpitant d'excitation. Zigzaguant entre les passantes, des dames aux cheveux argentés qui discutaient joyeusement devant le jardin d'une maison voisine. L'une d'elles, Mme Kim, sourit en voyant mon visage se découvrir de ma masse de cheveux lorsqu'une bourrasque manqua de m'emporter.

— Bonjour Mme Kim ! lançais je, sans m'arrêter.

Mme Kim me répondit d'un signe de la main, amusée tandis que manqua de m'emmêler les pieds avec un obstacle invisible je redoublais d'effort pour atteindre ma maison non loin. Quelques mètres seulement plus loin j'aperçu un chien, un golden retriever nommé Buddy, qui se prélassait dans l'herbe d'un jardin.

Et comme à un vieil ami, je lui hurlais une salutation.

— Salut Buddy ! criai je, et le chien remua la queue en réponse, les yeux pétillants. 

Il se mit à aboyer dès que mon corps fut suffisamment près du grillage l'empêchant de me bondir dessus. Et comme deux copains nous fîmes la course jusqu'à la limite de son terrain.

Sans surprise il gagna la course et je lui hélais une revanche à venir dans les quelques jours à venir. Mon corps continua sa course effrénée, mes cheveux noirs flottant derrière moi prêt à s'envoler à la moindre faiblesse. Et dans un gloussement euphorique mes yeux se perdirent bien plus haut. La ou les nuages ressemblaient à des montagnes de coton flottant dans le ciel bleu azur, et le chant des oiseaux résonnait comme une mélodie enchantée. Les fleurs des jardins colorés ajoutèrent des touches de rouge, de jaune et de violet au décor mais l'adrénaline m'empêcha dans admirer plus que ça la beauté primaire.

UNDER YOUR EYESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant