Chapitre 5

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J'me disais que les prochains jours allaient être meilleur.

Lol.

Si je savais...

Bon du coup j'vous passe quelques jours car y'a rien eu d'intéressant.

Après demain c'est la rentrée j'ai la flemme rien que d'y penser mdr. L'autre n'a toujours pas refait son apparition et tant mieux.

J'allais descendre les escaliers pour aller grignoter un truc, il me semble qu'il était 18h30.

J'entends mon frère parler avec Aymen. J'avais l'habitude de les entendre parler puis sa me permettais de savoir qu'il allait bien.

J'allais partir quand j'entends :

Khalil : Zebi comment sa ?? Comment sa ils t'on trouvés ces fdp de policiers ?

Aymen : Fait pas le choqué ça devait se passer un jour ou l'autre.

Khalil : PUTAIN DIT MOI OU T'ES J'VIENS J'VAIS PAS TE LAISSER DANS T'A MERDE !!

Aymen : W'Allah t'a toujours étais là pour moi mais si j'te dis tu va venir et tu va faire d'la taule. Tu veux laisser derrière toi t'a mère et Noor ?

Khalil : PUTAIN !

Ensuite il a raccrocher. J'sentais mon cœur se serrer. J'suis vite partie dans ma chambre avant que mon frère ne me voie.

Me dites pas qu'il va faire d'la prison quand même ? Non. C'est impossible. En plus vu comment Khalil était inquiet ça allait pas être que quelques mois.

J'ai commencée à pleurer. Il pouvait pas me faire sa. C'est pas possible.

Je l'appelle, je savais même pas si il avait garder le même numéro. Mais la c'était vital.

J'en tremblais, j'avais peur. Sa décroche.

Moi : Aymen ?

Aymen : C'est qui ?

J'ai raccrochée. Il est sah la. Je savais plus quoi faire purée. C'était trop la honte.

Dehors il pleuvait mais j'ressentais ce besoin de sortir.

J'ai enfilé un ensemble nike noir et mes Air Force 1 noir j'ai mit un manteau, j'ai pris mes écouteurs. J'ai Salam ma mère. Mon frère comme d'hab dehors puis j'suis sortie.

El Hamduli'الله y'avait aucun gars. J'ai mis mes écouteurs, j'ai mit Surat Al-Baqara puis j'ai marchée pendant quelques heures. Ça faisait du bien.

D'un coup il s'est mit à vraiment beaucoup pleuvoir et j'étais très loin de chez moi.

C'est pas je vois une voiture, bon y'a personne qui est assez fou pour me kidnapper. Sinon j'le frappe ptdrr non en sah j'vous jure j'avais vraiment peur.

La voiture ralentit puis la personne klaxonne, j'me retourne puis j'vois


















Aymen.

J'avais un mélange entre : j'suis heureuse, j'suis énervée, j'ai envie d'le frapper, il est trop bg ( الله y barik ).

Ptdr et du coup il me fais un signe de sa main en mode monte. J'ai tracée ma route mais il n'était pas du même avis.

Il continuait a rouler et a un moment il est sorti d'la voiture et il est venu vers moi :

Aymen : Oh la putain de toi la monte.

Moi : J'ai pas envie.

Aymen : Oh w'Allah t'es grave la MONTE !!

Moi : JE N'AI POINT ENVIE DE MONTER.

Il me porte en sac à pomme de terre j'essayais d'me débattre mais mon corps d'escargot tu veux j'fasse quoi ?

Il me met côté passager j'allais sortir mais il verrouille les portes. Bon il m'avait gaver mais en vrai des explications j'en avais besoin.

Pendant 5min y'a eu un blanc puis il dit :

« Je sais que c'est toi qui m'avait appelé la dernière fois »

Je le regarde.

« Mais j'étais pas prêt à te dire que j'allais faire d'la prison ».

Putain donc c'était vrai. J'm'attendais à quoi moi aussi ?

Je sentais qu'il avait besoin de parler donc je répondais pas mais t'inquiète même pas coco j'vais te mêler après.

« C'était sur que sa allait m'arriver, j'le savais. Depuis le début j'ai fais que d'la merde. W'Allah Noor depuis que j'suis pote avec ton frère j'avais déjà des vu sur toi. T'es une femme toute hnina, qui calcule pas les mecs, qui est bien en cours, une hlelux quoi. Moi ? Moi j'suis tout le contraire et j'le resterais. Mais w'Allah j'supporterais pas te voir mariée à un autre homme. Si c'est pas moi c'est personne. »

J'ai des poussières dans les yeux quand j'ai fini par dire :

Moi : J'pense tu t'en rend pas compte. En me disant ça w'Allah sa augmente juste le mal que tu m'fais. Tu fais exprès ou quoi. Tu m'dis tout sa quand tu sais que tu va faire d'la prison. Moi aussi j't'aime mais parfois l'amour ne suffit pas. J'vais pas t'attendre pour qu'au final quand tu sorte de prison tu continues t'es conneries. J'te demande même pas de penser a moi la. Mais t'a mère ? Elle va faire comment ? TU PENSE À ELLE OU PAS ? C'EST TA MÈRE CELLE QUI T'A FAIT NAÎTRE, CELLE QUI TE NOURRI, CELLE QUI TE LOGE, CELLE QUI VA TOUJOURS T'AIMER MALGRÉ TOUS LES SOUCIS QUE TU LUI À RAPPORTÉS MAIS LA ? LA TU VA LA DÉTRUIRE. TU FAIS AUCUN EFFORT POUR CHANGER ALORS DIT PAS QUE TU PEUX PAS CHANGER.

Aymen : PUTAIN MAIS J'LE SAIS SA NOOR, J'LE SAIS. PAS BESOIN D'ME LE RAPPELER. MAIS W'ALLAH QUE J'VAIS ARRÊTER MES CONNERIES.

J'savais pas quoi dire alors j'ai rien dis et là il dit :

« Putain Noor j'vais tout faire pour arrêter mes conneries mais 3efek j'ai besoin de toi, que tu reste avec moi, si tu sors d'la voiture w'Allah j'te laisse. Tu va plus m'entendre. »

Voilà, je savais fallais je benda quand au début il voulait je monte dans sa voiture. Dans tous les cas, quelque soit le choix que je prends j'vais souffrir.

Mais la il me faisait espérer, et c'était ce qui allait le plus me faire mal alors
J'suis sortie.

Quand j'me suis retournée, il avait les yeux qui brillaient. Putain fallait vite que j'parte avant que j'pleure.

Il pleuvait plus, j'ai essayée d'me retenir jusqu'à chez moi. Et w'Allah que j'me rappelle encore c'était un sentiment waw... J'veux plus jamais revivre sa.

J'ai tellement pleurée. J'men voulais. J'me demandais si j'avais fais le bon choix. Et dans ses moments j'aimerais avoir une soeur ou une copine pour tout lui raconter.
J'me voyais pas raconter sa à Yassin.

J'étais perdu, je savais pas c'que je devais faire. Son jugement était dans 4 jours.

Kheir in shaa الله. Je faisais des duaas pour lui j'espérais qu'il ne prenne pas cher. Mais w'Allah que pour sa mère j'étais vraiment inquiète. Elle n'est même pas au courant du jugement.

Fallait que j'arrête de penser à sa, sa me rongeais. Fallait que j'arrête de pleurer mais j'arrivais pas. J'arrivais pas à penser à autre chose que lui.

J'me demande comment j'peux l'aimer. Il n'a rien de différent que tous les gars du quartiers.

J'étais là en train de pleurer devant des chroniques.

D'un coup Khalil vient me voir et me dit :

Khalil : ...

QUOI ????

Lui et moi, qui l'aurait cru ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant