REEL PDV ZORO 2

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Deux jeunes adolescents sortaient d'une gare en piteux état, mais cela n'avait pas l'air de les gêner. Ils marchaient main dans la main et un sourire collé sur leurs visages. Le plus grand portait un sac à dos et avait de courts cheveux verts. Son compagnon était quant à lui blond et il rougissait à vue d'œil. 

C'est fou comment mon blondinet est mignon comme ça. Malgré le fait que nos mains liées lui procurent un rougissement, il ne me lâche pas. Et ce n'est surement pas moi qui vait m'en plaindre. J'ai enfin le loisir de pouvoir le regarder. Sa petite bouille est tout simplement un regard pour mes yeux. Mon cœur palpite fort dans ma cage thoracique mais je ne m'en soucie pas. Le plus important est ce qui est devant moi : mon blondinet. 

Pendant le trajet en voiture nous avons continué de nous parler. J'avais souvent imaginé que le feeling passait bien entre nous mais là c'est au-dessus de mes espérances. De plus, j'ai eu le loisir de pouvoir écouter son rire à chaque fois que j'arrivais à me perdre. Après de multiples détours nous sommes arrivés devant mon immeuble. Je sentis Sanji se crisper légèrement en arrivant devant ma porte. 

«Tout va bien Sanji ?

-Heu oui ne t'inquiète pas, juste de mauvais souvenirs qui ressurgissent.» 

Il n'avait pas besoin d'en dire plus j'avais compris qu'il faisait référence à son père. Celui-ci avait d'ailleur de la chance d'être derrière les barreaux car sinon j'aurais surement transpercer son corps d'une de mes lames. Dans un signe de réconfort je lui pris la main et ouvrit la porte. Je l'entraîne ensuite grâce à nos mains jusque dans mon appartement. 

Pendant qu'il faisait un tour rapide (mon appartement n'étant composé que d'une chambre, une salle de bain et d'une cuisine ouverte sur le salon, le tour était vite fait), j'en profite pour poser son sac sur mon lit.

«Cette nuit tu dormiras sur mon lit et moi sur le canap.

-Nan je veux pas te virer de ton lit.

-Tchtch on ne discute pas. Et d'ailleurs c'est quoi cette petite boite que tu tiens dans tes mains depuis tout à l'heure ?

-ho heu»

Mon blondinet s'était mis à rougir. Il était tellement mignon comme ça que je décida de le titiller un peu.

«Tu ne voudrais quand même pas me faire une demande en mariage ?

-Quoi... Heu nan... Fin pas que t'es pas assez bien pour qu'on te demande en mariage... mais heu...

-Calme toi je rigole.

-Enfaite c'était un petit cadeau, mais si il te plaît pas tu peux aller l'échanger ne t'inquiète pas.. Fin je dis pas qu'il est nul... Enfin tu vois quoi...

-Ne t'inquiète pas Sanji je suis sûr qu'il est très bien»

Mon blondinet me tend fébrilement la boîte. Je l'ouvri et mon visage s'illumina. Là dedans il y avait trois boucles d'oreilles de couleur or.
J'étais tellement content que je me jetais dans les bras de celui que j'aimais secrètement. 

Dans un premier temps, il eut l'air surpris, mais très vite je sentis ses bras serrer mon dos. J'étais bien là. Ses bras étaient pour moi le meilleur des endroits. Sentir son souffle chaud contre mon cou était une sensation exquise. Mon cœur s'était remis à battre très vite. J'étais si bien que je ne voulais pas que ce moment s'arrête. 

Malheureusement, cet instant magique fut cassé par sa sonnerie. En regardant qui s'était il paru affolé. Il décroche vite et met le haut parleur.

«Pourquoi tu m'as pas envoyé de message ? Je me fais un sang d'encre ! A moins qu'il ne t'ait déjà fait du mal. Tiens bon mon fils, j'appel la police !

-C'est bon l'ancêtre, je suis toujours en vie.

-Alors pourquoi tu ne me l'as pas dit tout de suite ?

-Tu m'en as pas laissé le temps et puis on vient d'arriver dans son appartement. Il vient de finir de me faire visiter.

-J'espère que tu ne vas pas dormir avec lui. Il n'y a pas intérêt. S'il te touche n'importe quelle partie du corps je le décapite.

-Il t'entend.

-Hé bien j'espère bien ! Tu m'entends petit pervers, si jamais tu le touches je te trucide.

-Ok c'est cool. Maintenant tu sais que je suis vivant. Salut»

Mon blondinet raccrocha immédiatement. Il était légèrement rouge de gêne. Son père adoptif était sacrément protecteur. Mais c'est en pensant au passé de Sanji que je compris que Zeff avait peur pour son nouveau fils.
Cette pensée me mit de nouveau en colère et je me précipita de nouveau vers lui. Il était de dos mais j'enlaçais son bassin. Mon torse était plaqué contre son dos et ma tête s'était posée sur son épaule.

«Zoro. Tout va bien ? Si c'est au sujet de Zeff ne t'inquiète pas il est toujours comme ça.

-C'est pas ça.

-Alors c'est qu. Attends ! Zoro ! Tu pleures ! »

Le blondinet tenta à plusieurs reprises de se dégager de mon emprise pour me regarder dans les yeux mais je résistai. Personne ne m'avait encore vu pleurer et je ne voulais pas que ce soit lui le premier. J'avais peur qu'il me trouve faible.

Il arrêta de se débattre et fis quelque chose d'étonnant. Il prit ma tête (que j'avais reculé pour qu'il ne me voit pas) puis l'attira vers lui. Il m'embrassa ensuite la joue avant d'essuyer les quelques larmes qui roulaient de mes yeux.

Suite à ce geste si tendre, je le lâcha. J'étais peu habitué à tant de douceur et encore moins d'un être que j'aimais. 
Il profita de mon relâchement pour pouvoir se retourner. Il colla son front contre le mien et me chuchota doucement.

«Pourquoi tu pleures ?

-J'ai juste pensé à ton père et à tout ce que tu as vécu. Ça m'a mis hors de moi.

-Ce n'est pas de ta faute et puis si j'ai pu y échapper c'est en partie grâce à toi, alors merci.»

Il était tellement mignon et tellement près. Ses lèvres semblaient m'appeler mais je résista. Je ne voulais pas tout gâcher, pas comme ça. Pour casser cette bulle avant que je ne cède à mes envies, je lui propose une pizza qu'il accepte en rigolant. 

«Pourquoi tu rigoles ?

-Excuse moi mais je n'avais encore jamais rencontré quelqu'un qui mangeait des pizzas à 17h.

-Tu vas voir c'est hyper pratique. Genre tu la mange pour le goûter comme ça le soir tu en reprends une.

-Ha d'accord je vois.»

Mon blondinet recommença à rire. Ce rire était quelque chose de si précieux. Je commande les pizzas tout en le regardant un sourire amoureux collé sur les lèvres.

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Joyeux noel en retard
Joyeux nouvel an en avance !

Et bam voilà un chapitre... Ce qui est aussi exptionnelle que de voir un clown loug garous danser sur la route. (Brrr la vision d'horreur)

Bisous Lune

(Et j'i un peu de retard j'avais dit que je le posterai lundi mais à 5 minutes près c'était Lundi nan ?) ( et je suis absolument pas en retard car j'étais absorber dans mon livre et que j'ai oublié de poster...)

Bref j'arrête de raconter ma vie biz

Je te rejoint ZosanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant