PDV ZORO 3

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Dans un petit appartement situé dans une petite ville, vit un homme. Il est allongé sur le canapé. En ne jetant qu'un coup d'œil, on pourrait penser qu'il dort, mais si on le regarde un peu plus longtemps, on peut voir qu'il pleure. Son téléphone est tombé de sa main droite, il a fait un bruit sourd en heurtant le sol. Mais cet homme s'en fiche. Il continue de pleurer en serrant sa poitrine. Emporté par sa tristesse, il s'endort.

C'est la sonnette qui réveilla Zoro. Celui-ci se leva mécaniquement de son canapé pour aller ouvrir. En apercevant une tête rousse à travers l'œillet, il ouvrit la porte.

«Hé bah t'as une sale gueule

-Bonjour à toi aussi Nami

-Va falloir que t'arrêtes de te bourrer à longueur de temps, ça nuit à ton teint.

-Sanji à dit qu'il m'aimait.

-Et pourquoi je te retrouve pas à sauter de joie comme un débile mental ?»

Je sens que cette conversation va être longue et déplaisante. Je me dirige alors vers mon canapé, ramasse mon téléphone resté au sol et j'invite Nami à s'asseoir.

«Ecoute il est instable mentalement et j'ai peur que lui rajouter une relation sur le dos lui soit bénéfique. Son père lui a enseigné l'homophobie. Je vais juste casser tous ses repères. J'aurais jamais dû l'embrasser !

-Ho la. Minute papillon. Comment ça vous vous êtes embrassés et je ne suis même pas au courant ? »

Vu le regard noir que je viens de lui lancer je pense qu'elle a comprit que sa question n'était pas vraiment appropriée.

«Désolé. Mais qu'es qui te dis que tu n'es pas sa bouée de sauvetage. Son moyen de se stabiliser dans son nouveau monde ?

-Nami, tu m'as bien regardé ? Je suis alcoolique, je passe mon temps à jouer au jeux vidéo en mangeant des pizzas et j'aime m'introduire dans des maisons abandonnées le week-end. Niveau exemple on repassera.

-Tu es à l'écoute des gens, soucieux de leur ressenti et de leur réaction. Tu prends soin de chaques petites choses comme si c'était la neuvième merveille du monde. Zoro tu es devenu son ancrage, son phare dans la nuit, sa boussole, sa carte vers

-Ok, ok j'ai compris merci.

-Alors pourquoi t'es encore là sur ton vieux canap miteux ? Pourquoi t'es pas dans un train vers l'amour de ta vie ?

-Je sais pas où il habite...

-Nan mais tu te fiches de moi ! Tu as l'adresse de son restau alors tu fonces !»

Et si ce que disait Nami était vrai ? Et si j'aidais vraiment Sanji à aller mieux. Alors serais-je autoriser à l'aimer ?

Si mon blondinet a réussi à surpasser sa timidité pour m'avouer ses sentiments. Alors il doit juger que je pourrais lui faire du bien.

Ni une ni deux je cours dans ma chambre et enfourne un tee-shirt, un caleçon et une paire de chaussettes dans un sac. Je lace mes chaussures et cours vers ma porte. Mais Nami est postée devant celle-ci.

«Tu crois vraiment que je vais te laisser y aller ? Zoro tes fringues pu l'alcool ! Va prendre une douche. Soit un minimum présentable ! »

Cette fille m'exaspère ! Elle a toujours raison.

Douche, brossage de dents, un peu de gel et hop fin prêt. Enfin tout sauf mon cerveau. Mes jambes tremblent, mon cœur bat la chamade, des papillons dansent dans mon estomac et mon imagination tourne à mille à l'heure. Dans quelques heures, je vais pouvoir prendre mon blondinet dans mes bras, sentir sa chaleur et son odeur.

Nami me conduisi à la gare car je cite «t'aurais mis tellement longtemps que tu serais arrivé la semaine prochaine. »

Après qu'elle m'ai acheté un billet de train, fait une accolade et m'avoir crié devant tous les passants "Bon courage !" Mon train s'éloigne lentement de la gare. Les paysages défilent, mes jambes frappent le sol dans un rythme effréné, je n'arrive pas à freiner mon stresse.

J'ai peur ! Et s' il me repoussait ? Ce serait possible après tout j'ai remballé ses sentiments.

Je décide pour faire passer le temps de le débloquer. Histoire d'essayer tant bien que mal de me rassurer.

-Oublie moi.

-Zoro, mais qu'es que tu racontes enfin !!!

-Zoro je t'en supplie, débloque moi !

-Comment peux-tu faire naître tant de sentiments, tant de sensations chez moi ? Hein Zoro ? Dis moi quel est ton super pouvoir ? J'ai peur de me noyer dedans. Je sais que tu ne le liras pas mais je t'aime. Et je ne vois pas en quoi cela devrait être un crime. J'ai compris que tout ce que m'as toujours dit mon père n'est qu'un pur mensonge. Je ne suis pas faible parce que j'aime un homme. Je suis faible parce que je suis amoureux. Mais cela aurait-été pareil si j'avais aimé une fille. C'est toi Zoro. C'est toi que mon coeur a choisi. Il t'a choisi non pas par hasard mais pour tout ce que tu m'apportes. Et j'aurais souhaité que tu continues de m'apporter tout ça. Tout ce bonheur, toute cette joie de vivre. Mon cœur ne bat que pour toi et toi seulement. c'est lui qui en a décidé ainsi. Je ne peux que m'y plier. Mon souhait aurait été que tu l'acceptes. Que tu me dises la même chose. Mais tu m'as dit de t'oublier ? Comment peut-on oublier son premier amour ? Comment peut-on oublier tant de sensations ? Tant de bonheur ? Je ne saurais y répondre. C'est pour cela que je penses que ta requête est totalement folle. Je ne peux pas t'oublier. Et même si je le voulais, mon cœur serait là pour me rappeler tout cela.

-Je t'aime Zoro.

Je sentis mes larmes silencieuses dévaler lentement mes joues.

Ho Sanji qu'ai-je fait ?

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un plaisir d'écrire des chapitres entre deux fiches de révision. 

Courage pour ceux.lle qui passe le bac !

Bisous Lune


Je te rejoint ZosanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant