Amor mortal

1 : retour à la maison

Après être sorti en trombe de son bureau je suis directement parti prendre une douche et me coucher.

12/02 7h45

Il est à peine 8h, que je viens de me réveiller, enfin, pour être honnête je n'ai pas du tout dormi je réfléchissais bien trop à cette histoire d'alliance. Jamais de la vie je ne pourrai m'allier avec eux, ce sont nos ennemis, et ça, on me le répète depuis ma naissance, et maintenant on veut que je fasse équipe avec le fils de l'assassin de ma meilleure amie.

Pour ne plus me prendre la tête, je décide de m'habiller en tenue de sport et de descendre. Sur le chemin je croise mon frère qui me demande où je vais.

-je vais courir, j'en peux plus de rester ici

Sans attendre sa réponse je pars en direction de la cuisine, prends une pomme en chemin et part dans les bois.

1h plus tard

Je viens de rentrer, mais je m'ennuie donc je repars dans le dojo, je décide de m'entrainer aux armes à feu, ça suffira pour aujourd'hui. Après un duel en situation réelle d'embuscade avec mon frère je pars dans ma chambre pour me doucher. Sans prendre le temps de fermer la porte je mets l'eau à chauffer, une fois cela fait je ferme la porte, me déshabille, et cours détendre mes muscles sous l'eau devenue bouillante à présent. Il suffit de quelques secondes pour que je sente tout mon corps se détendre.

-putain qu'est-ce que ça fait du bien.

Au bout d'une demi-heure, et de l'eau devenue froide, je décide de sortir de la douche. Puis, je décide de m'habiller avec un jean mom noir, avec un sweat de la même couleur, après tout on n'est en février et il fait encore froid, une fois habillée je décide de faire ma valise car dans 2h nous repartons au Mexique.

Après 10 min de lutte acharnée pour que ma valise ferme, je la descends et part attendre mon géniteur et Rafaël dans le salon.

-Rafaël l'appelais-je en criant dépêche-toi !!! J'en ai marre de toujours t'attendre, et passe chercher ton boss en même temps.

-oh ça va ! ça sert à rien de gueuler. J'arrive. Et puis tu as qu'à aller chercher papa toi-même.

Rafaël n'a jamais su tout ce que notre géniteur m'a fait, il me voyait souvent rentrer avec des bleus mais à la moindre question je lui disais que c'était l'entraînement, est vraisemblablement il m'a toujours cru.

Connaissant Rafaël je me doute qu'il n'a toujours pas fini sa valise, donc je décide de mettre ma flemme de côté et d'aller l'aider.

-tu es vraiment pire qu'une gonzesse quand tu t'y mets. Lui dis-je avec un sourire en coin

-Je te propose un truc, tu fermes ta gueule, et en échange tu m'aides à fermer ma valise.

-attends tu es sérieux ? je sais pas si tu es au courant mais en faisant ça je n'y gagne rien.

-ouais je sais, mais viens poser ton gros cul sur ma valise elle ferme pas.

Toujours en rigolant je me dirige vers sa valise pour m'y asseoir. Après 5 min à se battre contre sa fermeture il a enfin fini.

-bon j'y vais, descend ta valise et sur le chemin va prévenir papa.

Sortir ce mot de ma bouche me brûle la langue, mais je n'ai pas d'autre choix, je refuse que Rafaël soit au courant de quoi que ce soit.

-c'est incroyable comme tu es feignante, mais bon pour remercier ton cul de son aide, je vais le chercher.

Une fois sûr que Rafaël est parti, je cours en direction du dojo, plus précisément dans la salle des armes. J'adore la collection qu'on possède ici. Enfin bref je n'ai pas le temps de m'attarder dessus, donc je vais prendre 2 berettas, et un mk16 que je cacherai dans ma valise.

Puis en vitesse je cours m'asseoir dans le canapé, pour que personne ne sache où j'étais il y a encore quelques secondes.

-Elena lève ton cul on a un avion à prendre !

-j'arrive crachais-je avec toute la haine que je ressens pour cet homme.

Sans faire attendre sa majesté je me lève, saisi ma valise et pars-en direction de l'Audi qui nous attend sur le parking. Et sans regarder derrière moi je m'engouffre dans la voiture. À mon plus grand étonnement, le trajet se passa assez vite. Donc rapidement nous arrivons à l'aéroport, puis partis en direction du jet privé de mon père.

Tandis que celui-ci régla les derniers détails du vol je m'installais à mon siège habituel puis tomba dans les bras de morphée.