𝕷𝖊𝖘 𝖆𝖓𝖓𝖊́𝖊𝖘 𝟐𝟎𝟐𝟎/𝟐𝟎𝟐𝟏.

III) Être soi-même.

L'une des pires erreurs qu'on peut faire est de vouloir se créer une image pour être accepté autour de soi. Finalement, on ne sait plus qui on est et on finit par être en recherche constante de son identité.

Souvent, on pense être soi-même, mais quand on regarde à la source, c'est bien plus compliqué que ce que l'on pense.

La quête de mon identité, c'est ce qui -je pense- caractérise une grande partie de mon adolescence, cette période de la vie où on se construit et où l'on cherche à se connaître.

Emménager à l'âge de 10 ans dans une ville différente de ce que j'ai pu connaître depuis ma naissance, me faire rejeter et humilier parce qu'on me trouve bizarre et différente, vouloir changer d'attitude et de caractère à l'âge de 12 ans pour essayer de leur ressembler et me faire accepter, me rendre compte à 14 ans que cette attitude ne me correspond pas, puis à l'âge de 16 ans me donner l'image d'une personne narcissique qui n'a d'yeux que pour elle-même ; avec ce désir ardent de prouver au monde que je n'ai besoin de personne pour avancer et que jamais plus personne ne pourra me rejeter ou encore m'humilier. C'était comme une carapace, pour me protéger.

Finalement, j'ai fini par me poser cette question existentielle : qui suis-je ?

C'est alors que le premier confinement est arrivé et je crois qu'il m'a réellement remis les idées en place.

À ce moment-là, j'étais seule face à moi-même et j'ai pu me rendre compte que j'avais eu à abandonner ce que j'aimais réellement par peur d'être jugée et humiliée.

J'ai alors pris la réelle décision d'être moi-même, d'être celle que Dieu dit que je suis et non celle que le monde dit que je suis. Et c'est seulement lorsque j'ai décidé d'être moi-même que j'ai réussi à avoir de vrais amis.

Si je parle de vrais amis, c'est parce qu'à un certain moment, le mot "amitié" commençait à m'effrayer.
À chaque fois qu'une nouvelle personne entrait dans ma vie, je me posais cette question : "Dans combien de temps va-t-elle me trahir ?"
On développera sur l'amitié et l'importance du choix de ses amis dans le prochain chapitre.

Si le fait d'être moi-même m'a permis de rencontrer de vrais amis, c'est parce que maintenant, j'ai la ferme assurance qu'ils m'apprécient pour ce que je suis et non pour ce que je montre.

Je pense que toutes les étapes de ma quête d'identité ont été bénéfiques pour moi car, aujourd'hui, je connais mon identité et de surcroît, je connais l'identité que Dieu m'a donnée.

Effectivement, mon identité n'est pas uniquement basée sur mes hobbies, mon entourage, mes projets ou encore mes ambitions. Elle est d'abord basée sur le fait que je suis la fille du Dieu créateur et que je veux être celle que Dieu dit que je suis, vivre pour Christ, être Christocentrique.

Lorsque j'ai compris que j'avais réellement de la valeur aux yeux de Dieu et que j'étais considérée comme une princesse de l'Éternel, j'ai réalisé une chose : la seule personne pour qui je dois accepter de changer, c'est Dieu, car tout ce qu'il décide est pour mon bien.

Alors pardonner pour Dieu, je le fais.
Devenir généreuse pour Dieu, je le fais.
Aimer mon prochain comme Dieu m'a aimé, je le fais.
Et même si Dieu me demandait de faire quelque chose que je trouve difficile, je le ferais, car je sais que les projets qu'il a pour moi sont des "projets de paix et non de malheur" Jérémie 29:11.

Alors si tu lis ce chapitre, et que tu es à la recherche de ton identité, sache que Dieu peut te la révéler.

Sois toi-même et surtout sois la personne que Dieu veut que tu sois.