Affamée

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Bien le bonjour à vous mes chères lecteur! Non ok c'est bon j'arrête de déconner.Neuvième chapitre déjà! Si mes chapitres sont trop court vous pouvez me le dire je vais les allonger et au contraire si il sont trop long me le faire part aussi.J'espère que vous allez aimé lire ce chapitre et si oui votez et commentez ! Bisous xoxo 💛

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Point de vue : Marianna

-Mì hermana ?

La voix de Gabriella me tire de mon état de trans.

Je n'ai pas la moindre idée depuis combien de temp nous sommes là mais, nous mourrons de faim. Mon ventre est tortiller par les gargouillis et l'angoisse. J'ai l'estomac à l'envers et si je pouvais vomir quelque chose je le ferai mais, ce n'est que des crampes qui me tord les tripes.

Enzo, le second d'Adam est venu plusieurs fois nous intimider pour que l'on crache ce que nous savons. Gabriella ne flanche pas et moi je ne sais absolument rien mais je doute que ma parole suffise à les faire changer d'avis.

Impossible qu'elles soit mêler à des trucs pareils, ma cousine peut être mais, pas Gabriella, je refuse d'y croire.

Ils doivent se tromper. Je veux qu'ils nous relâchent.

Puis des pas me force à relever la tête, j'ai l'impression qu'elle fait le double de son poids habituelle, je suis exténué.

-Alors comment va mì quérida aujourd'hui?

La voix rauque et amusée d'Alejandro résonne dans les murs de cette pièce sordide.

-Arrête ça Alejandro t'a vraiment l'air con à l'appeler comme ça.

La voix dur et froide d'Enzo annonce son entré dans ma cellule.

-Et toi t'es roux.

-C'est blond vénitien cabròn et tu peut te la jouer avec ton crâne d'œuf et...

Je tousse et ça l'air de couper leur petite chamaillerie. En examinant plus attentivement je n'avais jamais remarquer la couleur des cheveux d'Enzo qui est un mélanger de vermillions clair et blond cendré.

-Mì quérida.

Il se penche et m'aide à m'assoir. Il me tend un sac brun. J'hésite à l'ouvrir j'ai peur de son contenu.

-Rassure toi ce n'est pas la tête de ta tante.

Mes yeux s'arrondissent comme des billes et l'air se bloque dans mes poumons. Sous le choc mon regard fixe le sol et je pense immédiatement à tìa qui doit être morte d'inquiétude. Le sentiment de panique de ne pas me voir revenir comme Adrianna doit à nouveaux la submerger.

Tìa je te promet de me sortir d'ici et de revenir à la maison.

Des larmes ont couler le long de mes joues sans que je m'en aperçoive. La main d'Alejandro s'approche et j'eu un mouvement de recul mais il essuie brièvement mes joues baigner de cette eau salé. Il ouvre le sac et en sort un quasadillas qu'il me tend. Je le prend dans mes mains et hésite.

Il est peut être empoissonné.

Je mord dedans à pleines dents malgré ma méfiance mais le sentiment divin de la nourriture sur ma langue et ce mélange de saveur me rempli d'une euphorie, comme sous l'effet d'une drogue, après des jours à être affamé j'imagine que c'est normal. La pâte à peine mâché descend dans mon œsophage difficilement. Je tousse après avoir frôler l'étouffement et je continue de dévorer ce petit bout de réconfort.

C'est chaud et goûteux comme ceux que Abieula avait l'habitude de me faire le dimanche après mon cours de danse classique.

Je rive mon regard vers Gabriella qui dévore autant son plat que moi. Puis je regarde les deux hommes devant nous. Alejandro sourit de toute sa dentitions et rive ses yeux vert dans les miens.

Je vois qu'il aime que je le regarde dans les yeux. Je dois avouer je m'y sens moins prisonnière contrairement a ceux bleu acier d'Adam.

-Bien, maintenant que vous avez eu à manger, où est la drogue les gringa.

Je tourne ma tête pour voir le visage d'Enzo dur et méfiant comme à chaque fois où je l'ai vu. Je me lève difficilement encore un peu faible.

Le comportement de ce mec m'insulte et malgré la terreur qui me glace le sang je ne peux pas empêché mon arrogance et ma colère de s'abattre sur lui.

-La seule gringa ici c'est toi. Tu es la gringa d'Adam. Tu lui suce la bite bien profond comme le bon petit toutou que tu es!

Je n'ai pas le temp d'être choqué par mes propres propos qu'en un éclair la distance qu'il y avait entre lui et moi disparaît sous ses grandes enjambées. Il empoigne mes bras si fort que je ne sais pas si mes muscles vont tenir le coup face à une si grande violence. Je refuse de lui montrer la moindre faiblesse alors je souris de toute mes dent et rive mon regard cobalt dans le sien. Je vois son visage se déformer par la rage et je peut sentir son sang bouillir à travers la chaleur de sa poigne. Je sens le miens vibrer dans mes veines comme s'il mutait. J'ai le ressentiment d'être intouchable et personne ne peut me faire le moindre mal.

C'est ça l'adrénaline?

Il m'assène la plus grosse gifle que j'ai eu de ma vie pourtant, je rigole toujours malgré l'impacts du choc sur ma joue.

-Quand tu ne pleurniche pas comme une gamine tu est plutôt arrogante pour une puta.

Ma rage a moi aussi ne fait que gagner en puissant alors, d'un courage surnaturel je lui crache au visage. Il rigole avant de me remettre une gifle plus violente que la précédente et de me secouer comme si j'étais qu'une vulgaire poupée de chiffon.

-OU EST LA FOUTU DROGUE?

Il m'assassine du regard.

-Ou est...

-Je vais seulement parler à ton jefe.

Enzo hausse les sourcils et me laisse tomber au sol tel un déchet qu'il jetterait. J'atterris sur les fesses durement. Il rigole mais d'un rire horrifiant à s'en mordre les doigts.

-Parfait.

Il pivote sur ses pieds et s'éloigne en quittant la cellule toujours hilare. Tandis que le son affreux de son rire s'éloigne, Alejandro s'approche de moi, je recule pour mettre le plus possible de distance entre lui et moi.

-Tu n'aurais pas dû faire ça mì quérida.

Je fronce les sourcils et croise les bras sur ma poitrine.

Il soupire.

Pourquoi prend t'il le temp de parler avec moi de cette façon?

-Crois-moi, tu préfère discuter avec Enzo.

Je gonfle mes poumons d'air et lui répond avec le plus d'arrogance possible.

-Vous ne me faites pas peur.

Pourtant je suis terrifié devant eux. Devant chacun d'entre eux mais je ne veux pas flancher. Je veux qu'ils voient que je n'ai pas peur d'eux mais à l'intérieur, je hurle, je pleure, je suis paralysé par leurs regards, leurs gestes leurs paroles, leurs attitudes. Sans oublier, devant lui son charisme m'écrase au sol. Il impose le respect en un seul regard. Il tue les gens comme moi. Il n'a aucune pitié et il adore la souffrance. Son regard est noir comme son âme.

Comment un homme peut t'il autant ressembler au diable et être aussi beau à la fois?

Seulement en partageant la même pièce que vous, vous vous sentez écrasée par l'aura qu'il dégage comme si les murs se refermaient sur vous.

Alors dire que je ne le craint pas de toute mon être serait le pire mensonge que j'aurai dit.

Puis, je réalise ce que je viens de faire et me répète dans ma tête que je ne suis qu'un sombre idiote!

Pourquoi tu n'a pas fermé ta putain de grande gueule Marianna ?!

J'entends ses pas dur qui dévale l'escalier.
Il est furieux.

Cette fois il va me tuer et personne ne pourra me sauver de cette mort certaine pas même Alejandro,pas même Gabriella et encore moins Estefania. Alors, personne ne pourra me sauver du démon Adam.

Mexico (Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant