Et Que Ça Vibre !

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Une belle journée à Toulouse avec Morgane on se retrouve pour notre weekend spécial. On daigne enfin à sortir de l'hôtel pour lui faire découvrir notre belle ville rose.

La journée touche à sa fin, il est bientôt l'heure de rentrer mais nous passons innocemment devant un sex shop. Un échange de regard complice et nous voilà en train de pousser la porte.

L'endroit est calme, un fond musical sans saveur est diffusé en fond. On fait le tour un peu gêné, on avance sans trop savoir où aller. On commence par un rayon avec de la lingerie, des harnais, des colliers, de beaux corsets, des ficelles si fine que ça en est ridicule. On commence à prendre nos aises, à rigoler, à se charrier, on avance vers le rayon des jouets sexuels.

Ce rayon nous fait beaucoup rire, les formes, les tailles, les couleurs comme on en n'a jamais vu ! Certains nous attirent, d'autres nous questionnent et quelques uns déclenchent de nouveaux fantasmes ou de nouvelles idées...
Ce lieu est surprenant, on a d'abord poussé la porte pour rigoler mais l'on s'est pris au jeu, nos esprits se sont allumés et chauffés aux vues de tant de liberté et d'affirmation. Aucun faux semblant, ça s'assume et ça respire la confiance.

Je la ramène à la lingerie, je veux la voir faire des essayages. On prends un harnais, un corset, un ensemble en dentelle, un autre avec des chaînes qui pendent partout. Je la vois aussi excité que moi, ça main caresse mon érection que je n'ai pas honte d'avoir. Sa langue se glisse dans ma bouche et elle disparaît dans la cabine.

À ce moment là je file dans le rayon dans vibro et m'empare du modèle contrôlable par téléphone. Je file en caisse, règle la somme, ouvre la boîte et laisse l'emballage à la dame qui me fais un clin d'œil en jetant la boîte.

Juste à temps elle me signe d'approcher et porte le harnais sur son t-shirt. Vu sa coiffure elle a bataillé pour l'enfiler et n'est pas convaincu par le résultat. Elle retourne se cacher et cette fois se déshabille pour essayer l' ensemble en dentelle. Quand son pantalon et son t-shirt sont enlevés je rentre brutalement dans la cabine, je lui attrape le poignet, la tire vers moi et l'embrasse avec une furieuse envie. Ma langue dansant avec la sienne je l'empoigne par le cou, serrant sur sa gorge, je la pousse contre la paroi de la cabine.

Son air surpris me plaît, elle est tellement attrapé par la soudaineté de mes gestes qu'elle ne réalise pas que nous ne sommes pas seuls dans le magasin et laisse échapper un petit gémissement quand je la retourne et la plaque face contre la paroi, toujours lui tenant le cou. Elle se cambre, place ses mains contre la paroi, elle se laisse faire, se soumet et écarte ses jambes. Là ma main commence à caresser son entrejambe, j'écarte son string et passe mes doigts sur sa chatte déjà trempé. Elle continue de gémir tout doucement et j'introduis deux doigts en elle. Mes doigts s'enfoncent et se noient dans sa mouille. Ils vont et viennent avec aisance. Enfin, quand je la sens prête, j'introduis le jouet fraîchement acheté et l'allume.

Surprise, elle me regarde dubitativement et se rends compte d'où nous sommes. Subitement revenu à la réalité elle me repousse et se redresse. Je la repousse contre la paroi, la maîtrise et lui interdit de retirer le vibro. Elle semble avoir compris mais ne dit rien. Elle sourit simplement et continue son essayage après m'avoir embrasser une dernière fois et me sors de la cabine.

Personne ne semble s'occuper de ce que nous faisions dans celle-ci, à part la vendeuse dont je croise son regard malicieux, qui sait ce qui se passe dans son magasin.

Trente minutes plus tard nous voilà assis dans le bus ensemble. Vers le fond, le bus étant pratiquement vide j'ai toute la liberté pour activer le Bluetooth de son vibro et de me connecter dessus.

À la première vibration sa bouche s'ouvre silencieusement. Son regard surpris me transperce et sa main m'attrape la cuisse fermement. Je test l'application, varie les vibrations, leurs puissances. Je module leur rythme et m'arrête quand je la sens se tendre et que je la vois fermer les yeux, je sais que trouvé la bonne forme de vibration.

Je dessine des vagues sur mon téléphone, l'intensité monte et descend, sa tête s'enfoui dans mon cou. Sa main me tient la nuque. Elle passe ses jambes sur les miennes. A l'oreille elle murmure "Fais moi jouir, baise moi". Son souffle chaud m'excite, ses murmures de plaisir sont un ravissement pour les oreilles. Le bus s'arrête une personne devant nous se lève et descends, elle regagne sa consistance et essaie de ne rien laisser paraître. Elle écarte les cuisses, je fais passer ma main sur elle en montant l'intensité légèrement le bus repart et on voit une tête s'avancer vers nous et finalement s'assoit assez loin.

Je suis son plaisir avec la force de sa main qui me compresse ma cuisse. Mon érection est comprimé dans mon jeans, elle n'y prête pas attention, elle respire, son visage dans mon cou à nouveau. "Si tu continues ils vont nous cramer" me dit elle à l'oreille et à ces mots j'accélère. Elle mords son autre main, sautille sur place. J'essaie de l'embrasser et ma bouche retrouve la sienne grande ouverte qui respire par à coup en laissant échapper de petits gémissements couverts par le bus.

Quand l'orgasme vient la foudroyé elle se saisit de ma nuque et appuie sa tête sur mon front, un joli "haaaaan" de plaisir contenu vient accompagner son geste. Elle respire encore plus fort, transpire légèrement et finalement m'embrasse. Un léger regard au dessus du fauteuil pour s'assurer que personne ne nous épie et elle s'assoit normalement, posant sa tête sur mon épaule.

"C'est dur de se contenir, de ne pas faire de bruit ou de ne pas trop bouger, j'avais envie de crier et j'avais peur qu'on nous capte. Tellement peur que j'ai joui vraiment très fort. Je suis trempé !"

Le trajet se termine calmement sans surprise. Une fois rentré, douché et remis de nos émotions on commence à se cuisiner un bon petit plat. Et c'est en découpant les carottes qu'elle me dit :

"Charge ton téléphone, ce soir on va au ciné. "

Chroniques CharnellesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant