ᴍʏ ᴅʀᴜɢ. (réécriture.)

- 1 -

Cela faisait maintenant 2 ans que le bonten était la pire organisation criminelle de Tokyo; Mikey et Hanaé, les dirigeants et co dirigeants avaient sombré dans un monde où toutes choses est compliqué.

- Orh mais lâche moi laideron!
S'écria une femme brune avec une contre façon de talons à semelles rouges.

Hanaé passa au même moment, en étant intéressé par ce qui était entrain de se produire.
Elle aperçut un homme, sans doute un homme sans domicile fixe.. qui mendiait auprès de la femme pour une simple cigarette.

- Ne touche pas mes talons! Ils valent le prix de ta vie entière!
Répliqua à nouveau la femme en secouant sa jambe.

Hanaé se permit une réflexion..
- Vos faux talons qui ne valent sûrement pas plus qu'un paquet de cigarettes de nos jours..

La vielle femme eut un visage indigné, elle s'écria.
- Mensonge! Vous finirez comme ce vieille homme.

Hanaé s'abaissa pour tendre 3 cigarettes au pauvre homme.
- Êtes vous sur? Je pourrai littéralement vous achetez si je le voulais pétasse.
Précisa soigneusement Hanaé en se relevant avec un rictus victorieux sur ses lèvres rouges.

La vieille femme l'a traita de «cinglée» ce descriptif qui rendait la jeune femme si joyeuse.
- Mais encore?
Rétorqua la jeune blonde d'un ton provocateur.

La vielle femme s'en alla indigné, en claquant ses faux louboutin contre le bitume.
- Garce!
Dit la femme en tournant les talons.

- Bonjour chez vous également madame.
Répliqua Hanaé en ayant toujours ce même sourire insolent sur le visage.
Elle s'abaissa ensuite vers le vielle homme en faisant usage d'une rare empathie.
- Vous à t-elle blessé?
Demanda t-elle d'une douce voix.

- Non, mais merci infiniment pour ces cigarettes mademoiselle!
Répliqua l'homme émerveillé.

- Oh; j'oubliais, tenez, le porte monnaie de cette vielle et laide femme. Il y a assez pour un appartement je pense.
Elle lui tendit en espérant qu'il le prenne. Sachant que ce n'était pas celui de la dame mais le sien.

- Mais- comment?! je ne peux pas accepter ça..
Répliqua l'homme en détournant le regard vers ses chaussures.

- S'il vous plaît, elle apprendra à être gentille avec les autres.
Elle se visait visiblement elle aussi.

- Mais si elle revenait pour le récupérer?
Questionna t-il.

- Elle ne reviendra pas de si tôt, je vous assure.
Répliqua Hanaé en se levant.

- Merci infiniment mademoiselle, vous êtes un ange!
Répliqua l'homme qui affichait un sourire jusqu'aux oreilles.

- Je ne suis pas un ange; prenez soin de vous.
Dit la blonde en partant dans des claquements de talons aiguilles.

Hanaé s'avança et passa la porte du repère d'un pas assuré; Elle déposa d'un geste élégant une cigarette sur ses lèvres rouges. En marchant dans cette grande pièce avec des murs délabrés, elle pouvait observer ses hommes qui s'inclinaient en guise de respect. Elle s'avança vers une pièce avec une grande porte blindée.. En ouvrant cette porte, la jeune femme aperçut un homme aux cheveux roses pointant avec une arme deux membres quelconques de l'organisation criminelle.

- Quel est le problème aujourd'hui?
Questionna la jeune femme en écrasant sa cigarette en dessous de son talon aiguille.

- Ces deux vilains hommes sont partis donner des informations à la police sur nos petites affaires.. Puis-je?
Une sorte d'excitation pouvait se sentir dans sa voix.

Hanaé dégaina son Calibre 9mm, qu'elle pointa sur les deux traites attachés à une chaise de bureau, et dans une détonation, elle leur colla une balle entre les deux yeux.
- Désolé Sanzu, ceci était trop tentant.
La jeune femme s'attacha ses longs cheveux blonds dans une queue de cheval haute.

- Hanaé purée, c'était mon moment.
Répliqua Sanzu en jetant la barre de fer qu'il tenait dans le coin de la pièce.

- Arrête de te comporter comme un enfant. Va t'amuser dans le bureau de Koko, cela t'empêchera de me taper sur les nerfs.
Rétorqua sèchement Hanaé en tournant le dos à son interlocuteur.

L'homme ne rétorqua pas, il se contenta de partir en direction du bureau de ce prénommé Koko pour ne pas contrarier Hanaé.

La jeune femme aux cheveux blonds se dirigea d'un pas assuré vers un endroit plutôt étrange de l'extérieur.. Mais à l'intérieur ce n'était qu'un simple salle de poker où se trouvaient ses associés.

- Ran, Rindo, faites moi un rapport sur ce qu'il s'est passé aujourd'hui.
Dit Hanaé en s'asseyant face à eux en croisant les jambes.

- Deux hommes rôdaient autour du bâtiment, mais comme tu as pu remarquer, ils ne rôderont plus nulle part..
Répliqua Rindou en déposant ses cartes.

- Mais par contre, tu as encore eu un appel, je n'ai pas besoin de te dire de qui je présume.
Dit Ran en se "couchant" à son tour.

- Bien. Et donc Kakucho tu te couche également?
Questionna Rindou, pendant que la jeune femme réfléchissait à quelque chose qui avait l'air perturbant.

- Tapis.
Répliqua ce présumé Kakucho.

L'homme à la cicatrice, dénommé Kakucho, venait de gagner haut la main, face à ses deux adverses redoutables et perfides.

- Voila quelque chose d'intéressant.
Répliqua Hanaé en regardant le jeu qui venait de se terminer.
- Les Haitani, vous êtes nuls.
Répliqua à nouveau la jeune femme.

- Va te faire foutre Hanaé.
Dit Rindou, le plus jeune des deux frères.

- Ne te sens pas pousser des ailes non plus le bicolore. Anyways.
Répliqua t-elle.

Alors, elle se leva et partie dans un fracas de bruit.
Elle s'avança dans le Bonten, en passant par des escaliers en marbres noirs. Cet appel lui trottait dans la tête, pourquoi cette personne s'obstinait autant.
En haut de ces escaliers, se trouvait un homme aux cheveux blancs comme la neige, qui l'attendait à priori.

- Que fais-tu la?
Demanda la jeune femme en continuant d'avancer sur ces escaliers.

- Rien, mais suis moi dans mon bureau pour qu'on en discute.

La jeune femme restait perplexe, mais elle le suivit pour voir ce qui allait s'en suivre.
Alors ils entrèrent tout deux dans le bureau de l'homme.

- Bon, Mikey, dépêche toi, j'ai à faire.
Rétorqua sèchement Hanaé.

- C'est quoi ton problème?
Répliqua t-il.

- Hein? Comment ça?
Questionna la jeune femme qui restait perplexe.

- Tout ça, tu vas voir ailleurs sans arrêt, et tu oses venir me taper sur les nerfs lorsque je suis en compagnie de quelqu'un d'autre?
Répliqua Mikey.

- Mais pourquoi tu me dis ça maintenant, c'est quoi ton problème a toi? Et puis laisse moi tranquille j'ai a faire je t'ai dis.
Répliqua sèchement Hanaé en partant en claquant la porte du bureau.

- Va te faire foutre Ryuguji.
Dit Mikey en direction de la jeune femme.